Flux et reflux de l’écume,
Un bateau se perd dans la brume,
Les pêcheurs préparent leur filet,
Des amoureux sur le sable sont allongés.
Joli spectacle de l’Océan au matin,
Tu es mon éternel refrain
Et tu me tends la main
Pour m’inciter à devenir marin.
Dans un quelconque troquet des quais
De vieux loups de mer se disputaient
En avalant de grandes chopes de bière
Et en jurant par tous les dieux de l’Enfer.
Un petit garçon regardait tout ça
Et, le soir, chez lui, pleurait et dessinait
Ce qu’il avait vu cette journée-là :
Il ne voulait pas que disparaisse tout ce qu’il aimait.
Il fait nuit, un cormoran s’envole,
Et elle crie « Satan ! », la vieille folle
Qui ne cesse de répéter « Je Vous salue Marie »
En embrassant frénétiquement son crucifix.
Le petit garçon revoit vagues, pêcheurs et amoureux
Marins alcooliques, bigotes et oiseaux... tous heureux.
(Février 1988)
(Texte écrit en écoutant un de mes albums préférés : la bande originale du film « Local Hero », signée Mark Knopfler...)
Un bateau se perd dans la brume,
Les pêcheurs préparent leur filet,
Des amoureux sur le sable sont allongés.
Joli spectacle de l’Océan au matin,
Tu es mon éternel refrain
Et tu me tends la main
Pour m’inciter à devenir marin.
Dans un quelconque troquet des quais
De vieux loups de mer se disputaient
En avalant de grandes chopes de bière
Et en jurant par tous les dieux de l’Enfer.
Un petit garçon regardait tout ça
Et, le soir, chez lui, pleurait et dessinait
Ce qu’il avait vu cette journée-là :
Il ne voulait pas que disparaisse tout ce qu’il aimait.
Il fait nuit, un cormoran s’envole,
Et elle crie « Satan ! », la vieille folle
Qui ne cesse de répéter « Je Vous salue Marie »
En embrassant frénétiquement son crucifix.
Le petit garçon revoit vagues, pêcheurs et amoureux
Marins alcooliques, bigotes et oiseaux... tous heureux.
(Février 1988)
(Texte écrit en écoutant un de mes albums préférés : la bande originale du film « Local Hero », signée Mark Knopfler...)
5 commentaires:
Pour changer des "billets d'humeur", et dans le cadre de la publication en ligne de quelques textes du temps de la Néo-Décadence, un de mes poèmes préférés... Un texte qui me rappelle des pays où je ne suis
jamais allés et qui pourrait 'a posteriori' convenir parfaitement au Cap Corse...
Longue vie à la Néo-Décadence !!!
(Voilà que je me commente moi-même... L'occasion de rappeler que les "commentaires supprimés" sont dûs à de très intempestifs spams... Ah ! L'informatique !...)
Elle à l'air si douce,
Elle sait se faire furieuse,
Toute l'eau du monde est là,
Mais on ne saurait la boire,
Elle attire tout les hommes,
Et pourtant les isole...
Tout entière un paradoxe :
la mère, l'amer, la mer !
Tout comme toi Superdoc, la Néo-Décadence m'habite ! Joli poême
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