A quelques jours des représentations de "Un Fil à la Patte" par la troupe La Nouvelle Rampe à laquelle j'ai l'honneur d'appartenir...
Jour J moins 6. La pression monte... Je suis "Under Pressure". Pas loin du "Nervous Breakdown". Jeune homme (pas trop vieux en tout cas lol) au bord de la crise de nerfs...
Pour ajouter à la pression... Mardi soir, le metteur en scène, Philippe, nous annonce que pour la représentation du mercredi après-midi (d'habitude considérée comme une première un peu de rodage), énormément de places ont déjà été vendues... Hier après-midi, lors d'une répétition chez Philippe, confirmation du succès de la séance du mercredi après-midi et frémissements pour celle de jeudi soir. Ce matin, en arrivant au collège, une collègue m'annonce : j'ai acheté mes places pour le mercredi après-midi... c'est plein... et le jeudi soir, ça en prend bien le chemin... Oups ! à force de faire de la pub on est en train de remplir le théâtre !!!
La pression... Parlons-en... D'abord, par rapport aux spectateurs... C'est pas la première fois que je monte sur scène... J'ai fait trois ans de théâtre quand j'étais collégien et le théâtre de Moulins, je le connais bien (ah ! les coulisses ! les couloirs secrets ! les loges !). J'ai joué deux pièces avec La Nouvelle Rampe ("Pique nique en Ville" et "Le Dindon"). Mais, là, c'est différent... Dans la salle il n'y aura pas, parmi les personnes connues, seulement mes parents et deux ou trois copains... Non, la plupart de mes collègues du collège vont venir (ce qui me change de Villon où aucun collègue n'avait daigné faire le déplacement...), pas mal d'élèves aussi et leurs parents, plusieurs amis (certains venant même de Clermont... merci le Docteur Freyd !!!)... C'est pas la même chose de jouer devant des inconnus et devant des personnes qui comptent... J'ai le trac et c'est peu de le dire !!
Ensuite, la pression tout simplement par rapport au fait de jouer. Ces dernières semaines, je suis passé par tous les états. L'impression de connaître parfaitement mon texte, puis de perdre la moitié de mes répliques, pareil pour la mise en scène que je maîtrise divinement puis cinq minutes plus tard je sais plus du tout quels sont les gestes qui conviennent. Le pire, c'est la diction... Il faut ar-ti-cu-ler... disait la petite Mireille. Les césures ! N'oubliez pas de couper (les points et les virgules sont faits pour ça !) pour res-pi-rer. Je passe mon temps, notamment en ce moment où je fais un travail sur la poésie avec mes élèves de 6ème, à le répéter. Mais, là, c'est moi qui dois me corriger moi-même. Philippe n'arrête pas de me le répéter : parle moins vite ! prends le temps ! Pour la troupe en général, son grand slogan (fort logique au demeurant), c'est : jouez, il faut que vous jouiez !!! vous récitez trop, vous ne jouez pas ! jouez !!!
Mardi soir, c'était la dernière répétition (sans costumes ni décors s'entend) des actes I et II. Pour la première fois, j'ai vraiment eu l'impression que la mayonnaise prenait... enfin... Tout le monde jouait, tout le monde s'amusait... on riait en regardant une scène qu'on connaissait pourtant par coeur... et il y avait enfin le fameux rythme si cher à Feydeau (qui faisait qu'il jugeait Chaplin son héritier dans le sens du rythme) avec du mouvement, toujours du mouvement, pas de temps morts... Crevant !!!
Ce soir, jeudi, dernière répétition des actes II et III. Lundi, c'est la "couturière" : répétition au théâtre en costumes mais sans les décors, en tout cas sans les meubles. Mardi, c'est la générale. Et mercredi : plouf ! le grand jour ! Pour les costumes, moi, je suis tranquille... Bouzin s'habille comme un sac et c'est pas sa préoccupation. Au début, ça me dérangeait pas. Maintenant que je commence à reprendre goût à m'habiller et à chercher un minimum à être élégant... C'est pas grave. Et puis, c'est pas mal aussi de s'habiller sans imagination... Et je reporte mon goût de l'habillement en tentant de conseiller un peu mes partenaires... moi, m'intéresser aux vêtements ! faut-y pas que j'ai changé, tiens !
Dernière raison, essentielle, vitale (?), de stress... Jeudi soir, vers 23h30, après les applaudissements (j'espère), quelques mots avec les spectateurs qu'on connaît, une coupe de Champagne entre nous, le démaquillage... tout sera fini... Depuis des mois, j'angoisse de ce moment... Je me souviens trop de la frustration après la dernière du "Dindon" (même si la soirée avait terminé plutôt vers 5 h du matin après une virée en boîte mémorable)... On se retrouve tout seul. En plus, un an après, je quittais la région pour partir en Corse (où j'ai fait d'autres choses : du quadrille mais aussi du théâtre avec mes élèves au collège de Luri... deux spectacles mémorables et aussi un cafard monstre à l'issue, surtout du deuxième, le jour même j'apprenais que j'avais obtenu ma mutation...). Là, c'est différent. Je pense bien que je rejouerai avec La Nouvelle Rampe l'an prochain. Mais tout le monde ne sera pas là. Les acteurs changent (en fonction des obligations personnelles et professionnelles de chacune et chacun). Et ce sera une autre aventure. L'aventure du "Fil à la Patte" prend fin prochainement... C'est dur ! très dur ! Avec Samantha, hier, on se disait qu'on voudrait continuer à répéter, pour le simple plaisir de se retrouver, de jouer ensemble... Tiens, ça me rappelle mes caprices de fils unique (jusqu'à sept ans, je l'étais) : je veux encore jouer ! je veux pas rentrer ! C'est exactement ça. Je veux encore jouer ! encore et toujours ! j'ai retrouvé le goût de jouer ! et je veux pas raccrocher les crampons pour employer une image sportive car j'imagine qu'il y a un peu un état d'esprit similaire à la fin d'une saison quand une équipe a partagé les galères, les victoires et défaites, les entraînements plus les déplacements... Comme dit mon cher Laurent Bois d'Enghien : c'est une aventure humaine. Jeudi soir, j'en connais qui verseront une petite larme. Moi, ça fait des semaines que je les verse, parce que j'anticipe... C'est peut-être finalement ça, de vieillir (dans le bon sens du terme)... En fait, on ne devient pas insensible (ce que je croyais quand j'étais ado), au contraire. On sait plus la valeur de telle ou telle émotion, on la savoure, on la déguste, on sait aussi plus le poids de l'absence, de la frustration, et finalement non seulement on continue à vivre, mais plus intensément encore... C'est aussi le cas quand on vient de vivre une dépression ou, si l'on veut, pour employer un mot moins connoté, un coup de blues, de déprime... Je pense au personnage joué par Dussolier dans "On connaît la Chanson " (un film génial d'Alain Resnais avec une B.O. non moins géniale) qui console le personnage joué par Agnès Jaoui (dont il est amoureux) : elle vient de terminer une thèse d'Histoire et, d'un coup, sa vie s'effondre car elle n'a plus de but, de raison de vivre, alors elle déprime... Lui qui sort de dépression lui explique qu'en fait, désormais, il vit tout plus intensément et apprécie désormais à leur juste valeur les bons moments.
Et puis "The Show must go on !" Dès début janvier, avec des élèves de 4ème du collège, on devrait attaquer une pièce de... Feydeau : "Léonie est en avance". Avec d'autres élèves, on travaillera des extraits de pièces de Molière (comme je le faisais à Luri avec ma collègue Marie-Claude). Et puis l'aventure continue. Je compte bien revoir les personnes avec qui je viens de partager six mois de ma vie, notamment ces dernières semaines où on s'est vus pour certains (clin d'oeil à Philippe, Françoise, Samantha) jusqu'à quatre fois par semaine sans parler des coups de fil.
Le théâtre... Pour terminer, je me permets une petite réflexion/rêverie sur le théâtre en général... Je crois que j'ai toujours aimé le théâtre... Pourtant, je n'ai pas vu énormément de pièces et j'en ai lu encore moins (honte à moi qui incite les élèves à en lire jusqu'à plus soif !!). Petit, j'allais voir les pièces de Molière avec ma mère. J'ai vu "Topaze" avec Georges (qui a depuis co-fondé La Nouvelle Rampe) quand j'étais petit garçon et j'avais deux copains (dont Jean-Luc avec qui je jouerai beaucoup plus tard dans "Le Dindon" et Fred, encore un, mon frère de sang... si ! si !). J'étais admiratif. Sinon, j'ai vu pas mal de pièces à la T.V., notamment dans le cadre de "Au Théâtre ce soir" qui était une vraie institution, et l'été, sur la Trois, je regardais des adaptations de Shakespeare par des troupes de la BBC (il fut un temps où la TV proposait des programmes de qualité). Plus récemment, j'ai assisté à "Joyeuses Pâques" avec Arditi et la pièce de Laurent Baffie, "Sexe, magouille et culture générale", dans les deux cas à Bastia (bonjour Gilles et Jean-Michel !!), sans parler de quelques one-man-show... Quant aux pièces que j'ai lues, il y en a peu... "Le Voyageur sans bagages" d'Anouilh (conseillé par Gérard), "Antigone" du même Anouilh, "Cyrano" (que j'aimais tellement que je le lisais à voix haute), "Les Séquestrés d'Altona" de Sartre, "La Guerre de Troie n'aura pas lieu" et "La Folle de Chaillot" de Giraudoux, et bien sûr "Les Fourberies de Scapin" de Molière, sur lequel je vais revenir, et "Roméo & Juliette" de Shakespeare... plus quelques autres... Je crois bien qu'il va falloir que j'améliore ma culture théâtrale !!!
En fait, le théâtre fait partie de ma vie. Plus largement, le plaisir de jouer, de répéter des répliques qu'on adore. J'inclus les répliques de films ou de séries T.V. A ce propos, j'intègre dans le théâtre certaines séries TV qui sont, à mon avis, les vaudevilles d'aujourd'hui et qui sont parfois réalisées dans la condition du théâtre : enregistrements en public avec réactions de la salle... Je pense notamment à la série "Friends" que j'aime énormément et plus particulièrement à l'épisode (qui, je crois, fait le lien entre saisons 9 et 10) qui se passe à la Barbade, avec quiproquos, chambres d'hôtel communiquant... on se croyait dans le deuxième acte du "Dindon"!...
Souvenirs de théâtre... Mille images me viennent en tête... La plus belle, s'il ne faut en garder qu'une, c'est un souvenir de cinéma, de l'adaptation magique des "Fourberies de Scapin" par Roger Coggio... A la fin du film, tous les acteurs de la troupe dînent ensemble (Coggio, Darras, Galabru, etc...) et, soudain, on entend un enfant déclamer une tirade de Scapin. Les acteurs se lèvent et regardent, émus jusqu'aux larmes, le petit garçon reprendre le si génial rôle de Scapin... Le flambeau passe... Comme dirait l'autre, tant que des gens continueront à prendre de leur temps pour jouer, tout ne sera pas perdu.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Pour ajouter à la pression... Mardi soir, le metteur en scène, Philippe, nous annonce que pour la représentation du mercredi après-midi (d'habitude considérée comme une première un peu de rodage), énormément de places ont déjà été vendues... Hier après-midi, lors d'une répétition chez Philippe, confirmation du succès de la séance du mercredi après-midi et frémissements pour celle de jeudi soir. Ce matin, en arrivant au collège, une collègue m'annonce : j'ai acheté mes places pour le mercredi après-midi... c'est plein... et le jeudi soir, ça en prend bien le chemin... Oups ! à force de faire de la pub on est en train de remplir le théâtre !!!
La pression... Parlons-en... D'abord, par rapport aux spectateurs... C'est pas la première fois que je monte sur scène... J'ai fait trois ans de théâtre quand j'étais collégien et le théâtre de Moulins, je le connais bien (ah ! les coulisses ! les couloirs secrets ! les loges !). J'ai joué deux pièces avec La Nouvelle Rampe ("Pique nique en Ville" et "Le Dindon"). Mais, là, c'est différent... Dans la salle il n'y aura pas, parmi les personnes connues, seulement mes parents et deux ou trois copains... Non, la plupart de mes collègues du collège vont venir (ce qui me change de Villon où aucun collègue n'avait daigné faire le déplacement...), pas mal d'élèves aussi et leurs parents, plusieurs amis (certains venant même de Clermont... merci le Docteur Freyd !!!)... C'est pas la même chose de jouer devant des inconnus et devant des personnes qui comptent... J'ai le trac et c'est peu de le dire !!
Ensuite, la pression tout simplement par rapport au fait de jouer. Ces dernières semaines, je suis passé par tous les états. L'impression de connaître parfaitement mon texte, puis de perdre la moitié de mes répliques, pareil pour la mise en scène que je maîtrise divinement puis cinq minutes plus tard je sais plus du tout quels sont les gestes qui conviennent. Le pire, c'est la diction... Il faut ar-ti-cu-ler... disait la petite Mireille. Les césures ! N'oubliez pas de couper (les points et les virgules sont faits pour ça !) pour res-pi-rer. Je passe mon temps, notamment en ce moment où je fais un travail sur la poésie avec mes élèves de 6ème, à le répéter. Mais, là, c'est moi qui dois me corriger moi-même. Philippe n'arrête pas de me le répéter : parle moins vite ! prends le temps ! Pour la troupe en général, son grand slogan (fort logique au demeurant), c'est : jouez, il faut que vous jouiez !!! vous récitez trop, vous ne jouez pas ! jouez !!!
Mardi soir, c'était la dernière répétition (sans costumes ni décors s'entend) des actes I et II. Pour la première fois, j'ai vraiment eu l'impression que la mayonnaise prenait... enfin... Tout le monde jouait, tout le monde s'amusait... on riait en regardant une scène qu'on connaissait pourtant par coeur... et il y avait enfin le fameux rythme si cher à Feydeau (qui faisait qu'il jugeait Chaplin son héritier dans le sens du rythme) avec du mouvement, toujours du mouvement, pas de temps morts... Crevant !!!
Ce soir, jeudi, dernière répétition des actes II et III. Lundi, c'est la "couturière" : répétition au théâtre en costumes mais sans les décors, en tout cas sans les meubles. Mardi, c'est la générale. Et mercredi : plouf ! le grand jour ! Pour les costumes, moi, je suis tranquille... Bouzin s'habille comme un sac et c'est pas sa préoccupation. Au début, ça me dérangeait pas. Maintenant que je commence à reprendre goût à m'habiller et à chercher un minimum à être élégant... C'est pas grave. Et puis, c'est pas mal aussi de s'habiller sans imagination... Et je reporte mon goût de l'habillement en tentant de conseiller un peu mes partenaires... moi, m'intéresser aux vêtements ! faut-y pas que j'ai changé, tiens !
Dernière raison, essentielle, vitale (?), de stress... Jeudi soir, vers 23h30, après les applaudissements (j'espère), quelques mots avec les spectateurs qu'on connaît, une coupe de Champagne entre nous, le démaquillage... tout sera fini... Depuis des mois, j'angoisse de ce moment... Je me souviens trop de la frustration après la dernière du "Dindon" (même si la soirée avait terminé plutôt vers 5 h du matin après une virée en boîte mémorable)... On se retrouve tout seul. En plus, un an après, je quittais la région pour partir en Corse (où j'ai fait d'autres choses : du quadrille mais aussi du théâtre avec mes élèves au collège de Luri... deux spectacles mémorables et aussi un cafard monstre à l'issue, surtout du deuxième, le jour même j'apprenais que j'avais obtenu ma mutation...). Là, c'est différent. Je pense bien que je rejouerai avec La Nouvelle Rampe l'an prochain. Mais tout le monde ne sera pas là. Les acteurs changent (en fonction des obligations personnelles et professionnelles de chacune et chacun). Et ce sera une autre aventure. L'aventure du "Fil à la Patte" prend fin prochainement... C'est dur ! très dur ! Avec Samantha, hier, on se disait qu'on voudrait continuer à répéter, pour le simple plaisir de se retrouver, de jouer ensemble... Tiens, ça me rappelle mes caprices de fils unique (jusqu'à sept ans, je l'étais) : je veux encore jouer ! je veux pas rentrer ! C'est exactement ça. Je veux encore jouer ! encore et toujours ! j'ai retrouvé le goût de jouer ! et je veux pas raccrocher les crampons pour employer une image sportive car j'imagine qu'il y a un peu un état d'esprit similaire à la fin d'une saison quand une équipe a partagé les galères, les victoires et défaites, les entraînements plus les déplacements... Comme dit mon cher Laurent Bois d'Enghien : c'est une aventure humaine. Jeudi soir, j'en connais qui verseront une petite larme. Moi, ça fait des semaines que je les verse, parce que j'anticipe... C'est peut-être finalement ça, de vieillir (dans le bon sens du terme)... En fait, on ne devient pas insensible (ce que je croyais quand j'étais ado), au contraire. On sait plus la valeur de telle ou telle émotion, on la savoure, on la déguste, on sait aussi plus le poids de l'absence, de la frustration, et finalement non seulement on continue à vivre, mais plus intensément encore... C'est aussi le cas quand on vient de vivre une dépression ou, si l'on veut, pour employer un mot moins connoté, un coup de blues, de déprime... Je pense au personnage joué par Dussolier dans "On connaît la Chanson " (un film génial d'Alain Resnais avec une B.O. non moins géniale) qui console le personnage joué par Agnès Jaoui (dont il est amoureux) : elle vient de terminer une thèse d'Histoire et, d'un coup, sa vie s'effondre car elle n'a plus de but, de raison de vivre, alors elle déprime... Lui qui sort de dépression lui explique qu'en fait, désormais, il vit tout plus intensément et apprécie désormais à leur juste valeur les bons moments.
Et puis "The Show must go on !" Dès début janvier, avec des élèves de 4ème du collège, on devrait attaquer une pièce de... Feydeau : "Léonie est en avance". Avec d'autres élèves, on travaillera des extraits de pièces de Molière (comme je le faisais à Luri avec ma collègue Marie-Claude). Et puis l'aventure continue. Je compte bien revoir les personnes avec qui je viens de partager six mois de ma vie, notamment ces dernières semaines où on s'est vus pour certains (clin d'oeil à Philippe, Françoise, Samantha) jusqu'à quatre fois par semaine sans parler des coups de fil.
Le théâtre... Pour terminer, je me permets une petite réflexion/rêverie sur le théâtre en général... Je crois que j'ai toujours aimé le théâtre... Pourtant, je n'ai pas vu énormément de pièces et j'en ai lu encore moins (honte à moi qui incite les élèves à en lire jusqu'à plus soif !!). Petit, j'allais voir les pièces de Molière avec ma mère. J'ai vu "Topaze" avec Georges (qui a depuis co-fondé La Nouvelle Rampe) quand j'étais petit garçon et j'avais deux copains (dont Jean-Luc avec qui je jouerai beaucoup plus tard dans "Le Dindon" et Fred, encore un, mon frère de sang... si ! si !). J'étais admiratif. Sinon, j'ai vu pas mal de pièces à la T.V., notamment dans le cadre de "Au Théâtre ce soir" qui était une vraie institution, et l'été, sur la Trois, je regardais des adaptations de Shakespeare par des troupes de la BBC (il fut un temps où la TV proposait des programmes de qualité). Plus récemment, j'ai assisté à "Joyeuses Pâques" avec Arditi et la pièce de Laurent Baffie, "Sexe, magouille et culture générale", dans les deux cas à Bastia (bonjour Gilles et Jean-Michel !!), sans parler de quelques one-man-show... Quant aux pièces que j'ai lues, il y en a peu... "Le Voyageur sans bagages" d'Anouilh (conseillé par Gérard), "Antigone" du même Anouilh, "Cyrano" (que j'aimais tellement que je le lisais à voix haute), "Les Séquestrés d'Altona" de Sartre, "La Guerre de Troie n'aura pas lieu" et "La Folle de Chaillot" de Giraudoux, et bien sûr "Les Fourberies de Scapin" de Molière, sur lequel je vais revenir, et "Roméo & Juliette" de Shakespeare... plus quelques autres... Je crois bien qu'il va falloir que j'améliore ma culture théâtrale !!!
En fait, le théâtre fait partie de ma vie. Plus largement, le plaisir de jouer, de répéter des répliques qu'on adore. J'inclus les répliques de films ou de séries T.V. A ce propos, j'intègre dans le théâtre certaines séries TV qui sont, à mon avis, les vaudevilles d'aujourd'hui et qui sont parfois réalisées dans la condition du théâtre : enregistrements en public avec réactions de la salle... Je pense notamment à la série "Friends" que j'aime énormément et plus particulièrement à l'épisode (qui, je crois, fait le lien entre saisons 9 et 10) qui se passe à la Barbade, avec quiproquos, chambres d'hôtel communiquant... on se croyait dans le deuxième acte du "Dindon"!...
Souvenirs de théâtre... Mille images me viennent en tête... La plus belle, s'il ne faut en garder qu'une, c'est un souvenir de cinéma, de l'adaptation magique des "Fourberies de Scapin" par Roger Coggio... A la fin du film, tous les acteurs de la troupe dînent ensemble (Coggio, Darras, Galabru, etc...) et, soudain, on entend un enfant déclamer une tirade de Scapin. Les acteurs se lèvent et regardent, émus jusqu'aux larmes, le petit garçon reprendre le si génial rôle de Scapin... Le flambeau passe... Comme dirait l'autre, tant que des gens continueront à prendre de leur temps pour jouer, tout ne sera pas perdu.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
7 commentaires:
Pas plus tard que ce matin, j'ai reservé nos places pour jeudi prochain, au centre du parterre...
Il va sans dire que l'appareil photo sera lui aussi du voyage !
D'ici là courage et tient bon la... rampe ! ;o)
Petit commentaire savoureux de Gérard...
M on cher Jean-François,
E tant donné que la date fatidique approche,
R espectueux de la tradition comme je le suis,
D e la belle tradition théâtrale s'entend,
E vitant de te le dire, je le pense très fort.
(J'espère que tu apprécieras mon acrostiche; en tous cas, je te
souhaite d'être un Bouzin de génie)
(Je lis et relis toujours avec beaucoup d'intérêt tes messages, à la
fois émouvants et drôles)
Voilà la dernière répétition dans cette salle de danse, terminée ! Samantha y est attachée, moi pas trop car vidée des personnes qui forment la troupe, ce lieu n'est rien ! Reste la plus belle page de notre histoire théatrale à écrire, la consécration de nos six mois de travail. L'après jeudi sera plus dur à vivre, et même si nos situations ne sont pas identiques, ne doutes pas qu'on ressent tous un manque après cette aventure (humaine !). Il ne tiendra qu'à nous d'entretenir ce que nous avons contruit. Maintenant, je suis content que tu continues l'année prochaine; pour ma part, je ne pense pas reprendre pour des raisons professionelles mais c'est une décision difficile que je dois mûrir !
A lundi pour notre grand show ! J'ai hâte...
Laurent de BdE
Pour ma part, j'espere pouvoir venir... ça va surement etre compliqué mais je vais faire tout mon possible!!! Je ne voudrais pas rater ça!!!!!!
En tout cas bonne chance!!!J'espère que tout se passera bien... Mais je ne me fais pas de soucis pour ça!!!
@+++
La toulousaine
Bon courage pour la dernière ligne droite!! C'est génial que les collègues aillent te voir! Je suis sûre que tout se passera et je ne doute pas de ton talent. Je ne pourrai pas venir aux représentations, of course, mais je t'envoie tous mes encouragements!!
Commentaire de Laurence V., envoyé le 8 décembre 2005 :
"Si je comprends bien, tu joues....Au théâtre ce soir !!!! Je ne serai pas aussi prolixe que toi, mais, je te souhaite bonne chance !
Laurence"
Commentaire de Pascal...
"OOOOUUUPPPPSSSSS !
Salut Jean-Francois,
ta premiere est aujourd'hui n'est-ce pas ? Si ce n'est pas trop tard, permet
moi de te dire un gros :
M E E E E R D E !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Amuse-toi bien.
Pascal"
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