"Amis", gilets jaunes, foutez nous la paix ! Vous voulez que
l'extrême-droite accède au pouvoir. Tant mieux. Vous aviez qu'à voter
Marine massivement en 2017. Grâce à elle, vous n'auriez plus les
fonctionnaires métèques à moitié étrangers dont je fais partie, vous
pourriez faire la chasse libre et rémunérée aux étrangers, vous pourriez
inciter vos enfants lycéens à casser les halls des lycées (de toute
façon, c'est ces salauds de profs gauchistes qui paieront les dégâts).
Allez, vite, la dissolution ! La
réouverture des camps ! Les gilets jaunes au pouvoir ! Et qu'on n'en
parle plus. Je suis fatigué depuis un mois d'entendre vos inepties. Ce
week-end, mais ce ne fut pas la seule raison, j'ai tenté de mettre fin à
mes jours par médocs mais j'ai échoué. Hélas. Un jour, je réussirai et
on n'entendra plus parler de moi. Et les gilets jaunes et leurs relents
de haine fêteront la disparition d'un de leurs opposants, un de ces
sales fonctionnaires au nom aux relents juifs et pas français bien de
chez nous, bien du centre de la France, la France profonde, celle qui ne
ment pas. Ce monde pue. Je n'y ai plus ma place.
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