mardi 4 octobre 2016

La peur du vide

Il m'arrive parfois d'être effrayé rien qu'à l'idée de passer ma soirée tout seul. Ce qui est bien embêtant puisque je passe toutes mes soirées seul. La peur du vide. Une peur panique et irrationnelle. Toutes les peurs sont plus ou moins irrationnelles. Celle-là l'est totalement. Jadis, pour combler la hantise du vide, j'avais l'alcool, la chopine, le plus basique des anxyolitiques. Mais je ne bois plus depuis un peu plus de trois ans. Alors, c'est comme un saut sans filet. J'ouvre la porte de mon appartement et je suis effrayé par ce silence qui y règne. Le soir, souvent, je mange en regardant la télévision ou plutôt en l'écoutant de façon distraite, pour avoir un bruit de fond, une compagnie. Je vais choisir de préférence les chaînes info parce qu'elles égrènent le temps qui passe (et accessoirement le temps qu'il fait). Je sais, c'est limite pathétique. En même temps, je sais aussi que nombreuses sont les personnes qui ont peur du silence et qui le comblent, qui par la musique, qui par la radio, qui par la télévision.

La peur du vide. Outre le vide de mon appartement, et singulièrement de ma chambre (j'ai presque peur de retrouver ma chambre après avoir éteint la télévision), il y a le vide en moi qui me terrorise. C'est bizarre, l'idée même de penser qu'on est vide à l'intérieur de soi et pourtant c'est une impression bien réelle que je ressens de plus en plus avec les années... Etre totalement vide. C'est grave, docteur ? Le début de la folie ? Ou au contraire un excès de lucidité ? Là aussi, je comblais jadis ce vide par la boisson mais également par une suractivité dispersée... C'est, j'imagine, le cas de beaucoup de personnes. On se noie dans telle ou telle activité pour ne pas avoir à penser. En même temps, la situation est différente quand on a charge de famille. On ne peut se permettre le luxe de sentir le vide en soi, il faut s'occuper de son foyer.

Le vide au fond de soi. Le vide autour de soi. La peur de la solitude et de l'isolement.

C'était la rubrique "ben, dis donc, le moral est au top en ce moment" !!

Je ne voudrais pas terminer ce petit texte sans chercher les mots qui riment avec vide histoire d'avoir la matière pour un éventuel poème sur le vide...

Vide
Bide
Ride
Le Cid
Acide
Les Atrides
Une bastide
Guide
Humide
Glucide
Lipide
Rapide

Moi, je dis qu'il y a de quoi écrire un poème sacrément surréaliste !!! Que les volontaires se dévouent. J'aimais jadis écrire de la poésie, j'en ai totalement perdu le goût et la capacité. A d'autres de prendre la relève.

C'est tout pour aujourd'hui. Je vous laisse chacune et chacun face à votre propre vide ou à votre trop plein...

A suivre.

lundi 3 octobre 2016

Objection !

Non, mais il va arrêter de pleurnicher le Superdoc, et de se regarder le nombril ?! Non mais !

Petit passage pour mon blog au hasard d'un moment libre dans mon emploi du temps... Vais-je encore parler de moi ? Certes. En même temps, un blog, c'est souvent ça... Je pourrais parler de choses qui m'intéressent en ce moment et il y en a...

Tiens, j'ai achevé la semaine dernière la lectures des "Aventures de Sherlock Holmes" de ce cher Conan Doyle... En fait, je les avais déjà lues quand j'étais ado mais je n'en avais aucun souvenir sinon que, semble-t-il, ça m'avait plu (j'ai retrouvé une liste, réalisée alors, des ouvrages de Conan Doyle que j'avais lus, avec mon appréciation). Je me suis régalé... Douze excellentes nouvelles que l'on lit avec grand plaisir... On est dans la mythologie absolue de Sherlock Holmes et de son fidèle associé, le docteur Watson. C'est le premier recueil des aventures du grand détective (après les deux premiers romans, "Etude en rouge" et "Le Signe des Quatre" que j'ai relus l'an dernier). S'y mêlent mystère, atmosphère typiquement anglaise fin XIXème et une bonne dose d'humour. Je n'en dis pas plus. Outre que je ne suis pas très doué pour l'analyse littéraire, il faut conserver le charme de ses nouvelles et les découvrir par soi-même. Ce qui est sûr, et je me répète probablement, c'est que Sir Arthur Conan Doyle était un conteur né. On plonge dans une de ses nouvelles et on la lit d'une traite, surpris d'arriver (déjà !) à la fin.

A part ça, je réécoute toujours un peu de Bowie. Ce week-end, c'était la dernière compilation (en date... en effet, il semble qu'une autre, mais probablement sans inédits, soit programmée pour bientôt) : "Nothing has changed". Un des intérêts et atouts de cette compilation est qu'elle est réalisée dans le sens inverse de la chronologie habituelle : trois CD qui vont de 2014 à 1964. C'est l'occasion, une fois de plus, de constater la palette si large de cet artiste exceptionnel qu'était David Bowie.

Le week-end précédent, j'avais réécouté avec gourmandise l'avant-dernier album de Madness : "The Liberty of Norton Folgate". Est-ce leur meilleur album ? Je ne sais pas. Toujours difficile de dresser un palmarès. En tout cas, c'est un disque fabuleux avec des chansons exceptionnelles, notamment la chanson titre, morceau fleuve d'une dizaine de minutes...

Voilà pour les dernières nouvelles du moment. J'y suis arrivé, je n'ai pas parlé (trop) de moi...

Portez-vous bien et à bientôt pour de nouvelles aventures !