mercredi 23 avril 2014

Aux Bourbons... ou... mes premiers pas au cinéma !

Chères toutes, chers tous, 

J'écrivais précédemment que j'avais fait un casting dans le lycée où j'exerce (le Lycée Madame de Staël de Montluçon) pour un second rôle dans le court métrage d'un élève de terminale option CAV (cinéma audiovisuel), Harold BRUCHET. Le tournage de la scène où je jouais a eu lieu début avril. Un moment très intéressant !

Le film, intitulé AUX BOURBONS, a été projeté au festival CINE EN HERBE de Montluçon mi avril. Il a obtenu le Grand Prix dans sa catégorie. J'ai été très ému d'assister à la projection, bien sûr parce que c'était la première fois que je me voyais sur grand écran (comme le dit mon collègue de philosophie qui s'occupe de Ciné en Herbe : "C'est bon pour l'ego !") mais surtout parce que c'était un moment magique que de découvrir ce film auquel j'avais cru, dont j'avais essayé d'imaginer à quoi il ressemblerait en lisant le script et dont j'avais participé au tournage de quelques scènes...

Mais assez parlé !

Voici le lien internet pour voir ce court métrage :

Palmarès 2014 de Ciné en Herbe :

mercredi 9 avril 2014

Normalité... anormalité...

Ce petit texte de réflexions sans prétention, jetées au hasard, en écho à mon message précédent sur le questionnement quant à l'anormalité supposée de l'acte d'écrire, ce petit texte donc, je le dédie volontiers à ma douce et tendre, qui m'encourage dans l'écriture (et qui elle même écrit ! et fort talentueusement et avec plus d'opiniâtreté que moi !), à Gérard (que je connais maintenant depuis plus de trente ans et qui m'a toujours apporté de bons conseils), à ma cousine Françoise (grande lectrice devant l'Eternel !) et à Laurent alias Saint-Jean (qui sait trouver les mots quand il faut). Je vais même me permettre d'outrageusement piller leurs propos et les échanges que nous avons eus ces derniers jours suite à mon message précédent et à la nouvelle "La Porte".

Tout d'abord, je suis content : jusqu'à présent, je n'ai pas eu d'écho défavorable ou négatif quant à "La Porte". Je ne parle pas de mon éventuel style mais du fond de la nouvelle. C'est quand même l'histoire d'un type qui saute par la fenêtre et je craignais les messages et commentaires sur le fait que j'avais décidément des idées noires, que c'était la preuve que j'étais quelqu'un de perturbé et tout et tout...

Et tout ça m'amène au coeur de mon propos... Cette peur de l'anormalité... Oui, je me répète, j'ai peur d'écrire parce que j'ai peur d'être anormal. Contrairement à ce que m'a écrit Gérard, je suis persuadé que pour beaucoup de personnes écrire n'est pas normal. Ce n'est pas forcément une maladie, une pathologie majeure, mais c'est quand même un signe de dérangement. Je reconnais que je suis influencé dans ma réflexion par le discours des psys qui est omniprésent dans la société moderne depuis quelques décennies et dans ma vie depuis un certain été 2008 (les plus "courageux" et les plus "anciens" lecteurs de mon blog se souviendront de ce "fameux" été 2008 où j'ai connu un "passage à vide" qui continue de me poursuivre, ne serait-ce que pour les assurances de santé puisque, depuis mon séjour - volontaire - à l'hôpital, je suis surtaxé et non couvert pour certains risques... et ce pour le restant de mes jours).. Oui, je culpabilise parce que j'écris. En même temps, écrire est devenu d'une banalité affligeante... Après tout, n'était-ce pas ce que j'écrivais dans la revue de presse du blog du CDI de mon lycée en octobre dernier, à propos d'un dossier de la revue Sciences Humaines : 

Sciences humaines 253 nous propose un dossier joliment intitulé "Ecrire, du roman au SMS" et part du constat que nos sociétés sont devenues "graphomanes"... Du tweet intempestif à la tentation littéraire, tout le monde écrit, partout, à tout âge, pour dire tout et n'importe quoi... Alors que l'on prédisait il y a vingt ans à peine la fin de l'écrit, l'inverse exact s'est produit : dans l'histoire de l'humanité, on n'a jamais autant rédigé qu'aujourd'hui...

Voilà que je me cite maintenant !

J'ai l'impression, depuis de nombreuses années, de ne pas être normal. Parce que j'écris, bien sûr. J'en ai déjà parlé, j'ai jeté la plupart de mes carnets intimes d'adolescence car je les considérais comme un signe de ma différence. Plus tard, j'ai tellement entendu dire, quand je proposais à certaines personnes mes textes, qu'il s'agissait d'élucubrations et d'autres termes bien moins polis et que je ne reproduirai pas ici, que j'ai caché en moi cette envie d'écrire et de "parler de moi". Je ne voulais pas gêner. Bien sûr, je me permets encore, de ci de là, d'envoyer un message collectif où je m'épanche mais, déjà, grand progrès par rapport à il y a quelques années, je n'ose plus (sauf après ivresse, ce qui n'est pas près de m'arriver de nouveau) appeler des relations ou des amis. J'ai toujours peur de déranger autrui avec mes petites histoires. Je me répète que je suis inintéressant pour autrui. Je ne veux pas déranger.

Comme beaucoup de monde (enfin, c'est ce que je me dis, mais probablement que je me dis ça pour me rassurer et me persuader que je ne suis pas si anormal que ça), je peine à trouver ma place dans la société actuelle. En bon "extrême centriste", terme qui me convient finalement au-delà de la boutade, je ne me retrouve ni dans "la vraie vie" de la "société de consommation"... vous savez, la publicité, le dernier smartphone nouvelle génération machin truc illimité, les vacances au soleil en été, le ski en hiver, la maison à crédit, la télé réalité, les chaînes infos et tout et tout... ni non plus dans "la bulle des intellos", cet espace un peu protégé et un peu "sectaire", les abonnés à "Télérama" et aux "Inrocks" qui n'ont pas la télé et écoutent "France Inter" doctement... Ni la culture de masse ni la culture refuge.

Du coup, je ne pratique ni les loisirs de l'élite ni ceux du "peuple"... Je n'ai pas leurs envies. Ou j'ai un peu des envies des deux. Et surtout je n'ai pas les bonnes envies au bon moment. L'impression d'être à ma place nulle part. Considéré comme un sale petit intello snobinard par certains et comme un gros abruti inculte par les autres. Les deux propositions sont d'ailleurs probablement toutes deux un peu vraies et ne sont finalement pas contradictoires !

Et, là où j'aggrave mon cas, c'est que je n'ai pas envie de choisir. Eternel extrême centriste (je me répète !). Je ne veux pas choisir entre la culture de masse et la culture élitiste. J'aime regarder une bonne série (qui a souvent plus de fond qu'on ne pourrait le supposer de façon superficielle) et lire des revues spécialisées d'histoire des religions... C'est vrai que je cultive mon côté bizarre : je me souviens du regard un peu consterné d'un de mes anciens chefs d'établissement quand je lui avais dit que je collectionnais les atlas historiques. On sentait qu'il avait pitié de moi. Je collectionne les atlas historiques, je me plonge dans des séries télévisées avec délectation, et je ne sais plus où je voulais en venir avec ma démonstration... 

On pourra objecter qu'après tout "il n'y a pas de mal à se faire du bien"... Du moment que j'ai trouvé la ou les activités qui me font du bien, les passions qui me permettent de m'épanouir, de m'accomplir ! Tout va bien ! Je n'en suis pas si sûr. J'ai toujours peur d'être jugé sur mes passions que d'aucun(e)s jugeraient (jugeront) (ont déjà jugé !) dérisoires... Faire du bricolage, entretenir son jardin, pratiquer une activité sportive... ça, c'est utile ! Lire des livres, regarder des séries télés... c'est bien un truc de feignants, ça,  non mais !

J'irai plus loin. Je culpabilise à l'idée même de "me faire du bien". On pourra probablement voir là un vieux fonds de culture judéo-chrétienne (tout en sachant que toute société, toute religion est bâtie sur les notions de bien et de mal et certainement aussi de culpabilité), probablement également des bribes de stoïcisme mal digéré (ce qui n'est pas contradictoire avec le fonds judéo-chrétien) et bien sûr la peur des psys et de leurs jugements définitifs. Quand j'écris "psys", je pense aux médecins spécialisés, aux professionnels du secteur, mais également au personnel soignant en général et aussi à toutes les personnes qui font de "la psychologie de comptoir" (qu'il m'arrive également d'exercer)... Vous savez : partir de l'observation d'un geste ou d'une parole de quelqu'un et en tirer une conclusion définitive. Puisque je parlais plus haut de religion... J'ai plus peur d'être jugé par mes contemporains que par Dieu lui-même ! J'ai toujours été effrayé voire paralysé par le "qu'en dira-t-on"... Restes d'un provincialisme poussiéreux ? d'une éducation très "petite bourgeoisie du XXème siècle" ? Pas sûr. Je crois qu'on a toutes et tous peur d'être jugés. Or, notre société, que ce soit dans ses milieux élitistes ou dans le petit peuple, a élevé le jugement au rang de valeur cardinale. Pas une émission de télé réalité où on n'est pas noté. Et pour les étudiants la course au cursus universitaire à rallonge avec chaque année l'épreuve des examens et des concours. Il faut être com-pé-ti-tif !!! Et si vous n'êtes pas en course, vous restez sur le bas côté, en marge avant que d'être rejetés comme anormaux.

Qui est normal ? Qui est anormal ? Qu'est-ce que la norme ? Pour rester un instant encore dans le domaine de la psychologie et de la psychiatrie, il y a à peine vingt ans, l'OMS (Organisation mondiale de la santé) classait l'homosexualité dans les maladies mentales et la plupart des psychiatres expliquaient qu'un enfant de divorcés avait toutes les "chances" d'être "perturbé" dans son développement. En vingt ans, le nombre de personnes classées "bipolaires" a été multiplié par dix aux Etats-Unis, devenant même un "phénomène de mode" (toutes les "stars" du show-business font leur "coming out" de bipolarité), notamment parmi les adolescents. Autant de personnes, soit dit en passant, à qui l'on va prescrire à vie des médicaments.

Pour dépasser la "médecine" et l'industrie pharmaceutique, et retourner à la littérature, j'ai en tête un roman magnifique de Moravia : "Le Conformiste", l'histoire d'un homme qui cherche à se fondre dans la masse, dans une période trouble de l'histoire italienne... Je pense aussi à une nouvelle de Jean-Paul Sartre (je ne suis pas fanatique de Sartre mais ses nouvelles, le fameux recueil "Le Mur", sont un délice !) : "L'enfance d'un chef" ou le parcours d'un jeune homme dans les Années Trente... une dérive malsaine assez fascinante...

Recherche de la normalité, peur de la folie... Si j'ai une "monomanie" c'est bien celle là. Je rêve d'être comme tout le monde. Mais qui est tout le monde ?

Bonjour chez vous !

Post scriptum : 

Après avoir découvert "Les Emmurés" de Serge Brussolo, sur les conseils de ma collègue, un excellent polar inquiétant aux notes fantastiques (une journaliste en mal d'inspiration qui enquête sur un immeuble où furent emmurées vivantes une quinzaine de personnes...), je suis en train de lire "Shining", de Stephen King... Et je découvre la dérive de Jack, ancien professeur de littérature, apprenti écrivain prometteur mais en panne d'inspiration, un peu trop porté sur la bouteille, caractériel et colérique, doux comme un agneau entre deux inexpliqués accès de violence... Je choisis bien mes lectures ! Et ce n'est pas volontaire : j'étais parti pour lire un roman fantastique, "le" classique de Stephen King, et j'y trouve le portrait d'un homme qui sombre dans la folie... Mais je n'en suis qu'à la moitié de ce très addictif roman qui parle aussi d'un enfant lumière aux pouvoirs étranges et d'un hôtel quand même bien particulier...

vendredi 4 avril 2014

Ecrire est une faiblesse ?

L'acte d'écrire est-il une faiblesse ? un signe de dérangement mental ? la preuve d'une inadaptation sociale ? Voilà des questions qui m'agitent depuis quelque temps. Je me les posais déjà autrefois par rapport au fait d'écrire un blog, quelque chose entre le journal intime et le carnet de bord. Je me disais bien qu'il y avait un problème à exposer sa vie, ses réflexions, ses doutes au regard (et au jugement !) des autres. J'ai moult fois renoncé à continuer comme j'avais jadis détruit consciencieusement mes journaux intimes du temps de l'adolescence. Mais j'étais rassuré et encouragé par Gérard, tandis que d'autres personnes (comme Françoise ou Fred Thé) m'invitaient à ne plus "me livrer". En éternel centriste, j'ai renoncé à renoncer à mon blog (même si en 2007 j'ai failli le supprimer d'où le changement d'adresse internet) mais j'ai progressivement évité de trop me dévoiler et surtout j'ai arrêté d'y écrire, sinon par quelques messages épisodiques.

Voilà pour le blog. Ces derniers temps, je me suis repris au jeu de l'écriture. D'abord, une novella, "Premier rendez-vous", écrite le mois dernier... Quelque chose qu'on pourrait un peu rapprocher de l'autofiction, (terme aujourd'hui très à la mode) si l'on tient absolument à mettre une étiquette de genre. J'ai ensuite écrit une short story, "Inspiration", puis un texte hybride, "Ivresse". Tout ça en moins d'un mois. D'un côté, la joie de pouvoir écrire. De l'autre, une inquiétude grandissante. Tout d'abord, l'appréhension bien traditionnelle de la page blanche. Qu'écrire ? Que raconter ? Et comment ? Comme si on se mettait à soi-même la pression : regardez, j'écris des histoires... euh... en fait, je n'ai aucune idée de ce que je vais écrire ! Mais le syndrome de la page blanche est finalement sympathique et sans danger, surtout quand on n'a pas décidé de vivre exclusivement de sa plume (ou de son clavier !).

Non. La vraie terreur est ailleurs. Etre anormal parce qu'on écrit. Ecrire... D'abord, qu'est-ce que ça signifie ? Qu'est-ce que c'est que ce loisir égoïste et solitaire ? On imagine la personne non insérée socialement qui a besoin d'écrire pour créer des personnages et vivre par procuration.  Après tout, si j'écris, c'est que je ne vais pas bien. CQFD ? Et si écrire était tout simplement un loisir comme un autre, un plaisir tout aussi respectable que la peinture, la danse de salon ou le point de croix ? Après tout, et c'est un de mes regrets, je ne sais pas dessiner ni jouer d'un instrument. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Mais, outre que je ne voudrais pas me contenter de barbouiller, je manque désespérément de patience. Et le dessin ou la pratique d'un instrument réclament de cette qualité dont je suis totalement dépourvu.

Alors, il faut que je m'y fasse. Je ne pourrai jamais dire autour de moi : je gratte un peu la guitare pour me détendre en rentrant du boulot ou je me réfugie dans mon grenier (ça tombe bien, je n'en ai pas !) le samedi après-midi pour dessiner... Non, moi, pour me détendre, j'écris des petites histoires... Je m'en suis bien rendu compte hier soir... Pas d'envie de lire, pas d'envie d'écouter de la musique, pas d'envie de regarder la télé... Tiens, je vais écrire une petite histoire... Et je reprends mon petit cahier et c'est reparti... Je ne sais pas où je vais mais j'y vais et une petite heure plus tard je m'amuse à la lecture de cette sombre historiette qu'est "La Porte".

Tant pis. Un médecin psychiatre ou toute personne bien intentionnée pratiquant la psychologie de comptoir pourrait expliquer que ça me fait du bien d'écrire (genre une alternative à l'ergothérapie pour intellectuel allergique aux tâches manuelles) ou qu'au contraire c'est un loisir malsain qui désocialise celui ou celle qui le pratique, que le fait que je me remette à écrire prouve que... "j'ai quelque chose à me prouver"... ou pire encore... c'est le signe d'un dérangement profond. Après tout, se mettre à son bureau pour écrire (en plus sur un cahier !) une histoire, n'est-ce pas la preuve qu'il y a quelque chose qui ne va pas ? Et si j'avoue qu'il m'arrive parfois de me réveiller et de réfléchir à une phrase... Bon, je n'en suis pas encore à sacrifier une nuit de sommeil à l'écriture de quelques pages. Mais la question se posera peut-être un jour... L'acte de création a quelque chose d'obsessionnel. Dans une société où la norme est de plus en plus pressante, le fait d'avoir une passion un peu différente, un peu prenante, un peu à la marge, n'est-ce pas un signe qu'on se met en retrait de cette société ? Après tout, le mot même de "passion" vient du mot "souffrance", "pathos" en grec... Sacrés Grecs ! Alors, être passionné, c'est être malade mental ? 

Tant pis (bis). J'ai décidé d'assumer. Non, je ne pratique pas la danse de salon (mais j'ai jadis pratiqué les danses traditionnelles). Je ne joue pas d'un instrument de musique même si j'ai autrefois tenté d'apprendre à jouer du piano puis quelques années plus tard de la vielle à roue. Je ne peins ni ne dessine sinon pendant une réunion interminable. Je ne suis pas grand amateur de sport sinon un peu d'entretien musculaire. J'aime bien lire (mais je ne suis pas un gros lecteur !). Je n'écoute presque plus de musique. Je regarde beaucoup d'émissions télévisées : films, séries, débats, documentaires... Et, depuis un mois, je me régale à écrire des histoires. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Après tout, faut-il avoir une réponse à tout ? J'écris et j'aime ça. Alors il est bien possible que je continue à envoyer quelques petits textes, quelques short stories... Je vous demanderai d'être clément(e)s avec moi et de ne pas me juger, pas trop. Et surtout ne me dénoncez pas à un psychiatre. Il me ferait enfermer pour pratique de loisir malsain et marginal... Remarquez, si on m'enferme avec un stylo et un cahier... Mais je ne crois pas que ça serait le cas !

Dernière angoisse qui me saisit depuis un mois : la peur de "prendre la grosse tête". Alors, si jamais vous me trouvez génial, ne me le dites jamais. Bon, jusque là, personne ne me l'a jamais dit. Et si vous me trouvez nul, ne me le dites pas trop brutalement. (Pas comme jadis certains lecteurs de mon blog qui m'avaient invité à me suicider plutôt que de continuer à écrire.) Un excellent remède contre la grosse tête est d'aller un peu sur internet ou dans la presse lire les critiques de n'importe quel livre ou quel film qu'on a aimé... Voir comment un auteur ou un réalisateur peut être démoli en quelques instants... Bien sûr, il faut relativiser la critique. Mais celles et ceux qui vont diront que la critique ne leur fait rien, ne les croyez pas. De même, les compliments font plaisir et si on écrit c'est aussi pour plaire. Je dois accepter que je suis un peu coquet ! Flattez-moi, j'adore ça ! Mais pas trop non plus !

Alors voilà. J'écris. Tant pis si c'est un hobby qui peut paraître (notamment à mes propres yeux) prétentieux et dangereux pour mon équilibre et mon moral. Et tant pis (décidément j'aime cette locution !) si c'est un loisir totalement dépassé à une époque où lire est quand même devenu un loisir considéré comme vraiment vraiment ringard. Ringard donc, désaxé et prétentieux... Tout pour plaire ! J'adore !

A suivre...