jeudi 31 janvier 2019

Je m'excuse d'être chrétien...

Ma réaction (épidermique) à un article-interview d'Olivier Roy nous expliquant que les valeurs occidentales et chrétiennes ne coïncident plus...
 Dommage. On peut pas le lire. Faut s'inscrire. En même temps, j'avoue en avoir parfois un peu marre (être lassé, pardon) qu'on se fasse constamment engueuler quand on est chrétien. La laïcité, c'est aussi accepter les religions, toutes les religions, y compris le christianisme, même si on est athée militant. Et ce regard de mépris par toute la société française est lourd à porter au quotidien. On doit s'excuser d'être croyant. On est rejeté par les intellectuels. On est accusé de voter à droite (tous les cathos ne sont pas derrière Wauquiez et tous les protestants ne soutiennent pas Macron). On est traités de malades mentaux par des gens comme Onfray qui considèrent que le fait de croire est comparable à une névrose... C'est lourd au quotidien à vivre. Je n'ai pas la chance d'être un athée intelligent. Je suis croyant, ça ne m'empêche pas d'être syndiqué, de me battre pour les minorités et pour l'éradication de la pauvreté. Je dirais même : au contraire. Mais je n'en tire aucune gloire. « Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. » Mt 6, 3-4. Une citation qui vaut qu'on soit croyant ou athée. A mon humble avis. Les valeurs chrétiennes ne sont pas répugnantes. Elles ont construit l'Europe et plus largement la Méditerranée.

mercredi 23 janvier 2019

jeudi 10 janvier 2019

Le piège du gouvernement se referme ?

Alors, reprenons... Après la "trêve des confiseurs" (jolie expression, créée par des journalistes au début de la IIIème République), le retour de la violence dans la rue (avec le mythe du héros boxeur face aux flics et l'intrusion dans un des ministères soi-disant les mieux gardés de France...), place au grand débat... Et, première annonce du gouvernement : on ne reviendra pas sur l'ISF (ça, on le savait déjà) mais, dans notre grande générosité, "on vous comprend, gilets jaunes, vous voulez des victimes expiatoires", on va maintenir la taxe d'habitation pour "les 20 % les plus riches". J'ai ainsi découvert, à titre personnel, que je faisais partie des "20 % les plus riches"... et également "privilégié", puisque fonctionnaire d'Etat... catégorie particulièrement visée par le gouvernement qui veut réduire drastiquement le coût de la fonction publique d'Etat. Le gouvernement n'osera pas toucher à l'hôpital, ni aux policiers (il en a besoin pour maintenir l'ordre), ni à l'armée (il a déjà amputé suffisamment son budget, entraînant la démission du chef d'état-major à l'été 2018). Pour ce qui est des collectivités territoriales, l'Etat n'a pas la main et il ne veut pas se mettre à dos plus longtemps les élus locaux, dont il a grand besoin dans le grand défouloir que promet d'être le "grand débat". Reste l'Education nationale, et plus singulièrement le Second degré (collèges + lycées), particulièrement mal aimé par les gouvernements successifs, qu'ils soient de gauche ou de droite d'ailleurs, qui ont toujours eu un faible pour les institueurs... pardon... les professeurs des écoles... mais n'ont jamais aimé les "profs"... ces indisciplinés individualistes sursyndiqués par rapport au reste de la population...
Voilà de quoi se défouler. Ce sont des "privilégiés" : ils font partie, pour leur majorité d'entre eux, après un début de carrière difficile (mutations et salaires pas très élevés), des "20 % les plus riches"... L'expression n'est pas anodine. A l'heure où, y compris parmi les enseignants, on a critiqué (à juste titre ?) le salaire de la présidente nommée du grand débat, méfions-nous... Après avoir critiqué les salaires de la haute fonction publique, le "petit peuple des gilets jaunes" ne va pas tarder à critiquer les salaires de la moyenne fonction publique... Et quand je vois tous les profs se précipiter dans le mouvement des "stylos rouges", dont on ne sait pas d'où il vient (encore une émanation de l'internet...), et se plaindre sur les réseaux sociaux de leurs "difficiles conditions de vie"... je me dis qu'on est en train, sans s'en rendre compte, de jouer le jeu du gouvernement, de jeter de l'huile sur le feu, de donner le bâton pour se faire battre... Attendons-nous à entendre : "Vous faites partie des 20 % les plus riches, de quoi vous plaignez-vous ?" On n'a pas encore mesuré l'onde de choc de cette expression...
Que nous réservent les mois qui viennent ? Encore des "actes" chaque samedi avec les partis politiques d'opposition qui courent après les "gilets jaunes" pour tenter en vain de les "récupérer" ? Encore un encouragement à la violence sur les réseaux sociaux ? La tentation d'une "reprise en main" et le retour du "parti de l'ordre" appelé par les voeux d'une partie de la population qui a peur du désordre actuel ? Souvenons-nous de la fin de mai 1968 : la dissolution suivie de la plus écrasante majorité qu'un pouvoir en place n'ait jamais eu... L'opposition d'alors n'a pu accéder au pouvoir que plus de dix ans plus tard, et en structurant. Aujourd'hui, l'opposition de gauche est totalement dispersée et explosée. Quant à l'opposition d'extrême-droite, elle se porte très bien et elle attend tranquillement, en comptant les points...
En conclusion, je sais qu'à titre personnel je n'irai pas prendre part au "grand débat". Je ne suis pas à l'aise à l'oral et j'ai trop peur des lobbyistes et des orateurs partisans qui sauront pervertir les débats. De toute façon, comme on dit dans ces cas là, "vous avez vos questions, nous avons nos réponses". Si j'étais cynique, je dirais que le gouvernement a déjà ses synthèses de prêtes et que parmi les réponses qu'il apportera à la vindicte populaire, il y aura une suppression drastique de postes dans la fonction publique d'Etat, et particulièrement dans l'Education nationale. Après tout, comme disait jadis un ministre (dit de gauche) : "Il faut dégraisser le mammouth"...

mercredi 9 janvier 2019

Ma citation pour la nouvelle année

Ma citation pour la nouvelle année qui commence :

"Combattez toutes les fausses opinions, mais que vos armes soient la patience, la douceur et l'amour. La dureté fait du mal à l'âme de celui qui la pratique et la violence gâche les meilleures causes."

Saint Jean de Kenty


A l'occasion de cette nouvelle année, je vous présente de tout coeur mes meilleurs voeux pour 2019 ! Bonne et heureuse année pour vous et vos familles et vos amis et vos proches. Que du bonheur ! Et la santé !

Comme on dit en Corse : PACE E SALUTE !

Et, avec un peu de retard, une bonne Epiphanie aux "chercheuses et chercheurs" de Dieu !

Que la Paix soit avec vous.