lundi 29 janvier 2007

Mes interrogations...

Me revoici, non face à la page blanche, mais face à l'écran d'ordinateur, avec mes interrogations de trentenaire fatigué et un peu désorienté depuis quelque temps...

Tout d'abord, avant que de m'épancher (et de prêter le flanc à des commentateurs anonymes), je voudrais à mon tour rendre un petit hommage à l'Abbé Pierre, personnage hors du commun, à propos duquel tout a déjà été dit. J'appréciais notamment son côté constamment révolté, y compris à l'égard de Dieu puisqu'il aimait à répéter que la première chose qu'il demanderait à son Créateur lorsqu'il le rencontrerait serait : "pourquoi toute cette souffrance dans le monde ?" Les théologiens de tout poil (et de toutes religions) nous répondent que Dieu laissant les hommes libres c'est la liberté qui induit la souffrance... Quant aux fatalistes ils nous expliquent que "y a pire", "y a d'autres souffrances", "c'est comme ça". Non. C'est pas comme ça. Je n'accepterai jamais la souffrance et encore moins ces explications pour le moins foireuses. L'Abbé Pierre, tout abbé qu'il était, n'acceptait pas la souffrance comme principe constitutif du monde. Par ailleurs, dans le domaine des moeurs, il avait des idées progressistes et réalistes, par rapport au préservatif notamment (à partir du moment où l'on pratique la chose "il ne faut pas ajouter à la faute le crime" en ne se protégeant pas et en ne protégeant donc pas son ou sa partenaire) ; également dans le domaine (qui me touche à coeur) de l'Eglise Catholique : il était partisan du mariage des prêtres et de l'ordination de femmes. Je ne parlerai pas du combat de sa vie, d'Emmaüs (quel beau passage de l'Evangile de Luc !). D'autres l'ont fait, et mieux que moi. Par contre, le cortège des hommes politiques et de leurs hommages hypocrites fut particulièrement minable et vomitif...

A propos d'hommes politiques, l'un d'entre eux, qui n'était pas comme les autres, s'est éteint cette semaine également... Jean-François Deniau. Un homme remarquable. Un humaniste. Un navigateur. Un homme qui s'intéressait à la chose publique et y consacrait sa vie mais qui n'en était pas pour autant la caricature de politicien comme nous en voyons de plus en plus, notamment en ces périodes de campagnes électorales...

J'en viens à moi... Merci encore pour le soutien que vous m'avez apporté suite au courrier anonyme reçu il y a quelques jours sur mon blog. J'ai été très touché. J'avoue que ce qui m'avait fait le plus mal dans ce courrier était les reproches par rapport à mon père, à mes élèves et à mes collègues. Le fait qu'on me dise que je suis laid et gros ne me dérange pas. Je n'attache guère d'importance à mon physique et mon âme est effectivement relativement laide et je suis bien enveloppé. Par contre, qu'on me dise que je désespère mon père, que mes collègues ne peuvent pas me supporter et que mes élèves me trouvent prétentieux et odieux, ce fut assez éprouvant. Maintenant, je sais que ces propos ne viennent pas de quelqu'un qui m'est proche ou cher et ne sont pas vrais. Cette personne n'est pas allée parler à mon père ou à mes collègues et mes élèves.

A propos de mes parents... Vous savez la prison dans laquelle est enfermée ma mère... Samedi, je suis resté seul avec elle toute la journée pendant que mon père était en congrès à Paris. Au retour de mon père, elle lui a dit qu'elle avait apprécié cette journée avec moi et qu'elle me remerciait. Ces quelques mots, venant de quelqu'un qui justement a de la peine à trouver ses mots, m'ont tellement bouleversé. Chaque dimanche, quand je quitte mes parents, j'ai le coeur un peu plus déchiré. C'est comme ça. Je m'y ferai jamais.

Ma vie privée... La recherche de l'âme soeur est un chemin long et complexe et semé d'embuches. A celles et ceux parmi vous qui ont déjà trouvé quelqu'un, restez avec cette personne, aimez la, honorez la, et pas de bêtises. Parce que, quand on est seul, c'est pas facile, et retrouver quelqu'un, se remettre avec quelqu'un, c'est très compliqué. Pour ma part, depuis une douzaine d'années, j'ai tellement accumulé d'échecs que le jour où quelqu'un me dit qu'elle a des sentiments pour moi, qu'elle s'intéresse à moi, je ne peux y croire, j'ai envie de dire : c'est un gag ? où est la caméra ? mes amis t'ont appelée pour monter un canular ? Quand les choses s'emballent et que les sentiments se précisent, j'ai peur, peur que ça aille trop vite. On m'a tellement dit depuis des années qu'il ne fallait pas s'emballer, que le coup de foudre n'existait pas, que les sentiments étaient un risque pour la raison... Le jour où les sentiments se pointent à la porte, j'ai envie de fermer à double tour et j'arrive pas à croire que le schéma classique de la nana qui ne veut pas de moi, m'explique que je suis un adolescent attardé et fleur bleue, inintéressant et pas séduisant, bon gros copain mais certainement pas amant potentiel, ce schéma classique soudain ne fonctionne plus. Une personne me parle de sentiments, de sentiments forts... Je suis tout désorienté. Je n'ose y croire. J'ai peur d'y croire. J'ai peur des conséquences. Sommes-nous faits l'un pour l'autre ? Et que veut dire être faits l'un pour l'autre ? Elle est un peu plus âgée que moi, elle n'est pas du même monde social que moi (cadre dans une entreprise alors que je suis un petit documentaliste de collège), elle a trois enfants... Qu'est-ce qu'on ferait ensemble ? Mais la question n'est-elle pas : qu'est-ce que je ferais, et avec qui que ce soit... J'ai tellement intégré le fait que j'étais seul, que je vivrais seul et que je vieillirais seul, parce que j'étais inintéressant (en tout cas pour les choses de l'amour), que je ne sais plus quoi penser. Est-ce que mon destin n'est-il pas d'assumer mon célibat. Après ma rupture avec Sophie, j'ai mis près de dix ans à admettre que j'étais célibataire. Au moment où j'ai enfin accepté cet état, l'amour frappe à la porte et je ne sais si je dois rester sourd à la voix qui me dit de me lancer dans une aventure dont j'ai peur qu'elle m'entraîne loin. Et puis dans l'amour on est deux. Il y a l'autre. Si je me rends compte que ça ne peut marcher et qu'elle, elle m'aime, que faire ? Suis-je capable de perdre ma liberté, de sacrifier mon intimité, mon jardin secret ? J'ai jamais été porté sur les confessions... Marrant d'écrire ça sur un blog... Le blog ainsi que le forum m'ont aidé à m'exprimer... Mais c'est pas facile... Sur un écran, passe encore. En face à face, les yeux dans les yeux, c'est autre chose... Et surtout tout ce qui relève de l'intime. Là aussi, depuis tellement d'années, j'ai eu tant de fins de non-recevoir, y compris auprès de certains amis, quand je voulais me confier, j'avais tellement peur de gêner avec mes histoires de célibataire, de fils d'une mère malade, que je me taisais ou je me soûlais pour en parler... alors quand quelqu'un m'écoute, je suis déstabilisé.

Je ne sais pas ce que je vais faire. Je voudrais partir loin, très loin, le truc qui résoud rien mais, au moins, on voit de jolis paysage...

Voilà mes interrogations le 29 janvier 2007. Dans un peu moins de deux mois, j'aurai trente-sept ans, célibataire, sans enfant... Mon Dieu, que le temps passe vite ! Je serai peut-être au coin du feu (!) avec ma douce et tendre mais mon esprit auto-destructeur ou au contraire protecteur (le signal rouge qui me prévient des dangers...) m'aura peut-être dissuadé d'entraîner quelqu'un dans mes pérégrinations... La suite au prochain épisode.

vendredi 26 janvier 2007

Merci à toutes et tous

Petit mot pour dire merci à toutes et tous pour votre soutien après ce courrier "anonyme" sur mon blog qui m'a un peu bouleversé... J'ai été très touché de vos courriers... Je sais que je peux compter sur vous et c'est très agréable de savoir qu'on a des amis... Je le savais déjà mais là j'en ai eu plus que la confirmation. Merci. Merci.

Aujourd'hui, je ne serai pas très bavard. Tout d'abord, j'avoue être un peu fatigué... L'hiver probablement... Je suis une petite nature. Un peu de soucis aussi parce que, demain, je serai seul avec ma mère pendant que mon père sera à Paris et j'ai toujours un peu d'appréhension dans ces moments. Enfin, la grande nouvelle... J'ai rencontré quelqu'un. Oh, ce n'est que le début du début d'une histoire mais j'avoue que j'en suis tout bouleversé... On le serait à moins.

Alors je vous dis à bientôt "on the web" pour de nouvelles aventures.

Je pense fort à toutes et tous.

Jean-François

jeudi 18 janvier 2007

Mon ami anonyme...

Lorsqu'on décide d'écrire un blog on s'expose à être publié donc public... C'est la loi du genre, c'est la grande différence avec un journal intime que l'on garde pour soi et de très hypothétiques lecteurs. Le blog est un journal en ligne. Je préfère d'ailleurs parler de carnet de bord, de chroniques, plutôt que de journal intime, car il n'a rien d'intime... On expose sa vie (ou en tout cas ce que l'on veut exposer... la nuance est de taille !) aux lecteurs éventuels... Parmi ces lecteurs, il y a vous, mes amis, à qui j'ai donné l'adresse de mon blog et qui me faîtes le plaisir de venir me lire et parfois de me commenter... Et il y a des inconnu(e)s parmi lesquels(les) des personnes que j'ai pu connaître dans une autre vie et aussi des personnes qui tombent sur mon blog au hasard de leur "surf" sur le net... C'est le plaisir de la chose... Aussi parfois son désagrément...
Samedi dernier, le 13 janvier, j'ai reçu un commentaire sur un article publié le 8 décembre 2006, intitulé "Le Célibat Episode 2"... Voici ce commentaire...
Anonymous a dit...
et bien, tout celà est decidemment bien pitoyable... comprendrai jamais comment on peut afficher tout ça dans un mail.Jean-François, tu es laid, c'est tout. Tu fais chier tout le monde. Tu n'as pas de véritables amis et tes collègues ne peuvent pas te suporter. Tes élèves te trouvent prétentieux et odieux et tu despère ton Papa. Quoi faire?Mais arrange to! Remets toi en question!Maigris, "relook toi".... ou tire toi une balle...

J'ai laissé les fautes d'orthographe (on dira de frappe) telles quelles... Que dire ? Qu'écrire ? Si la personne est une personne proche, j'ose espérer que c'est de l'humour, du second degré... Remarquez, parait que qui aime bien chatie bien... C'est, de toute façon, les risques du net... Ma marraine de blogs, si je m'en souviens, fut victime d'attaques sur son blog en son temps. C'est un risque notamment quand on ne modère pas ses commentaires, ce qui est mon cas... Bah, un méchant commentaire, en un an et demi... Ce n'est pas la mer à boire...
N'empêche, c'est un peu rude... Pour le plaisir... Je reprendrai.
Je suis laid. Bon, ben, voilà. Moi qui me trouvais simplement banal et ordinaire. J'apprends que je suis laid. Laideur d'âme ou du corps ? Ou les deux ?
Je fais chier tout le monde... Je n'ai pas une telle prétention !
Je n'ai pas de véritables amis. C'est à eux de le dire pas à moi ni à monsieur ou madame Anonymous...
Mes collègues ne peuvent pas me supporter. Sont-ils tous hypocrites ?
Mes élèves me trouvent prétentieux et odieux. Well... Certains ne doivent pas beaucoup m'aimer, notamment lorsque je les renvoie du CDI parce qu'ils font du bruit. Pour les autres, je constate simplement qu'ils viennent souvent au CDI avec le sourire et me parlent volontiers. Ils sont à un âge où l'on ne pratique pas encore l'hypocrisie.
Je désespère mon père. La pire attaque. En plus, employer l'expression "Papa". Là, la personne savait qu'elle me blesserait immanquablement. Qui est donc cet anonyme qui va jusque dans les recoins de la douleur de ma situation familiale pour se permettre d'écrire ce qui n'est rien d'autre qu'une diffamation. Si je désespère mon père, j'aimerais que l'on m'explique pourquoi.
Arrange toi, remets toi en question, maigris, relooke toi. Bon, j'ai perdu plus de 30 kg en un an. Je n'en tire aucune gloire mais je crois que, côté efforts, je n'ai pas trop de leçons à recevoir.
Tire toi une balle... Je n'ai pas de pistolet. Une fois, j'ai eu l'opportunité de le faire, lors d'un raid pendant mon service militaire, en 1994.
Voilà. J'avoue avoir été refroidi à la lecture de ce commentaire peu charitable et plutôt blessant. Mais, bon, c'est comme ça. J'ai pris un risque en rédigeant un blog, surtout sans modération des commentaires... Je pense que, pour les semaines qui viennent, je mettrai ce blog en sommeil... Je remercie volontiers l'auteur anonyme de reprendre contact avec moi, d'abord pour me révéler son identité, ensuite pour détailler ses attaques... Comment sait-il autant de choses sur ma vie professionnelle et privée, sur les sentiments des personnes qu'il (ou elle) cotoie. Si tout cela n'est qu'un canular, qu'il (elle) me le dise. Sinon, ça s'appelle de la diffamation. Et, je le rappelle, un blog est public.

Enfin, bon, je dois être un grand naïf candide hypersensible... Je vous remercie de votre patience pendant la lecture de ces lignes et je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures.
Sur le forum que je pratique et que je continue de vous recommander, nous avions eu une ou deux fois des attaques de gentils commentateurs masqués mais, sur un forum, c'est plus courant. Et ces attaques étaient moins personnelles.
Cordialement,
Jean-François dit Superdoc...

mardi 9 janvier 2007

Bonne Année zéro zéro sept... deux zéro zéro sept...


Eh oui ! Une très Bonne Année 2007 à toutes et tous sous le signe de la James Bond Attitude...
Un petit message de "rentrée" pour vous envoyer mes meilleurs voeux de santé, bonheur, prospérité (carrément !), amour, amitié, réussite, etc...
Et surtout :
CHALEUR ! TENDRESSE ! CONTACT !
Un petit résumé rapide de mes deux semaines de congés de Noël... Elles furent surtout marquées par la maladie de ma mère qui progresse constamment et rend cette période de "fêtes imposées" assez douloureuse à vivre... Mais il faut faire avec. J'ai eu la joie de voir quelques jours ma Soeur (qui m'a offert un superbe petit guide sur la saga James Bond... 007 nous voilà !) puis ma Tante Mimi de Paris (l'inénarrable soeur de mon père qui sait donner des surnoms à tout le monde - moi, c'est le Tyranodon - et emploie un langage fleuri bien à elle à plus de 80 printemps passés...). J'ai passé deux jours à Clermont chez mes amis Fred et Fred... C'est bien d'avoir des copains qui portent le même prénom... C'est simple pour les conversations... Je connais plein de Fred, plein de Laurent, beaucoup de Christophe, de Jean-Michel et de Gilles...
En tout cas, ces vacances furent une longue errance de repas arrosés en soirées interminables devant la T.V. Quasiment pas de lectures ni de sport (les vacances de Noël voient, et c'est bien normal, la fermeture de nombreuses structures). Beaucoup d'insomnie, des crises de larmes, des crises de foie, des crises de foi aussi devant le défi de la maladie au quotidien...
Pour revenir à 007, la vision ou la redécouverte de nombreux James Bond passés à la T.V. m'ont fait prendre conscience combien certains étaient kitsch et poussaient loin les tonnes en effets spéciaux et complots multiplanétaires du méchant tout-puissant... que ce soit dans la période Sean Connery ("On ne vit que Deux Fois"... James en kimono : au top !), dans la période Roger Moore (le savoureux "Espion qui m'aimait" et le très fatigué "Dangereusement Vôtre"... avec la nostalgie de la chanson "A View to a Kill" des Duran Duran... toute ma jeunesse...) ou dans la période Pierce Brosnan ("Le Monde ne suffit pas"... des tonnes d'explosions, Sophie Marceau en méchante mais un film poussif...). Bref, je me rends compte que je préfère les Bond plus "réalistes", en tout cas avec un peu moins d'effets spéciaux et d'incohérences, plus proches du film d'espionnage. Je reste attaché à la période Timothy Dalton (tellement haï par la critique ou les fans), notamment "Permis de tuer", à l'unique opus de George Lazenby ("Au Service Secret de Sa Majesté" avec la délicieuse Diana Rigg) et bien sûr à la plupart des films période Sean Connery ou Roger Moore voire même Pierce Brosnan ("Golden Eye", avec la B.O. signée Bono et interprétée par Tina Turner, malgré quelques scènes un peu excessives, fut un spectacle extraordinaire qui ressuscita la série...).
En tout cas, tout cela me confirme dans l'idée que le nouveau Bond, "Casino Royale" (que j'ai revu avec Laurent puis avec ma Soeur), a vraiment su retrouver l'esprit de la série... Violence, exotisme, action, sadisme, espionnage, humour... Daniel Craig est un Bond très convaincant, encore frais... Je viens de finir la lecture du roman de Fleming (que Laurent m'avait offert), dans la nuit (!) et j'ai été étonné de voir à quel point le film était fidèle au livre. Bien sûr, l'action a été transposée et actualisée. Le roman se passe dans les années 1950 (donc en pleine Guerre Froide) à Royale les Eaux (ville imaginaire située en Normandie). On y trouve tous les ingrédients des Bond... M, Q, Moneypenny, Leiter, quelques gadgets... Le Chiffre est un homme sanguinaire à la solde des services secrets soviétiques mais il a utilisé la caisse d'un syndicat rouge pour ses propres opérations financières et il veut se racheter au Casino Royale... La scène de torture (qui fait si mal aux messieurs...) est rigoureusement la même ainsi que son étrange dénouement (Le Chiffre abattu d'une balle dans la tête par le sauveur providentiel). Quant à Bond, il tombe toujours amoureux de Vesper Lynd qui est ici un infame agent double, une taupe qui a trahi l'Occident parce que son amoureux est prisonnier des Communistes... Conclusion à ma lecture : le film est une excellente adaptation/transposition (et on attend le prochain opus !! "Risico", sortie prévue en 2008) et le livre m'a donné envie de lire les autres romans de Fleming, au parfum délicieusement suranné...
Voilà. C'était la Bond Attitude... Normal pour l'Année 2... 007 !
Sinon, eh bien, j'ai évidemment retrouvé avec plaisir le collège, les élèves, le centre de documentation et d'information (mon antre !), les collègues. Plaisir aussi de retrouver une vie au rythme plus sain après ces fêtes, période de surconsommation, d'hypocrisie généralisée et de réveillons sans fin... Mais, bon, c'est la "tradition" annuelle à laquelle tout le monde se plie, croyants, athées, agnostiques, païens... On peut éviter toutes les autres fêtes de l'année, on se sent obligés de participer à Noël et à la Saint-Sylvestre... Etonnant, non ? Sans oublier la galette des rois... au cas où qu'on aurait encore faim. En tout cas, c'est fini, on range les sapins, les horribles Pères Noëls pendus aux balcons (on va les rebaptiser Saddam... humour très noir...), les guirlandes électriques qui défigurent nos villages... Et on retourne à la vie, la vraie... Quoique... L'année qui commence, pour la France, s'annonce fabuleuse avec l'Election Présidentielle... A la fin il ne doit en rester qu'un(e)... Il (elle) sera l'Elu(e)... La France est vraiment un pays enfant en quête de père ou de mère, plutôt de mère en ce moment d'ailleurs... Enfin, on est partis pour cinq mois (six en comptant les législatives) bien peu passionnants avec tous ces candidats partis à la soupe à la queue leu leu et le plus fascinant c'est que la plupart des électeurs (y compris moi ?) croient que les élections changeront quelque chose à leur quotidien alors qu'on sait très bien que les hommes (et femmes) politiques ne sont que des marionnettes (cf. l'affiche du "Parrain") aux mains des financiers, présents uniquement pour amuser la galerie... Bon, vous m'excuserez mais moi je retourne à la lecture de mes romans policiers et de science-fiction, c'est plus amusant que cette actualité politique ennuyeuse et monotone...
Pour conclure ce message de la Nouvelle Année...
PACE E SALUTE !!!!