dimanche 14 octobre 2012

Le film du siècle

La preuve définitive que je ne serai jamais Steven Spielberg...

mardi 9 octobre 2012

Il était une fois... les illusions de jeunesse...

« La révolution n'est pas un dîner de gala ; elle ne se fait pas comme une œuvre littéraire, un dessin ou une broderie ; elle ne peut s'accomplir avec autant d'élégance, de tranquillité et de délicatesse, ou avec autant de douceur, d'amabilité, de courtoisie, de retenue et de générosité d'âme. La révolution, c'est un soulèvement, un acte de violence par lequel une classe en renverse une autre. »

(MAO)

Cette citation ouvre ce fabuleux film qu'est IL ETAIT UNE FOIS LA REVOLUTION et permet de remettre à leur place tous les utopistes qui rêvent de grand soir en imaginant que ce serait une partie de plaisir (j'ai fait partie de ces rêveurs dans mes jeunes années). Non, la Révolution, c'est du sang, de la violence, de la guerre civile. Quelle que soit cette révolution, quel que soit l'idéal de jeunesse auquel on aspire. Il y a trente ans, l'idéal était gaucho-marxiste, il a donné Mai 1968 (en France), des révoltes étudiantes un peu partout dans le monde, des "progrès" dans le domaine des moeurs mais aussi... "les années de plomb" du terrorisme gauchiste des Années 1970, en France, en Allemagne, en Italie, etc...

Aujourd'hui, pour beaucoup de jeunes, l'idéal révolutionnaire s'incarne dans l'Islam radical que les médias et les politiques font semblant de découvrir ou mettent sur le devant de la scène pour masquer les problèmes économiques (notamment) de notre société et de notre époque. Les "intellectuels" bien pensants font semblant de s'interroger : quoi ? comment ? pourquoi des "jeunes bien sous tous rapports" finissent par basculer dans "le terrorisme islamiste" ? Pour la même raison qu'il y a trente ans des jeunes de bonne famille se retrouvaient dans la Bande à Baader ou Action directe... Parce qu'ils sont jeunes et idéalistes. Et ça n'a rien à voir avec le "fascisme" ou le "nazisme" comme on l'entend trop souvent : le fameux "point de Godwin" qui veut que toute conversation sociétale bascule dans le comparatisme anachronique absurde avec la Deuxième Guerre Mondiale (on devient tout de suite un "facho", l'autre aurait forcément été "collabo", "on sait comment ça se termine", etc...). Non, c'est juste la simple et triste réponse au constat d'une jeunesse perdue... c'est tout simplement que cette jeunesse est désorientée. Il n'y a plus d'idéologies (en tout cas dans nos contrées Ouest-Européennes), il n'y a pas d'idéal, qu'il soit laïque ou religieux (et ce n'est pas des notions vagues et administratives comme "le vivre ensemble" ou "la gestion du groupe" qui vont faire rêver des jeunes de vingt ans !!), il n'y a plus de cohésion sociale (ce n'est ni un bien ni un mal, c'est l'évolution de notre société). Et ne parlons pas de l'absence d'avenir que l'on "propose" à cette jeunesse : crise économique, chômage massif, crise environnementale annoncée, et j'en passe et des meilleures [sans parler, car c'est un autre sujet, du fait que ces jeunes, comme nous tous d'ailleurs, sont bombardés de publicités permanentes et assommantes, que ce soit à la télé, sur internet, dans les transports en commun... etc...]... Alors, certains jeunes se précipitent dans ce qui leur paraît un idéal, un combat, une alternative... Et plus les "intellos" bien pensants diront que ces jeunes se trompent et qu'ils s'égarent plus le fossé se creusera entre une jeunesse désarçonnée et ces bien pensants qui furent pourtant il y a trente ou quarante ans des gauchistes convaincus, des révolutionnaires idéalistes voire des défenseurs des guerilleros que d'autres auraient appelé des terroristes.

Le problème est toujours le même. Les jeunes d'hier sont devenus les bien pensants d'aujourd'hui et ce sont les bien pensants de cinquante ans, pétris de certitude, qui gouvernent le monde et ont tout intérêt à ce que tout reste en place... quitte à faire croire que tout change... Souvenons nous de la fabuleuse citation extraite du GUEPARD : « Si nous voulons que tout reste tel que c'est, il faut que tout change ». Après tout, une révolution, en astronomie, c'est un tour complet voire un retour à la case départ. Pas étonnant que les gauchistes d'hier soient les gouvernants d'aujourd'hui (ou de la semaine dernière : on trouva autant d'ex-soixante-huitards exaltés chez Sarkozy qu'on en trouve chez Hollande, question de génération).

Alors, comme dirait un fameux révolutionnaire, Lénine, qui se méfiait comme la peste des gauchistes et ne voulait que des "révolutionnaires professionnels" (toujours se méfier des amateurs !) : QUE FAIRE ?

Je n'en sais fichtre rien. Je crois qu'on verra encore longtemps des jeunes se précipiter dans l'Islam radical. Puis viendra une autre mode, un autre idéal, parce que là aussi c'est une histoire de mode. Et, dans trente ans, des anciens fanas de Ben Laden se pavaneront sur les plateaux télé en ne comprenant pas l'idéalisme trouble et confus des jeunes de vingt ans des Années 2050...

En attendant, je suis quand même un peu surpris de l'emballement des gouvernants et des médias depuis quelques jours à nous convaincre de l'existence de "l'ennemi intérieur", cette cinquième colonne islamique qui gangrènerait nos banlieues et pervertirait notre belle jeunesse. Que cherchent-ils à faire ? A nous faire penser à autre chose qu'à la crise, au chômage de masse et tout et tout ? A tenter de provoquer une "union nationale" car, malheureusement, et c'est une leçon de l'Histoire, un des moyens les plus pratiques et les plus efficaces d'assurer la cohésion d'un groupe est la peur et la construction d'un "bouc émissaire".

Il y a probablement quelques "Islamistes radicaux" qui n'ont probablement d'ailleurs pas lu le Coran (comme les gauchistes terroristes des Années 1970 ne devaient pas avoir lu le Capital de Marx) dont certains rêvent de passer à l'acte. Il y a aussi et surtout toute une jeunesse qui ne sait plus où elle en est.

Et moi je ne sais pas où j'en serais si j'avais vingt ans aujourd'hui.

Et je pense qu'il est plus que temps pour moi de réécouter L'AGE IDIOT de Jacques Brel...

lundi 8 octobre 2012

Le retour de la revanche de la mission du doc !

Merci à ma douce et tendre pour cette photo prise 
un certain 22 septembre...
 Et petit clin d'oeil pour l'occasion à sa famille...


Bonjour tout le monde ! Ou bonjour tout seul d'ailleurs ! Depuis le temps que je n'ai pas mis à jour ce blog il ne doit plus y avoir grand monde qui soit passé lui rendre visite... Mon dernier "post" date de la mi juin... Nous voici en octobre... L'été est venu, l'été est reparti... Mon premier été dans mon nouvel appart, mon nouveau "chez moi", l'occasion d'apprivoiser mon nouveau cadre de vie...

Pas grand-chose de neuf au cours de l'été sinon que je n'ai pas tenu l'engagement qui était le mien de me remettre à lire des romans... Voilà maintenant plus d'un an que je n'ai pas lu de romans... Honte à moi ! Par contre, j'ai découvert une revue de géographie passionnante, l'occasion de découvrir l'actualité internationale (vous savez, celle dont ne parlent pas nos pauvres médias nationaux nombrilistes, obsédés qu'ils sont par les tweets de Valérie T., les discours de Jean-François C. et ses pains au chocolat ou la soi-disant menace terroriste qui submergerait notre hexagone étriqué...), par le biais d'articles clairs et courts (deux à quatre pages), toujours illustrés de cartes elles aussi claires et très parlantes. Cette revue s'appelle CARTO :
Je profite de l'occasion pour vous conseiller encore et toujours de regarder la splendide émission LE DESSOUS DES CARTES, qui existe désormais depuis une vingtaine d'années sur Arte (la SEULE chaîne sans publicité !), actuellement diffusée le samedi à 19h30 :

A part le fait que je n'ai pas lu de romans, l'été fut consacré à la redécouverte de quelques bons films, comme le sublissime IL ETAIT UNE FOIS LA REVOLUTION, pur chef d'oeuvre qu'on devrait faire voir à tous les amateurs de "grand soir" pour qu'ils réfléchissent un peu avant de prendre les armes pour faire la révolution... J'ai redécouvert le splendide UN TAXI POUR TOBROUK, un film concis qui n'a pas vieilli (bien au contraire !), superbe film de guerre, huis clos, road movie... un petit bijou plein d'Humanité avec des dialogues d'Audiard magnifiques et un quatuor d'acteurs exceptionnels. Toujours dans la rubrique "rediffusions", ma compagne et moi avons repris le visionnage de X-FILES, série qui décidément ne vieillit pas et sait alterner les épisodes du "grand complot", les intrigues fantastiques et les histoires plus légères...

L'été est passé, l'automne est arrivé, et particulièrement octobre, un de mes mois préférés...

L'automne et son climat certes pluvieux mais qui lui donne un petit ton si british... Et ça tombe bien puisque d'ici quelques jours sortira le nouvel opus des aventures du moins secret des espions britanniques, à savoir James Bond, et dans un mois paraîtra en France le nouvel album du plus britannique des groupes anglo-saxons, Madness...

Eh oui... Dans trois semaines, c'est la sortie de SKYFALL, le troisième James BOND avec Daniel Craig. Pour l'occasion, j'ai fait découvrir à ma compagne CASINO ROYALE (un film décidément magnifique ! pour moi le meilleur de la saga avec AU SERVICE SECRET DE SA MAJESTE) et QUANTUM OF SOLACE (qui, finalement, à la revoyure, est un "honnête" Bond, distrayant et efficace). Pour le générique, c'est l'excellente chanteuse Adele qui a été choisie... Je ne veux pas en savoir plus pour l'instant... Je ne veux pas être "spoilé" comme on dit de nos jours.

Le 12 novembre sortira en France le nouvel album de MADNESS, au titre assez bizarre à mon goût : OUI OUI SI SI JA JA DA DA... En fait, ce titre étrange provient des disputes incessantes au sein du groupe pour se mettre d'accord sur un titre d'album... Aux dires des fans qui ont déjà écouté tout ou partie de ce nouvel album, on ne retrouve pas la verve et l'énergie du fabuleux album de 2009 THE LIBERTY OF NORTON FOLGATE... Pour ma part, comme pour le nouveau Bond, je ne veux pas en savoir plus avant de découvrir tranquillement ce nouvel album le 12 novembre. Il sera temps alors de me faire une opinion, en sachant bien qu'elle évoluera forcément... et c'est tant mieux... Certaines chansons qu'on adore au premier contact se révèlent finalement décevantes sur le long terme et vice et versa... D'autres morceaux vous berceront toute une vie et on ne se l'explique pas... Dernier point à propos du nouvel album des Maddies : la pochette est signée Peter Blake, le monsieur qui avait réalisé la cultissime pochette de SERGENT PEPPER'S LONELY HEARTS CLUB BAND... Plus d'infos grâce au French Madness Info Service :

A part ça, quoi de neuf docteur ? Que de vieux, comme dirait l'autre (quel autre ?!). Je regarde la dernière saison des DESPERATE HOUSEWIVES en espérant que je ne saurai pas la fin avant de voir les épisodes en question (je vous en prie ! vous qui avez déjà vu la série, ne me dîtes rien !!!). C'est décidément une excellente série, parfois inégale, mais tellement drôle et qui a su aborder au fil des saisons tant de "sujets de société"...

Ma vie personnelle ? Tout va bien. Très bien même. Très très bien même. Les gens heureux n'ont pas d'histoire ? Au contraire. Mais on a peut-être envie de la garder pour soi et pour ceux qui sont proches et puis, c'est vrai, il n'est pas facile de raconter "les bons moments"... Contentons-nous de les vivre... Simple mais finalement ambitieux programme !...

Je vous souhaite à toutes et tous un bien bel automne !

Portez vous bien.