mercredi 16 septembre 2020

Un mercredi de septembre

 Et encore un mercredi, longue journée morne où je n'ai absolument rien à faire au boulot. Je m'ennuie... c'est peu de le dire ! Aucun travail, rien, rien, rien. Et à qui confier cette peur de ce vide qui m'assaille ? Je me vois mal dire à quelqu'un "j'en ai marre d'être payé à ne rien faire". Et pourtant c'est bien ce que je ressens. Ajoutons le bonheur du masque obligatoire et vous avez un tableau de moi-même, obèse de cinquante ans (ah ! on est loin de 2018), qui erre seul dans mon CDI en espérant que du travail va me tomber du ciel. En attendant, je tue le temps en regardant un peu FB et google actus. Mais c'est vite, très vite, lassant. Des collègues me suggéraient de lire. Pourquoi pas ? Mais je m'y refuse : je ne suis pas payé pour ça. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi je suis payé.

J'arrête de râler, j'arrête cette "introspection". Je vais essayer de trouver quelque chose à faire pour tuer le temps... A suivre.

mercredi 9 septembre 2020

Sortez masqués !


 

Ennui et peur du vide

 

Je m’ennuie et mon ennui me terrorise. Mais que faire ? L’introspection, j’ai déjà donné. J’aimerais avoir du travail à faire pour ne pas me retrouver des heures entières devant un écran d’ordinateur désespérément vide. J’ai peur du vide, du temps vide, de ma vie vide.

Aidez moi, mon Dieu, à donner un sens à ma vie. A combattre ce vide enivrant et obscène.


vendredi 4 septembre 2020

Un silence assourdissant

 J'ai décidé de me taire. Ah ! Enfin ! Le pire, c'est que tout le monde s'en fout. Qui passe encore jeter un coup d'oeil à ce blog ?! Maintenant, les gens vont sur "les réseaux sociaux" où le moins que l'on puisse dire est que la bienveillance est rarement de mise.

Non, sérieusement, après des mois, voire des années, un peu "compliqués" (deux passages aux urgences en quatre mois l'an dernier, dont l'un se finissant par un séjour d'une petite semaine en H.P.), j'ai envie de me taire et d'écouter les autres. J'en ai assez de l'auto-évaluation, des retours en arrière, de l'analyse du passé. En termes plus fleuris, je ne veux plus remuer la merde... Eh oui, c'est fleuri : je vous avais prévenu(e)s !

Au cours de ces années qui m'ont vu reprendre progressivement du poids et aussi me "suicider socialement", au moins jusqu'à un certain point, j'ai passé mon temps à tenter de comprendre "pourquoi". Maintenant, je jette l'éponge. Je me contenterai désormais de (sur) vivre.

J'avoue être fatigué et choqué de ces mois où j'ai perdu la plupart de mes amis ainsi que mes illusions sans oublier mes habitudes (addiction aux anxiolitiques...). Moi qui étais (re) devenu un "grand sportif" , je peux désormais à peine me mouvoir tellement je suis (re) devenu gros et gras. C'est triste. C'est la vie. Je ne vais pas me lamenter sur moi.

J'ai décidé de me taire.