jeudi 27 mars 2008

Jeux Olympiques Pékin 2008

D'ici quelques mois auront lieu les Jeux Olympiques à Pékin. La Chine n'est pas vraiment un exemple de pays respectant les droits de l'homme... Les violations sont nombreuses et variées, que ce soit en ce qui concerne la liberté de la presse ou le respect des minorités, sans parler de la peine de mort toujours abondamment pratiquée et la torture monnaie courante. Les Jeux Olympiques sont censés être un moment de concorde, de trêve, d'amitié entre les peuples... C'était en tout cas l'esprit des Jeux antiques et l'idée que s'en faisait Pierre de Coubertin lors de la création des jeux modernes il y a un peu plus d'un siècle. Bien sûr, il y a l'argent qui a "envahi" le sport (comme le reste de la société). Bien sûr, il y a la Realpolitik qui veut qu'on doit fermer les yeux face au plus grand marché du monde, la Chine. Bien sûr. N'empêche...
Si le sujet vous intéresse et que vous souhaitez en savoir un peu plus que ce que nous disent (ou ne nous disent pas) les médias nationaux, si vous souhaitez "agir" à votre petite échelle, je vous invite à vous rendre sur le site de Reporters sans frontière :http://www.rsf.org/
Pour signer la pétition demandant la libération des journalistes, cyberdissidents et militants des droits de l'homme détenus en Chine :http://www.rsf.org/article.php3?id_article=2196
Pour signer la pétition en soutien au Dalai-Lama et au peuple tibétain (attention, page en anglais) :http://www.avaaz.org/en/tibet_end_the_violence/98.php/?cl_tf_sign=1

Drapeau tibétain

Symbolique du drapeau tibétain :

1. Le triangle blanc au centre représente la montagne enneigée et symbolise le Tibet connu sous le nom de Pays de Neige.
2. Les six rayons rouges symbolisent les six tribus originelles du Tibet.
3. Les rayons alternants rouges et bleus foncés symbolisent la détermination des deux déités protectrices du Tibet de défendre les traditions spirituelles et séculaires du pays.
4. L'une des déités protectrices, Nechung, est colorée en rouge, tandis que l'autre, Sri Devi, est colorée en noir.
5. Le soleil symbolise la liberté ainsi que le bonheur spirituel et séculaire dont jouit le peuple du Tibet.
6. La posture vaillante des deux lions des neiges symbolise la victoire complète de la politique spirituelle et séculaire du Tibet.
7. Les trois joyaux flamboyants tenus haut par les deux lions symbolisent la révérence du peuple tibétain envers les trois sources de refuge spirituel, soit le Bouddha, sa loi et la communauté monastique.
8. Le motif circulaire à deux couleurs, tenu par les lions, symbolise l'adhésion volontaire aux dix vertus divines et aux seize codes de la morale humaine.
9. Le contour jaune symbolise l'épanouissement perpétuel du Bouddhisme dans toutes les directions.

[D'après le site http://www.tibet-info.org/ ]

Les toilettes contre-attaquent !!!


Eh oui, on peut être un soldat de l'Empire Galactique et avoir des besoins naturels...
[Merci à ma cousine Françoise pour avoir découvert cette photo fabuleuse !]
Je profite de l'occasion pour évoquer la Convention Star Wars 2008 de Cusset. L'invité d'honneur est Peter Mayhew, alias Chewbacca himself !!!
Comme chaque année, la Convention aura lieu à l'Espace Chambon.
Cette année, c'est également le 10ème anniversaire de cette Convention qui séduit chaque année plus de monde.
La Convention aura lieu :
le samedi 26 avril de 14h à 19h
le dimanche 27 avril de 10h à 18h.
Pour plus d'informations, vous pouvez vous rendre sur le site des Héritiers de la Force, les organisateurs de la Convention :
Plus que jamais... Que la Force soit avec Vous !

vendredi 21 mars 2008

Dîtes "38" !...


Voilà. On y est. C'est le printemps. D'ailleurs, on s'en était tous aperçus. Alors qu'on a eu un temps printanier (justement) tout cet hiver, voilà qu'après les giboulets et un peu de neige, aujourd'hui, Vendredi Saint, on a un temps de Toussaint. Gageons (c'est d'ailleurs "prévu" par nos amis météorologues qui ne se trompent jamais...) que pour Pâques nous allons avoir un temps de Noël. Bref, y a plus de saison ! (la ! hi ! oh ! rajouterait Dutronc)
Enfin, c'est le printemps, et donc c'est le temps de mon bilan annuel... vous connaissez ma passion pour les bilans d'étape, pour savoir régulièrement où j'en suis... Je devrais d'ailleurs penser à faire le bilan des pneus de ma voiture et de la pression d'huile... mais je m'égare... J'aime bien les bilans et, même si je m'en cache un peu, j'aime bien les chiffres, les dates, les événements qui ponctuent nos petites vies... Demain, j'aurai 38 ans... Je n'écris pas ce message pour attendre vos voeux de "bon anniversaire"... Non ! Non ! Quoique... Je suis comme tout le monde... J'aime bien qu'on pense à moi...
Avant de passer à mes bonnes résolutions (je suis pas très original, je vais reprendre certaines résolutions proposées en janvier pour l'An Nouveau !), petit résumé des dernières semaines... Au travail, tout va toujours aussi bien, des élèves adorables, des collègues formidables, plein d'activités au collège... Y a qu'à regarder le blog du collège pour s'en rendre compte... Côté activités de loisir... Toujours autant de plaisir à me rendre à ma salle de sport... Au badminton, le plaisir de retrouver chaque jeudi Françoise mais je gagne moins qu'il y a un mois... Avec La Nouvelle Rampe, nous avons eu la première lecture de "Chat en Poche", une pièce de Feydeau... C'est reparti ! Côté vie familiale... C'est pas la joie mais j'ai pas vraiment envie d'en causer... Côté vie privée, c'est le bonheur le plus total mais j'en causerai pas des masses non plus... Comme certain(e)s d'entre vous le savent, j'ai rencontré quelqu'un et depuis plus d'un mois c'est le bonheur absolu... Je l'ai déjà écrit précédemment, elle est prof de maths (mille excuses à tous les littéraires de mes relations !), elle a 38 ans, elle adore lire et écrire, elle est amoureuse de la Bretagne, elle est optimiste, douce, attentive et patiente (avec moi, il vaut mieux...), elle aime nager, elle apprécie les petits plats et sait les réaliser... Et surtout, surtout, je l'aime. Je n'en dirai pas plus.
Venons-en à mes résolutions pour mon 39ème printemps... Eh oui, entre 0 et 1, j'ai vécu une première année... J'attaque donc ma 39ème année...
Respecter une certaine hygiène de vie... Limiter fortement la consommation de tabac, boire en quantité modérée et raisonnable, faire du sport régulièrement. Mais également prendre soin de ma petite personne... pas toujours facile... Cela passe notamment par ce fameux "travail sur soi" cher aux psychanalystes... "Connais-toi toi même" disait un certain Socrate. Un certain Jésus disait (c'est d'actualité en cette Semaine Sainte) que les deux commandements essentiels étaient d'aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée, et de toute sa force... mais aussi aimer son prochain comme soi-même. Comme soi-même... Donc il faut s'aimer soi-même pour pouvoir aimer autrui...
Etre curieux et ouvert... Essayer de prendre un maximum de temps pour lire... En ce moment, après avoir découvert Fredric Brown (excellent auteur de polars et de S.F.), je suis dans une grande période Sherlock Holmes... Je compte bien aussi (enfin !) parcourir mes trois années de collection de la revue "Histoire & Religions" qui prend la poussière au pied de mon lit... Et j'ai tant et tant de livres à lire... Mes romans "Star Wars", les "James Bond", quelques Agatha Christie à l'occasion, les livres que me prête ma douce et tendre, le Manuel d'Epictète que m'avait offert Fred de Ceyrat, quelques pages de la Bible que je brûle de relire, nombre de bandes dessinées... Et il y a les films comme le prochain James Bond et le retour d'Indiana Jones en compagnie de Marion alias Karen Allen dont j'étais amoureux quand j'avais dix ans... Côté séries, un collègue de maths (décidément !) me réapprovisionne actuellement en "X-Files"... Dans la série événéments à venir... la Convention Star Wars de Cusset fin avril avec Chewbacca en vedette. Et le Salon de l'Illustration et du Livre Jeunesse de Moulins fin mai...
Avoir un regard positif sur les gens et le monde... En tout cas un regard pas (trop) négatif. Eviter le cynisme. "Rester jeune" comme dit un texte célèbre, "tâcher d'être heureux" comme en dit un autre... Celà vaut pour ma vie privée et familiale, pour ma vie professionnelle mais aussi pour ma vie de citoyen... Au vu du monde qui tourne parfois bizarrement (c'est une litote), la tentation est grande de dire "société de merde", "tous pourris", "tout est foutu"... A ce propos, dans mes résolutions de nouvelle année, j'avais dit que j'essaierais de ne pas m'énerver en regardant Sarkozy à la T.V. Ben, c'est plutôt lui qui s'énerve... Pour ma part, j'aurais plutôt envie de rire désormais... En même temps, l'exercice du pouvoir n'est point chose aisée... certes !... mais... il l'a bien voulu...
Enfin... "last but not least"... Je me permettrai de citer Gérard (qui répondait lui-même à un de mes textes) : "vivre le présent et l'habiter pleinement sans se projeter dans un hier qui n'est plus, ni un demain qui n'est pas encore". Profiter pleinement de chaque jour. Vivre pleinement cet amour qui me tend les bras et tenter d'apporter tout le bonheur possible à ma douce et tendre, à mes amis, à mes collègues et élèves, mes parents, ma soeur (qui passe elle aussi un cap... le jour de Pâques...), ma famille.
Joyeuses Pâques à toutes et tous.

lundi 3 mars 2008

Nostalgie, quand tu nous tiens...

Voilà quelques jours j'ai eu un grand moment de nostalgie... En fait, si j'ai un mal bien présent, c'est cette nostalgie qui souvent m'envahit... Je ne pense pas être spécialement mélancolique et je n'ai pas de caractère particulièrement dépressif. Par contre, j'avoue avoir plus qu'un penchant pour la nostalgie... un état étrange que la nostalgie... mélange de rêves et de souvenirs... un passé qu'on reconstruit perpétuellement jusqu'à en faire un "Autrefois Idéal", un Age d'Or dont nous parlaient les Anciens... Littéralement, la nostalgie, c'est la souffrance en attente du retour. Elle désigne et la tristesse causée par l'éloignement du pays natal (réel ou supposé voire reconstruit) et le regret qu'inspire un passé révolu... Ulysse, après dix ans de guerre et dix ans d'errance, rentre enfin au pays... D'autres ne rentreront jamais et erreront perpétuellement. Dans certaines traditions, croyantes ou athées, la vie est comme un voyage, un pélerinage sans espoir de retour et où tout va de mal en pis, l'inverse d'un "long fleuve tranquille". On se raccroche alors au temps heureux de "jadis" et l'on se demande où sont passées les neiges d'antan...
J'ai donc eu un accès de nostalgie comme il m'en arrive parfois, l'envie de chercher refuge dans un passé qui s'il n'était pas glorieux ne m'était pas inconnu, comme si la peur du présent voire de l'avenir m'incitait à replonger dans mes souvenirs que je reconstruis jour après jour... A cette occasion, comme bien souvent, j'ai constaté combien les musiques qui m'inspiraient le plus de nostalgie étaient généralement des airs gais ou supposés tels. Une musique naturellement triste, mélancolique, lancinante, ne m'inspirera pas. Un air léger et enlevé m'entraînera vite dans la rêverie et le voyage dans un passé imaginaire... C'est pour cela que j'aimais un groupe comme Madness, un rock sautillant, limite gentillet pour certains, mais avec au fond une telle noirceur, et cette peur du temps qui passe... "Tempus fugit"... Le temps fuit ! Tictac... Tictac...
Pourquoi cet accès (excès ?!) de nostalgie ? Outre que je reconnais un penchant naturel à ce sentiment, il est également dû à un changement dans ma vie. J'ai fait une rencontre. Je n'en dirai pas beaucoup plus. Nous avons fait connaissance depuis quelques semaines et sommes ensemble depuis les congés de février... Elle aime l'écriture, la littérature mais est prof de maths... Je n'en dirai pas plus, parce que ça ne vous regarde pas, non mais ! Comme dit le fameux adage, "pour vivre heureux vivons cachés". Par ailleurs, l'expérience désastreuse de l'été dernier m'incite à une certaine prudence, une certaine retenue... Pas forcément une retenue dans mes sentiments (j'en serais probablement incapable)... il est difficile de ne pas "s'emballer" dans de telles circonstances... Non, plutôt une retenue à "trop en parler"... un peu comme par superstition, quand on dit "ne parle pas de malheur"... En outre, plusieurs d'entre vous à qui j'ai annoncé ma liaison m'ont dit de faire attention, de garder un minimum les pieds sur terre... Ils se souviennent de l'état où je m'étais retrouvé en juillet de l'an dernier, état se prolongeant jusqu'au début de l'hiver... pour une histoire de trois semaines... c'était cher payé... Et, enfin, j'ai été assez longtemps spectateur ou au moins commentateur de ma vie, je veux en devenir acteur... J'aurai tout le temps, plus tard, de faire des commentaires et des analyses.
Bref, au moment où je sens que je peux goûter de nouveau et pleinement et sereinement au bonheur, la peur m'étreint, plus que de l'anxiété, la peur de l'inconnu, d'une nouvelle vie qui commence, dont je ne connais rien... Alors, je m'accroche à ce que je connais le mieux... Mes souvenirs chéris... "Dreams and Memories"... Mais au diable ces souvenirs ! Allons de l'avant ! Il faut profiter du jour présent... "Carpe Diem !"... Après tout, pour rester dans les métaphores sur le voyage terrestre... ce qui est intéressant, c'est le voyage, ni les départs ni les arrivées... Profitons du voyage. Et, comme j'aime à citer cette phrase de Higelin (que ma douce et tendre apprécie particulièrement), écrite entre Calvi et Paris, extraite de "La Ballade de chez Tao"... Vivez heureux aujourd'hui : demain, il sera trop tard !!...
Je terminerai cette petite réflexion sur la nostalgie en remettant en ligne deux poèmes dédiés à mes lieux de prédilection... Moulins, bien sûr, et le Cap Corse, bien évidemment... En plus, on est à quelques jours des élections municipales et cantonales où tout le monde fait des déclarations d'amour à sa région pour récupérer quelques suffrages... Dans mon cas, ces déclarations sont totalement gratuites...
Au fait, pourquoi évoquer le fait que j'ai "rencontré quelqu'un" sans en dire plus ? Pour vous tenir malgré tout, d'une certaine façon, au courant... et également pour m'excuser d'être moins présent au téléphone, par mail, par courrier, etc... J'avoue avoir l'esprit ailleurs en ce moment...
MOULINS MON AMOUR...

Moulins, mon Amour, restons sous ton aile !
Tu seras toujours dans nos coeurs la plus belle !
Moulins, gentille cité de mon enfance...
Moulins, en toi j’ai connu mes seules romances.
Tranquille capitale du Bourbonnais :
Sois sûre que je ne t’oublierai jamais !
Petite ville paisible et sans histoire.
Tellement sans histoire qu’on n’y fait rien le soir !
Pourtant, tu m’as vu grandir
Et tu nous as tous regardés partir
Vers d’autres cieux bien plus merveilleux
Mais nulle part ailleurs nous ne retrouverons
Ce petit rien qui nous habite à déraison
Et si à force de vieillir nous serons vieux
Ce ne sera pas sans venir un jour te revoir,
Histoire de Moulins, histoire de rien, histoire...
Car nous sommes un peu de toi
Et même si cela ne va pas de soi
Au fond nous te sommes tous reconnaissants
Même si nous avons tous foutu le camp !

Le titre du poème est évidemment inspiré de la chanson de "Moulin rouge", et également d'un petit spectacle contant l'histoire de Moulins et joué en 1998... Clin d'oeil à la Nouvelle Rampe !!! Ce texte fut écrit dans la nuit du 9 au 10 janvier 2001.

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Le Capicorsu Blues

Un ska brumeux dans une vallée encaissée
Un slow langoureux sur une plage éplorée
Et la nuit lézardée de mille éclairs effrayés
De leur puissance bien trop surestimée...
Oh ! Yeah ! C’est le Capicorsu Blues !
Une fête techno à réveiller Sénèque
Un petit vin blanc parfois un peu sec
Et la litanie des accidents qui fauchent notre jeunesse
Et on fait semblant d’aller encore un peu à la messe...
Oh ! Yeah ! C’est le Capicorsu Blues !
Une étreinte jazzy sur le port de Toga
Une soûlerie rock sur la plage de Pietracorbara
Et la balade à la Tour Santa Maria
Sans parler des tangos d’antan à Erbalunga...
Oh ! Yeah ! C’est le Capicorsu Blues !
Miss amiante à Canari, c’est déjà fini
Et l’été voit arriver le cortège des amis/ennemis
Tandis que je chante sur la plage de Barcaghjiu
L’air trop connu des disparus de Macinaghju...
Oh ! Yeah ! C’est le Capicorsu Blues !
Celui qu’on perdit entre Centuri et Morsiglia
A moins que ce ne fusse entre Pinu et Nonza...

(8 septembre 2002)

Portez-vous bien