lundi 2 novembre 2020

Le retour de la revanche du confinement

 Bon, alors, finalement, on est confiné ou on ne l'est pas ? C'est vrai, on ne sait plus trop. Les magasins essentiels sont ouverts. Pour les non essentiels, c'est une autre histoire. Bizarre de s'entendre dire : "Désolé mais vous êtes non essentiels ! Fermez la (la boutique) !" 

Ensuite, autre indice qu'on est confiné, c'est qu'on est bloqué chez soi. Que nenni. Cette fois-ci, moi, je bosse... et en présentiel, je précise... présentiel ! voilà que je cause comme nos chefs ! oups ! désolé ! Vous allez me dire que mon cas particulier est bien particulier. Mais non ! Nous sommes légion, plus du million... plusieurs millions même, entre tous les profs, tous les élèves, tous les personnels techniques et de secrétariat travaillant dans les écoles, collèges, lycées. Comprenez : pour que les gens bossent et rattrapent le confinement de mars-avril, il faut que "les écoles" soient ouvertes. 

Bref, tout ça fait un drôle de confinement où il y a presque plus de monde dans la rue qu'une semaine ordinaire. Et puis, on a ce fameux "inventaire à la Prévert" des commerces essentiels. On a aussi les commerces essentiels le dimanche et devenant qu'accessoires le lundi : les fleuristes !

Et la messe ? On a le droit d'aller dans les églises (ou les autres édifices religieux) pour prier (par contre, il faut trouver quel motif cocher sur la désormais mythique "attestation de déplacement dérogatoire") mais pas pour participer à la messe... Quoi que là aussi on a eu droit à un jeu de nuances ! Messes autorisées pour la Toussaint et (peut-être) pour le Jour des Morts (soit le 2 novembre pour ceux qui n'auraient pas suivi) mais interdites par la suite... Va comprendre, Charles !

Tout ça prêterait à rire et prête à rire... Ne soyons pas difficiles : en ces temps compliqués, quelques sourires face à notre gouvernement qui ne sait plus quoi inventer pour "s'en sortir", c'est bienvenu. Malheureusement, il y a le nombre de morts et de victimes du covid (et non de la ! c'est UN méchant virus ! pas une vilaine bactérie !) qui ne cesse d'augmenter... Ce n'est pas le moment de tomber malade, du covid ou d'autre chose d'ailleurs... Accrochez vous ! Les hôpitaux affichent complet pour les semaines à venir !!

Bon, si je ne suis pas confiné, je suis quand partiellement victime du confinement : plus de salle de sport (le ventre et les kilos pris au printemps ne sont pas prêts de repartir à ce rythme !) et plus de petit resto pour les jours où j'ai envie de m'échapper du lycée ! Par ailleurs, plus de messe (je l'ai écrit plus haut). Ce n'est pas que je sois un ultra pratiquant mais, quand même, j'aime y aller à l'occasion, notamment chez les soeurs oblates du Coeur de Jésus. J'aime y aller et j'aime aussi, tout simplement, l'idée de pouvoir y aller. Me dire, "au dernier moment", tiens, je vais aller prier en communion avec mes frères et soeurs, prier pour ce monde qui en a tant besoin.

Je passerai vite sur le reste de "l'actualité"... L'assassinat lâche et barbare d'un prof d'histoire m'a retourné. M...e ! On parle de caricatures ! Des dessins ! Si vous les trouvez nulles, ou vulgaires, ou provocantes, ou je ne sais quoi, vous ne les regardez pas ! Perso, j'ai jamais lu "Charlie Hebdo", à part suite à l'attentat de 2015. Par contre, depuis toujours, je pratique "Le Canard Enchaîné" dont j'apprécie notamment les caricatures. Enfin, bon, un homme est mort, laissant un petit orphelin et un pays entier dans l'effroi. 

Moins de deux semaines plus tard, c'est l'attentat de Nice. Le massacre d'un sacristain et de deux fidèles, venus prier un matin d'octobre... Il se trouve que je connaissais un peu la basilique de Nice (mon père est niçois) ainsi que le quartier où elle est située, quartier si commerçant et animé, toujours plein de vie. Je m'y rendais avec ma chère grand-mère (en fait, je l'abandonnais dans le bar à côté de Notre-Dame pendant que j'allais à la fnac faire le plein de CD...). 

Actualité internationale... Trump ou Biden ? Cauchemar ou (petit) espoir ?

Bref, l'actualité est plus que morose. Je finirai en citant une chanson de Stephan Eicher : aujourd'hui, je voudrais "déjeuner en paix", sans toutes ces actualités, sans attestation dérogatoire pour aller prendre l'air... Je crois qu'il faudra attendre encore quelques mois...

Fait chaud sous ce masque !

lundi 12 octobre 2020

La citation de la semaine...

 Allez, reprenons la bonne vieille habitude de la citation de la semaine (ou du mois ou du millénaire)...

« S’il est vrai que l’humour est la politesse du désespoir, s’il est vrai que le rire, sacrilège blasphématoire que les bigots de toutes les chapelles taxent de vulgarité et de mauvais goût, s’il est vrai que ce rire-là peut parfois désacraliser la bêtise, exorciser les chagrins véritables et fustiger les angoisses mortelles, alors oui, on peut rire de tout, on doit rire de tout. De la guerre, de la misère et de la mort. Au reste, est-ce qu’elle se gêne, elle, la mort, pour se rire de nous ? Est-ce qu’elle ne pratique pas l’humour noir, elle, la mort ? »

— Pierre Desproges, Les réquisitoires du tribunal des flagrants délires - Tome I

mercredi 16 septembre 2020

Un mercredi de septembre

 Et encore un mercredi, longue journée morne où je n'ai absolument rien à faire au boulot. Je m'ennuie... c'est peu de le dire ! Aucun travail, rien, rien, rien. Et à qui confier cette peur de ce vide qui m'assaille ? Je me vois mal dire à quelqu'un "j'en ai marre d'être payé à ne rien faire". Et pourtant c'est bien ce que je ressens. Ajoutons le bonheur du masque obligatoire et vous avez un tableau de moi-même, obèse de cinquante ans (ah ! on est loin de 2018), qui erre seul dans mon CDI en espérant que du travail va me tomber du ciel. En attendant, je tue le temps en regardant un peu FB et google actus. Mais c'est vite, très vite, lassant. Des collègues me suggéraient de lire. Pourquoi pas ? Mais je m'y refuse : je ne suis pas payé pour ça. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi je suis payé.

J'arrête de râler, j'arrête cette "introspection". Je vais essayer de trouver quelque chose à faire pour tuer le temps... A suivre.

mercredi 9 septembre 2020

Sortez masqués !


 

Ennui et peur du vide

 

Je m’ennuie et mon ennui me terrorise. Mais que faire ? L’introspection, j’ai déjà donné. J’aimerais avoir du travail à faire pour ne pas me retrouver des heures entières devant un écran d’ordinateur désespérément vide. J’ai peur du vide, du temps vide, de ma vie vide.

Aidez moi, mon Dieu, à donner un sens à ma vie. A combattre ce vide enivrant et obscène.


vendredi 4 septembre 2020

Un silence assourdissant

 J'ai décidé de me taire. Ah ! Enfin ! Le pire, c'est que tout le monde s'en fout. Qui passe encore jeter un coup d'oeil à ce blog ?! Maintenant, les gens vont sur "les réseaux sociaux" où le moins que l'on puisse dire est que la bienveillance est rarement de mise.

Non, sérieusement, après des mois, voire des années, un peu "compliqués" (deux passages aux urgences en quatre mois l'an dernier, dont l'un se finissant par un séjour d'une petite semaine en H.P.), j'ai envie de me taire et d'écouter les autres. J'en ai assez de l'auto-évaluation, des retours en arrière, de l'analyse du passé. En termes plus fleuris, je ne veux plus remuer la merde... Eh oui, c'est fleuri : je vous avais prévenu(e)s !

Au cours de ces années qui m'ont vu reprendre progressivement du poids et aussi me "suicider socialement", au moins jusqu'à un certain point, j'ai passé mon temps à tenter de comprendre "pourquoi". Maintenant, je jette l'éponge. Je me contenterai désormais de (sur) vivre.

J'avoue être fatigué et choqué de ces mois où j'ai perdu la plupart de mes amis ainsi que mes illusions sans oublier mes habitudes (addiction aux anxiolitiques...). Moi qui étais (re) devenu un "grand sportif" , je peux désormais à peine me mouvoir tellement je suis (re) devenu gros et gras. C'est triste. C'est la vie. Je ne vais pas me lamenter sur moi.

J'ai décidé de me taire.


mardi 7 janvier 2020

Une bonne et heureuse année twenty twenty !

A toutes et tous une bonne et heureuse année 2020 ! Et une bonne décennie ! Sans oublier la santé !

Je profite de l'occasion de vous faire suivre une bénédiction irlandaise transmise par mon ancien prof de grec :

Que la route s'ouvre à ton approche.
Que le vent souffle toujours dans ton dos.
Que le soleil inonde et réchauffe ton visage.
Que la pluie ruisselle dans ton champ et abreuve doucement ton jardin.
Que, jusqu'à notre prochaine rencontre, Dieu te garde dans le creux de sa main !