vendredi 26 janvier 2018

Blablabla

Si vous lisez de temps à autre ce blog, vous n'êtes pas sans savoir que je suis rongé par l'ennui, l'ennui qui me bouffe littéralement sur mon lieu de travail. Pour tromper cet ennui (j'allais écrire "pour combattre" mais je me sens las... lalala !... de me battre), il m'arrive d'aller sur internet (ce que font beaucoup de personnes de par le monde). Je vais essentiellement sur Google Actualités et j'avoue que ça m'intéresse de moins en moins. Il faut dire que l'actualité n'est pas "follichonne". La vie politique française ronronne et, comme je l'ai déjà écrit sur ce blog, ne m'intéresse plus guère. L'actualité internationale m'intéresse plus, même si elle me désole. La somme des conflits, des guerres, des catastrophes... Ce n'est pas très gai, tout ça.

Je ne fréquente pas ou plus les réseaux sociaux. Je n'ai pas de compte sur twitter et ça ne me manque pas. Le côté "petites phrases" qui se commentent et s'alimentent, ça ne m'intéresse guère. Je vais sur facebook mais de moins en moins souvent. Je ne reconnais plus le facebook que j'ai connu il y a quelques années. Je ne saurais trop expliquer pourquoi ni comment. Je sais simplement que ça m'ennuie et que je n'y trouve plus ce qui m'y apportait autrefois une certaine distraction voire des échanges animés avec mes correspondants.

Alors, ben, je ne surfe même plus beaucoup sur le net. Manque d'intérêt. Du coup, notamment ces derniers temps, du fait de cette fichue "dépression" qui m'habite, je retourne sur mon blog pour lire mes anciens textes. C'est très bizarre. D'un côté, c'est pratique, l'occasion de "faire le point" et de voir ce qui a évolué. De l'autre, c'est assez effrayant, j'ai l'impression d'écrire tout le temps la même chose. C'est peut-être la limite d'un "journal intime", en tout cas dans mon cas : je n'ai pas grand-chose à raconter, sinon mon blablabla ronronnant. On a l'impression (je parle de moi à la troisième personne ! oups !), que je raconte toujours la même chose, que je passe mon temps à me complaire dans ma déprime ou je ne sais quoi. C'est bien bizarre.

Bref, je suis en quête d'inspiration pour avoir d'autres choses à raconter que mon blablabla. Rendre ce petit blog vivant, ou en tout cas vivant de nouveau. Ne pas me contenter d'écrire éternellement le même texte sur ma dépression, mes questions existentielles et mes quelques passions cinématographiques et musicales. J'avoue manquer de cette inspiration ! A la sempiternelle question qu'on se pose quand on se rencontre entre amis : "Quoi de neuf ?" j'aurais tendance à répondre "Rien de nouveau". 

Et pourtant la vie s'écoule. Il se passe des choses. Tiens, en ce moment, depuis des semaines, il fait un temps "pourri" : il pleut tout le temps et ça casse le moral de tout le monde, moi le premier. J'en ai marre de me mouiller et de ne rien voir (je porte des lunettes alors la pluie, très peu pour moi !). Le temps qu'il fait, le temps qui passe... Deux sujets de conversation qui meublent la vie !

Comment parler de soi sans sombrer dans le nombrilisme ? En racontant peut-être son quotidien de façon humoristique et détachée. Je ne sais pas ou ne sais plus le faire. Je vais tâcher de m'y entraîner. Par ailleurs, je voudrais rester suffisamment discret quant aux personnes de mon entourage et ce n'est pas facile de garder cette discrétion quand on commence à raconter sa vie. Bref, je ne sais pas trop comment m'y prendre... A suivre !

En attendant, me voici un vendredi après-midi au CDI. Les élèves sont tranquillement en train de lire et/ou (surtout) de faire leurs devoirs. Ma collègue a fini son service à 13h. Je suis là pour ma part jusqu'à 18h... Une longue après-midi. Heureusement, outre cette diversion sur ce blog, j'ai de quoi faire aujourd'hui : démonter une exposition (sur le centenaire de la Révolution russe ; exposition qui sera remplacée par la nouvelle expo réalisée par ma collègue, sur le cinq-centième anniversaire de la Réforme protestante) et ranger les livres dans les rayons. Un travail bien simple et répétitif qui tue le temps.

Ce soir, rien de prévu, ni ce week-end. Il y a bien longtemps que je n'ai plus prévu de sortir un soir de week-end... C'est bien loin, ce temps là, où j'allais traîner dans les bars et éventuellement les boîtes de nuit. Et ça ne me manque pas, mais alors pas du tout. De même, je ne reste plus à traîner des heures devant la télé. Il faut dire qu'avec "mes soucis de santé" (et allez ! c'est reparti !) et avec l'âge venant, j'ai besoin d'un rythme de vie régulier et de beaucoup de sommeil (environ huit heures par nuit, sinon je ne suis pas bien). Le soir, souvent, je tombe de sommeil et je reste rarement devant la télé pour suivre un film, surtout quand je dois me lever tôt le lendemain matin.

Néanmoins, si, j'ai des petits plaisirs prévus ce week-end. Oh, des tous petits plaisirs mais qui me détendent et me distraient. En rentrant du boulot, j'aime bien regarder "Big Bang Theory" et ensuite "Scènes de Ménage". Demain matin, je vais me faire même un marathon "Big Bang Theory", puisqu'il y a diffusion de nombreux épisodes à la suite le samedi matin. J'aime cette série, ces personnages décalés, les références à la SF, à la fantasy... Demain, en fin d'après-midi, c'est comme chaque samedi (notre rituel !) "le moment QPUC" avec ma compagne. Qu'est-ce donc ? Nous nous retrouvons pour suivre ensemble "Questions pour un super champion". Je ne regarde pas ce jeu le reste de la semaine mais j'aime bien à le regarder le samedi. Un moment distrayant.

Dimanche, par contre, je ne sais pas encore ce que je vais faire. Je sais déjà que je ne vais pas à Moulins voir mon père et sa compagne. J'avoue qu'aller les voir me déprime (je suis un mauvais fils, j'en suis bien conscient) et, en ce moment, j'ai besoin d'ondes positives... Dimanche, je pense me reposer. Je vais peut-être aussi, enfin, retourner à la salle de sport, même si ça ne m'enthousiasme guère. Je me suis inscrit voilà bientôt un an et j'avoue qu'après un premier mois où j'ai apprécié d'y aller je ne l'ai plus fréquentée, pour différentes raisons : ma déprime (encore !), ma flemme (eh oui...) et aussi le fait que c'est une salle impersonnelle : chacun(e) est dans son univers avec son baladeur mp3. C'est un peu tristounet. Sinon, dimanche, j'espère prendre le temps de regarder un DVD, peut-être un "Harry Potter". J'avais vu (deux fois !) les deux premiers au printemps 2017, après avoir lu la série des livres et, depuis, je n'ai pas avancé. C'est peut-être l'occasion de replonger dans l'univers du jeune sorcier.

J'avoue que je n'aime pas les dimanches. Ce n'est pas nouveau. C'est un jour que je trouve triste, vide. Chaque semaine, je me demande comment je vais "meubler" mon dimanche. Beaucoup de gens n'aiment pas les dimanches. D'autres les adorent.

Voilà pour les dernières nouvelles. Je vais retourner au démontage de l'exposition sur la Révolution russe... Dire que, quand j'étais un ado romantique et engagé, je m'étais promis d'assister au centenaire de la dite Révolution. Je ne l'ai jamais fait et j'ai bien évolué dans mes idées, si tant est que j'avais alors des idées... Comme je dis, j'étais plutôt un jeune ado romantique bercé d'illusions et qui ne voyait que ce qui l'arrangeait dans les événements historiques.

Portez-vous bien et bonjour chez vous.

mardi 23 janvier 2018

Chaque jour est un combat

Cher Journal Intime !

Eh oui... Aujourd'hui, j'ai décidé d'ouvrir mon coeur et de me livrer sur ce blog. Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi pas ?! L'heure est peut-être venue de faire un bilan d'étape. C'est aussi l'occasion de "coucher sur le papier" (ou plutôt sur l'écran !) mes pensées et mon état d'esprit actuel pour en garder quelque trace. J'avoue que je me fais violence à ainsi me livrer. Moi jadis si bavard, notamment quand il s'agissait de parler de moi-même, je suis devenu beaucoup plus discret et silencieux. Je ne sais trop pourquoi. Peut-être parce que le monde alentour fait tellement de bruit que j'ai besoin de silence. Qui sait ?

Enfin, bon, tout ça pour dire que je vais un peu causer de moi. De ma santé d'abord. Si vous avez parcouru ce blog ces derniers mois, vous savez que je traverse une période un peu difficile ; c'est d'ailleurs aussi la raison de ma réserve à écrire : j'en ai marre de parler de "mes soucis de santé". D'autant qu'il ne s'agit pas d'une "grave" maladie, loin de là, juste une petite maladie bien invalidante au quotidien. Il s'agit d'une dépression. Mais j'en viens à me demander si je suis vraiment dépressif ou si je ne suis pas plutôt seulement déprimé. La nuance existe et elle a son importance. 

En tout cas, puisque je cause santé... Depuis deux ans (quasi jour pour jour), je consulte un psychiatre. J'ai décidé, la semaine dernière, sur les conseils avisés et répétés de mon médecin généraliste, d'arrêter d'aller voir mon psy. Pour plusieurs raisons. D'abord, l'inflation médicamenteuse, les fameuses petites molécules et le traitement de cheval qu'il me faisait prendre. Ensuite, parce que, tout en pratiquant la dite inflation médicamenteuse, il refusait de traiter mes crises d'angoisse en me prescrivant un anxiolytique. Il faut savoir que si je suis dépressif (ou déprimé) je suis aussi un grand angoissé et que j'ai depuis quelques mois des crises d'angoisse, qui se manifestent essentiellement au travail, ou le dimanche (le jour que je n'aime pas), et se traduisent au travail depuis le mois d'octobre 2017 par de la potomanie plus ou moins marquée. Le psy n'a jamais pris au sérieux cette potomanie sinon en souhaitant me prescrire un long arrêt maladie qui n'aurait fait que repousser le problème. Enfin, le courant n'a jamais vraiment passé avec ce psy. Je me suis pourtant accroché puisque je l'ai "fréquenté" deux ans durant. Mais, bon, je n'y arrivais pas. On a même commencé à un moment une thérapie qui s'est révélée fort peu concluante. Généralement, je le voyais cinq minutes après avoir attendu plus d'une demi-heure dans sa sinistre salle d'attente. Il me prescrivait ses molécules qui devaient faire des miracles et voilà tout. 

Donc bye bye le psy. Et je peux dire que je suis soulagé. Les psys et moi, c'est plus ou moins une longue histoire. J'ai commencé à "consulter" fin 2007 avant de faire "un séjour" (volontaire, je précise) en H.P. à l'été 2008 (j'avais alors écrit sur ce blog un article intitulé "Bienvenue chez les psys"). Suite à mon hospitalisation qui avait été particulièrement bénéfique, j'avais continué de consulter mon psy de Moulins jusqu'en 2013, soit un an après mon déménagement pour Montluçon. J'ai alors cessé de consulter, suite à mon séjour en hôpital à l'été 2013 pour mon sevrage alcoolique (eh oui ! "j'ai eu un problème avec la boisson"... je n'ai pas bu une goutte depuis cet été 2013). Outre que je ne souhaitais plus faire 160 km pour une consultation, j'avais l'impression d'avoir fait le tour avec mon psy de Moulins. Enfin, dans les mois qui ont suivi mon sevrage, j'ai eu un temps des entretiens avec une addictologue, une infirmière fort sympathique.

Pourquoi retourner voir un psy alors ? C'était en février 2016. J'étais particulièrement "en crise" au boulot. Je me mettais en colère, j'avais des accès de parano, je n'avais plus confiance en moi. Au fur et à mesure des mois, le psy m'a persuadé et je me suis persuadé que j'étais en dépression et je me suis enfoncé dans cette dépression. On ne va pas retourner en arrière. Mais, en tout cas, je suis soulagé d'avoir dit au revoir à l'univers des psys. Pour sourire un peu, je dirai que ça me déprimait, d'aller voir le psy. Souvent, je ne savais pas quoi lui raconter. Et puis ces entretiens qui ne duraient qu'une dizaine de minutes, merci ! 

Mais, attention, je n'arrête pas pour autant tout traitement. Mon médecin généraliste prend le relais. Il me connaît bien et me suit depuis 2013. Je continue à prendre un antidépresseur et un régulateur d'humeur et je prends désormais (enfin !) un anxiolytique pour traiter cette fichue potomanie qui me pourrit la vie depuis le mois d'octobre. Donc je continue de me soigner. Je sais qu'il ne faut pas interrompre un traitement médicamenteux comme ça.

La potomanie... Je suis sûr que vous ne savez pas ce que c'est... ou pas forcément... C'est une envie irrépressible de boire de l'eau en grande quantité pour calmer (étancher) son angoisse... J'ai commencé à devenir "potomane" au mois d'octobre 2017, exclusivement au boulot, exclusivement quand je m'ennuie et/ou quand j'ai une crise d'angoisse (type quand des élèves arrivent fort nombreux d'un coup au CDI). Le psy, j'y reviens, n'a pas pris cette potomanie au sérieux (de même que mon psy de Moulins n'avait jadis pas pris au sérieux mon addiction à l'alcool), allant jusqu'à me dire qu'il n'était pas ma mère. Cette potomanie, comme je l'ai dit, c'est uniquement au boulot et encore pas tous les jours (heureusement !). J'espère que mon anxiolytique va me permettre de lutter contre cette étrange pulsion qui peut s'avérer dangereuse voire très dangereuse quand on boit plus de six à huit litres par jour (ce qui m'est déjà arrivé plusieurs fois ces derniers mois).

La potomanie... Encore maintenant, je fais un effort et même un sacré effort pour avouer cette étrange "maladie", qui parait fort peu nuisible en apparence mais qui s'avère paralysante au quotidien (je dois aller jusqu'à quatre fois par heure aux toilettes certains jours). Alors pourquoi cette potomanie ? Pour calmer mes crises d'angoisse au travail. Pourquoi des crises d'angoisse au travail ? La peur du vide, la peur de l'ennui. Eh oui... Je m'ennuie dans mon boulot. Pas systématiquement, heureusement. Mais quand même beaucoup. Suffisamment pour que ça m'angoisse, avant, pendant, après... 

Pourquoi cet ennui et quand a-t-il commencé ? Il a commencé approximativement quand j'ai cessé d'être en colère et toujours agité... Etonnant, non ? Les deux premières années au CDI du lycée où j'exerce depuis septembre 2013, je courais partout, j'avais l'impression que le temps m'échappait, je ne maîtrisais rien. Puis, après avoir commencé à consulter ce fameux psy en février 2016, suite à un énième coup de colère au travail, je me suis progressivement mis à m'ennuyer. En fait, il faut savoir qu'en lycée les élèves sont particulièrement autonomes, notamment là où j'exerce. Quelque part, ils n'ont pas besoin des documentalistes. Certains jours, j'ai l'impression que je ne suis là que pour ouvrir la porte et allumer la lumière. Et, une fois les quelques tâches matérielles remplies (recevoir les revues, équiper les nouveautés en livres, faire un peu de rangement), je peux me retrouver des jours entiers sans avoir "rien à faire". Ma collègue a trouvé une parade : elle prépare des expositions et y met toute son énergie et toutes ses journées. Pour ma part, je n'arrive pas à trouver d'activité qui m'occupe. Surtout, le contact plus direct avec les élèves me manque. En collège, dans les collèges ruraux où j'ai exercé, j'avais un contact direct avec les élèves, j'avais l'impression de leur apporter quelque chose. Là, je me sens profondément inutile. Ce n'est pas très pratique pour l'amour-propre, pour la confiance en soi, pour l'enthousiasme à aller bosser.

Et c'est d'autant plus frustrant que ces lycéens sont adorables. Ils sont gentils, polis, attentionnés même pour certains, mais ils sont diablement autonomes. Par ailleurs, j'ai fini, après deux à trois premières années difficiles, par "faire mon trou" avec les collègues. Je m'entends bien avec les enseignants et avec l'équipe de l'administration. Je peux même dire que le courant passe fort bien avec la plupart d'entre eux et que j'ai d'excellents rapports avec certain(e)s collègues, fans comme moi de cinéma, de séries télé, de musique. Lors de mes moments de dépression de ces derniers mois, beaucoup m'ont témoigné leur sollicitude et leur amitié. C'était chaleureux et réconfortant.

Enfin, matériellement, j'exerce dans un CDI de "standing". Nous avons un budget plutôt conséquent pour acquérir des ouvrages et nous abonner à nombre de revues. Le CDI est l'un des plus grands du département. Et puis je travaille à 5mn en voiture de chez moi...

Bref, j'aurais tout pour me réjouir. Et c'est d'autant plus frustrant de "souffrir" de cet ennui. Alors quelle(s) solution(s) ? Le psy n'en avait pas, sinon de me prescrire un arrêt maladie longue durée. Il y a la solution de la mutation. J'ai la "chance" d'exercer un métier où je peux changer de poste si celui où j'exerce ne me convient plus. Le "mouvement" pour les mutations a lieu chaque année au mois de mars. Reste à savoir quels postes seront / seraient vacants dans les environs de Montluçon. J'avoue que j'aimerais retrouver un collège rural car c'est là que j'ai exercé pendant plus de quinze ans et où j'avais le plus l'impression de m'épanouir. Mais, en même temps, on ne revient pas en arrière, la vie va de l'avant, il ne faut pas idéaliser le passé... et tout ça et tout ça... Et tout ça pour dire que ce n'est pas si simple. Il me reste deux mois environ pour me décider à redemander un poste en collège rural (sil y en a cette année au "mouvement des mutations") ou pour décider de ne rien décider et de rester en lycée, là où je suis actuellement, là où je me sens bien malgré tout, avec des élèves agréables, des collègues sympas, dans un CDI charmant... Bref, je ne sais pas quoi faire.

Heureusement, "je ne suis pas seul". Bon, bien sûr, je vis seul. Mais j'ai quelqu'un dans ma vie, ma douce et tendre, depuis bientôt dix ans (dans quelques semaines !). Sans elle, je ne sais pas ce que je ferais, ce que je serais. Par ailleurs, grâce à internet, je corresponds régulièrement avec deux personnes qui se reconnaîtront, le fameux Docteur Freyd (qui a mis en place ma "thérapie épistolaire") et mon mentor, Gérard, qui m'encourage depuis des années à continuer à écrire. En outre, j'ai la foi et ça m'aide beaucoup au quotidien.

Voilà. Chaque jour est un combat. Combat contre ces crises d'angoisse qui, heureusement, sont généralement assez prévisibles. Combat contre la tentation parfois de "tout laisser tomber", de "me laisser aller". Combat contre ces crises de larmes qui surgissent parfois sans crier gare. Combat contre la peur du vide, la peur d'être inutile, la peur de la maladie (la "mienne" bien sûr mais surtout les maladies sérieuses de personnes de mon entourage), la peur de ce fichu ennui.

Chaque jour est un combat. Mais on a parfois des alliés dans ce combat... La Force ! Je ne peux conclure ce texte sans faire un petit clin d'oeil à STAR WARS... Pendant les congés de Noël, j'ai revu notamment les épisodes de la trilogie fondatrice (les épisodes IV - V - VI) et ils m'ont sacrément redonné le moral. Ils m'ont "reboosté" pour causer "branché". J'ai découvert STAR WARS quand j'avais dix ans, à l'automne 1980, en allant voir "L'Empire contre-attaque" tout seul au cinéma. Mon père était venu me chercher à la fin de la séance. J'étais émerveillé devant cet univers. Et, trente-huit ans après, je suis encore baigné de cet univers si riche. 

Pendant les congés de Noël, j'ai également découvert la dernière saison (prêtée par un collègue) de la série "Six Feet Under" que j'avais commencé de découvrir voilà deux ans. Une série terriblement originale et riche et émouvante. Et une série qui propose un final particulièrement réussi. L'ultime épisode est un petit chef-d'oeuvre.

Et puis, ces derniers jours, j'ai repris l'habitude de regarder la série "Big Bang Theory", une série particulièrement tordante, qui rend hommage aux séries et films de SF et de fantasy, en présentant une bande de copains geeks totalement attachants...

Par contre, je l'avoue, depuis l'élection présidentielle de printemps 2017, j'ai un peu beaucoup débranché de l'actualité politique, moi si friand jusque là de la dite actualité et de la lecture hebdomadaire du "Canard Enchaîné" que je n'ai pas ouvert depuis bientôt un an... Lassitude. Je ne crois pas être le seul dans ce cas.

Je peux de nouveau regarder des séries et des films, alors qu'il y a quelques mois je n'y arrivais plus. Par contre, je n'écoute toujours pas de musique. Je ne lis pas non plus, sinon quelques bandes dessinées (je relis Tintin et Blake & Mortimer). Mais je ne me fais pas de souci : ça reviendra bien "en temps voulu".

Je ne sais pas si j'ai bien fait de me livrer ainsi. Après tout, c'est un blog, c'est comme un journal intime"on line". Un journal intime est-il fait pour être lu ? Ou pas ? Je ne préfère pas trop me poser la question car, sinon, j'effacerais tout ce qui précède. Et je crois que j'avais besoin d'écrire tout ça, de "me confier", à vous, chères lectrices, chers lecteurs, qui êtes forcément mes amis. J'espère que je ne vous aurai pas choqués, pas ennuyés. Je sais combien ces histoires de potomanie et d'un type qui se plaint de s'ennuyer au boulot, ce n'est pas spécialement intéressant.

Merci à vous d'avoir pris le temps de me lire. "A charge de revanche". Si on veut être écouté on doit aussi pouvoir écouter.

mercredi 17 janvier 2018

Avec un peu de retard...

Chères lectrices, chers lecteurs de cet humble blog qui n'est plus beaucoup mis à jour, je vous adresse ce petit message pour mes voeux de nouvelle année...

J'espère que ce "post" vous trouvera en forme, ainsi que les personnes qui vous sont chères. Pour ma part, je navigue à vue depuis plusieurs mois mais si vous lisez ce blog vous le savez déjà. Ma dépression est toujours aussi tenace et pernicieuse. Elle me laisse quelque répit puis revient à la charge. Heureusement, je suis soutenu par ma compagne et par mes proches, et je suis suivi médicalement (même si mon psy et mon généraliste s'opposent quelque peu sur les traitements...). Rien de bien "grave" mais une petite maladie vicieuse qui me pourrit bien mon quotidien.

Je vous souhaite, ainsi qu'à vos proches, le meilleur pour 2018 !

A part ça, j'ai replongé pendant "les fêtes de fin d'année" dans l'univers STAR WARS... J'ai revu la plupart des films sur TF1, ai revisionné l'Episode VII et "Rogue One" en DVD. Et j'ai découvert l'Episode VIII au cinéma voilà une petite quinzaine... Quel plaisir de retrouver l'univers d'une saga qui, mine de rien, m'accompagne depuis 38 ans maintenant. En effet, j'avais découvert "L'Empire contre-attaque" au cinéma lors de sa sortie en 1980. J'avais alors dix ans... Quel choc ce fut ! Notamment de découvrir qu'on en était à l'Episode V et de plonger dans le grand bain immédiatement et pour longtemps. Je ne saurais écrire et décrire combien l'univers de Star Wars me baigne depuis tant d'années. D'autres le feraient et le font bien mieux que moi. Simplement, je dirai que cette Saga fait partie intégrante de ma vie et continue de me faire rêver. Pour ce qui est de l'Episode VIII, j'ai des sentiments un peu mitigés. J'ai trouvé le scénario un peu brouillon, ce qui ne m'a pas empêché de l'apprécier et d'avoir hâte de la sortie en DVD. C'est peut-être ça aussi, la magie Star Wars : on n'en a jamais assez... Bien sûr, d'aucuns diront que c'est une magnifique opération commerciale mais qu'importent les grincheux.

Voilà pour les dernières nouvelles. Je n'écris plus beaucoup voire plus du tout. Manque flagrant d'inspiration. Lassitude. Pas envie de continuer à raconter le quotidien d'un dépressif chronique. J'espère enfin guérir pour raconter autre chose !

Je vous renouvelle mes voeux pour l'an nouveau, notamment la santé... "Et la santé !" comme on dit... Cette expression que je ne comprenais pas jadis, maintenant j'y attache une grande importance... Je sais combien cette santé, qu'elle soit physique ou mentale, est précieuse et combien tout le reste en dépend étroitement.

Portez vous bien et prenez bien soin de vous. 

Et bien sûr... Que la Force soit avec vous !