Ce poème, que je viens à l'instant d'écrire, m'est venu suite à une conversation ce week-end avec ma compagne quand j'ai réalisé que j'étais en train de lui raconter mes "exploits de trouffion", finissant par "embellir" ce qui ne fut qu'une longue année de ma vie, même si cette année restera définitivement "originale"... En l'écrivant, j'ai pensé à une chanson de BREL que j'apprécie particulièrement : "L'Age idiot"...
La nostalgie des jours kakis
Au fil des jours kakis, la nostalgie toute rabougrie
Quand on s’accroche au plus petit souvenir
A un instant douloureux qu’on a fini par embellir
Histoire de croire qu’on n’a pas raté sa vie
Quand tout devient tellement illusoire
Qu’on finirait par en aimer le désespoir
Tellement l’univers est terne et sans issue
Totalement absurde et dénué de toute vertu
Les pourquoi et les comment n’y changeront rien
Pas même l’amour qu’on peut avoir pour un petit chien
La mort elle-même semble une douce illusion
Un baume pour les plus tendres passions
Vient l’instant d’une rencontre une belle rencontre
Et on se prend à chantonner les mots bleus
Mais le train de la vie n’accepte pas les délais amoureux
En retard ! En retard ! Nous rappelle notre montre
Et l’on se retrouve à regretter ses jours kakis
Le bon vieux temps où qu’on était qu’un pauvre mouton
Bien à l’abri dans sa caserne à boire des canons
Bien à l’écart de la vraie vie…
Quand on s’accroche au plus petit souvenir
A un instant douloureux qu’on a fini par embellir
Histoire de croire qu’on n’a pas raté sa vie
Quand tout devient tellement illusoire
Qu’on finirait par en aimer le désespoir
Tellement l’univers est terne et sans issue
Totalement absurde et dénué de toute vertu
Les pourquoi et les comment n’y changeront rien
Pas même l’amour qu’on peut avoir pour un petit chien
La mort elle-même semble une douce illusion
Un baume pour les plus tendres passions
Vient l’instant d’une rencontre une belle rencontre
Et on se prend à chantonner les mots bleus
Mais le train de la vie n’accepte pas les délais amoureux
En retard ! En retard ! Nous rappelle notre montre
Et l’on se retrouve à regretter ses jours kakis
Le bon vieux temps où qu’on était qu’un pauvre mouton
Bien à l’abri dans sa caserne à boire des canons
Bien à l’écart de la vraie vie…
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