mardi 19 juin 2012

Une passion pour les cartes toujours intacte !

Si vous parcourez de temps à autre ce bien humble (et bien peu mis à jour) blog, vous n'êtes pas sans savoir que je voue une passion sans limites pour les cartes au point de collectionner les atlas historiques (je viens encore d'en acheter quatre... oups !). 
J'aime bien cette photo prise début juin où, avec un élève, je joue à reconstituer la carte des régions françaises... Elle me rappelle une autre photo prise en juin 2011 (et également affichée sur le blog). Ah ! les cartes ! 
Je n'ai jamais été fanatique de géographie à l'école (faut dire que, même pour l'histoire, j'ai commencé à m'y intéresser vraiment en terminale et surtout à la fac... ça tombait bien puisque j'avais choisi, un peu par hasard, une fac d'histoire !) et je m'y suis vraiment intéressé à cause de l'actualité brûlante de l'époque : l'éclatement de la Yougoslavie au début des Années 1990 et ces pays qui apparaissaient et disparaissaient au fil des semaines. Suivit de peu l'implosion de l'URSS (vous savez, ce pays qui a terrorisé le monde pendant des décennies et dont aujourd'hui plus personne à part quelques universitaires ne connaît le sens exact) et la naissance de moult républiques est-européennes et nord-asiatiques...
En fait, j'avais commencé dès mon année de licence (1989-1990) à m'intéresser aux atlas historiques, pour des raisons d'études, pour comprendre l'évolution des frontières du continent européen, de l'Empire Romain à nos jours (grâce à une collection d'atlas traduits de l'anglais de Colin Mc Evedy aux éditions Penguin... je me souviens : j'avais cassé ma tirelire d'étudiant pour acheter les quatre tomes !!). Mais la vraie révélation fut pour moi la publication du fameux "Atlas des peuples d'Europe centrale" de Jean et André Sellier, publié en 1991... Une mine d'or pour enfin tenter de comprendre l'histoire si mouvementée de ces pays nés de l'éclatement de l'URSS (les pays baltes) et de l'explosion de la Yougoslavie... Depuis, les Sellier père et fils ont publié d'autres atlas que j'ai acquis au fil du temps et j'ai continué à chercher de ci de là des atlas historiques pour assouvir cette étrange passion de "l'histoire sur cartes".
Aujourd'hui, il me suffit de voir une carte sur un mur affichée ou de feuilleter un atlas ancien ou récent pour avoir les yeux qui pétillent... Il y a toujours quelque chose à apprendre d'une carte !

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