N'en déplaise aux fâcheux, le 31 août, même s'il fleure bon la rentrée scolaire (mais aussi la rentrée sociale, la rentrée économique, la rentrée politique et tutti quanti...), c'est encore au coeur de l'été, d'où le titre de ce petit message, titre tout droit sorti d'un poème que j'avais écrit au temps jadis où que j'écrivais des poèmes, à l'époque où j'étais "beau beau et con à la fois"... mais, ça, c'était avant.
En fait, j'écris ce message plus par obligation que par envie, et c'est peu de le préciser. J'avais encore quelque envie d'écrire avant cet été mais l'été est (en partie) passé. Deux nouveaux attentats en France... A Nice, dans le quartier même où vivait jadis ma grand-mère... Magnan, la Promenade des Anglais... 86 morts... Voilà plus d'un mois que c'est arrivé et je n'arrive toujours pas à réaliser... Et, une dizaine de jours plus tard, ce brave prêtre octogénaire assassiné pendant la messe quotidienne, cette messe que j'affectionne tant, celle qu'on appelle "la messe de semaine", ces messes où il y a (souvent) peu de monde mais beaucoup de recueillement, des messes un peu plus courtes mais souvent plus denses et posées que les messes du dimanche. C'est au retour de ma propre messe de semaine que j'ai appris la tragique nouvelle.
Et là, on n'a plus envie d'écrire, plus envie de crier, même plus envie de pleurer. Juste une nausée parce qu'on se rend compte qu'on commence à s'habituer. "C'est une guerre", disent nos hommes politiques. Et puis, il y a tous ces attentats qui ont lieu dans d'autres pays du monde quasi quotidiennement et qui ne font même pas une brève, entre un résultat sportif et une actu people...
Bref, j'écris pour dire que je n'ai plus rien à dire. Nous voilà bien avancés !... Des petits soucis de santé au cours de l'été. Rien de grave mais juste de quoi perturber les activités quotidiennes. Une certaine difficulté à écrire, au sens premier du terme, à cause de nerfs qui se la jouent karaoké dans mon bras droit...
Un été calme, ponctué de lectures... Clifford D. Simak, Fredric Brown, Conan Doyle (j'adore ! c'est toujours un régal !), mais également Frédéric Beigbeder (du Houellebecq en moins déprimant !), Amélie Nothomb et des nouvelles de Anna Gavalda... Finalement, j'ai lu pas mal, même si c'était essentiellement des nouvelles ou des romans courts.
Sous un Ciel parfumé au coeur de l'Eternel été...
Que nous souhaiter de plus qu'un peu de sérénité ? Notre pays en a bien besoin et nous aussi, individuellement, probablement.
Belle fin d'été à toutes et tous.
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