vendredi 30 novembre 2007

Petite annonce...

(photo prise lors de la course parrainée du collège
le 16 novembre)

Le petit billet qui suit m'a été inspiré par la réponse d'une amie à mon message précédent : elle s'étonnait de me voir porter un regard maussade sur ma courte vie (pas si courte ! 37 et demi !) et m'assurait qu'elle cherchait toujours pour moi l'oiseau rare... ce à quoi je lui répondis que je n'intéressais de toute façon pas grand-monde : "En plus, je suis crevé en ce moment et de toute façon je fais pas rêver : fonctionnaire, taille moyenne, qui se couche tôt, qui a des parents malades... Faut être bonne soeur pour aimer un type pareil !..."
L'idée m'est donc venue de réaliser ma petite annonce en toute objectivité... Voyez dans ce qui suit un clin d'oeil et non les propos d'un égocentrique tourmenté...
Jeune homme, 37 ans... Bon, bientôt 38. Plus très jeune donc. En même temps, jeune, c'est très relatif. C'est dans la tête. On dit "c'est dans la tête" quand on n'est déjà plus très jeune... Par rapport à la majorité de la population ? La France est un pays vieillissant. En même temps, je passe mes journées avec des ados qui ont toujours quinze ans... Je vieillis à vive allure.
Fonctionnaire. Enseignant. Documentaliste. Tout ça n'est pas très follichon. C'est pas très "glamour"... Fonctionnaire... la sécurité de l'emploi... Un vrai feignant privilégié ! Enseignant... les vacances... Oups ! Supporter ce type oisif tout l'été... galère ! En plus, c'est les vacances à date fixe, il pourra jamais partir en mai ou en septembre, lors des promos sur internet. Documentaliste... pourquoi pas bibliothécaire tant qu'on y est !? Encore un intello, un type qui passe son temps à lire, un mec sérieux, ennuyeux.
Taille moyenne. Pas bien grand. Pas très costaud. Plus trop gros. Les cheveux chatain foncé (alors qu'ils furent si joliment blonds dans le temps). Les yeux bleu-gris. Un sourire ravageur à ce qu'on dit (vous voyez que je suis parfois positif !). Pas très branché côté fringues, loin de là. Et ça ne l'intéresse pas du tout.
Les passions ? Ne connaît rien aux voitures et au bricolage (pour dire ! encore locataire quand tous ses collègues sont propriétaires !), nul en informatique (je n'ai même pas internet chez moi !). N'aime pas faire le ménage mais adore faire la vaisselle (un bon point!). Fait sa lessive tout seul depuis de longues années mais ne repasse jamais son linge (à l'armée je payais les copains pour le faire !). Je m'intéresse à l'histoire, à la géopolitique (je collectionne les atlas !), à l'histoire des religions. J'ai une passion de très longue date pour la musique de film. A part ça, je n'écoute plus de musique sinon classique et encore de temps en temps. La radio ? C'est les infos le matin et c'est tout. La télé ? Un peu d'infos, de reportages, quelques films et séries devant lesquels je m'endors... Passionnantes, les soirées avec Bibi !
Je lis peu, pas assez à mon goût... J'aime bien Agatha Christie, les romans de James Bond, les romans de la saga Star Wars. Je dois impérativement lire le Manuel d'Epictète que m'a offert un ami lors de ma grande déprime de l'été. Je feuillette "Le Canard Enchaîné". Je suis abonné à "Religions et Histoire". Vous imaginez les goûts totalement ennuyeux du bonhomme !
J'adore aller au cinéma, mais alors j'adore carrément. Mais j'aime bien y aller seul ou avec quelqu'un qui ne parle pas pendant le film et surtout pas avec quelqu'un qui n'attend même pas la fin du générique pour me dire "t'en as pensé quoi ?", "c'est nul !", "quel chef-d'oeuvre !". Goûts variés... éclectique et versatile en plus !
Mes passe-temps ? Théâtre dans une troupe amateur... Cette activité m'occupe quelques mois par an et me rend très nerveux, irritable, euphorique puis déprimé... Je cultive mon exhibitionnisme et mon angoisse en prenant le risque trois fois par an de monter sur scène...
Sport ? Je m'y suis un peu remis depuis un an après des années sans pratiquer. Salle de muscu. Un peu de badminton mais je suis nul. La piscine à l'occasion mais comme je suis myope (ah ! j'avais pas dit que je portais des lunettes tout le temps ?!) j'y vais pas souvent. Les footings quand je suis courageux et qu'il ne fait ni trop froid ni trop chaud. Je suis un peu le rugby (il m'arrive même d'aller voir des matchs) et les compétitions internationales de foot... Mais je n'y connais pas grand-chose. Bref : pénible parce qu'il regarde les matchs et pas capable de faire des commentaires !...
Nourriture ? Je mange simple, des plats roboratifs, pas du tout les crudités. Je ne sais pas cuisiner. Je ne connais rien au vin mais j'en bois parfois trop. J'adore le thé ; j'ai appris à apprécier le chocolat. Pas vraiment "mec" : je bois peu de café et j'évite les alcools forts.
Tabac ? Cigarettes blondes, quelques cigarillos. Mais je suis même pas dépendant et je ne fume pas de cannabis.
Politique ? J'en ai jamais vraiment fait. Je m'y intéresse un peu. Je ne suis pas attaché définitivement à un camp ou un autre... En plus, c'est une girouette. Je suis trop impulsif et peu diplomate pour m'engager en politique ou dans le syndicalisme, de même que je n'aurai jamais de promotion : je ne sais pas composer, négocier, intriguer...
Religion ? Après de très longues années à plus que douter, je suis (re) devenu Catholique, moyennement pratiquant. J'aime lire le dimanche à l'église (encore mon côté spectacle ?). J'ai une petite bibliothèque d'ouvrages ayant trait aux religions mais je n'ai pas le temps de les lire. Je les couve du regard chaque jour que Dieu fait. J'avoue souffrir des sarcasmes de la majorité de mes amis qui me jugent un peu diminué ou faible parce que je suis croyant... En même temps, on sort de vingt siècles où c'était les athées qui souffraient et ne pouvaient exprimer leur doute ou leur refus de croire. Alors je comprends l'esprit revanchard de mes amis... Moi, on ne m'a jamais rien imposé. Mes parents m'ont toujours laissé libre de croire ou de ne pas croire et en ce que je voulais. Bon, en tout cas, encore un argument à charge : c'est un Catho, donc un coincé, un réac, etc... etc...
Mes parents... Ma mère est gravement malade depuis plusieurs années. Elle ne sort plus de la maison. Mon père s'en occupe à plein temps, son moral s'effrite jour après jour. Alors, j'essaie d'aller les voir une ou deux fois par semaine. En plus un type qui n'a pas coupé tout lien avec sa famille. En même temps, le reste de ma famille, je ne l'ai pas vu depuis de longues années... Ma soeur vit en Allemagne et je ne suis jamais allé la voir. Mes cousines et tantes vivent sur la Côte d'Azur et on s'est pas vus depuis très longtemps. Bref : ni famille ni pas famille !
Les amis ? J'en ai quelques-uns, des proches, mais qui habitent loin et que je vois peu... très peu... Et mes amis de mon époque en Corse (eh oui... j'ai vécu en Corse) que je n'ai pas revus depuis plus de trois ans... J'ai aussi des amies, des "ami-ieuhs". Mais y a pas d'ambiguité.
Vie sentimentale et sexuelle ? Néant pendant treize ans. Quelques mois de mirages entre juin et octobre. Le retour au néant. Pas très attirant, tout ça !!
Enfants ? Aucun. Conséquence de ce qui précède...
Qui je recherche ? J'en sais rien... J'ai toujours eu un faible pour les filles chatain aux cheveux longs avec des yeux verts mais, comme dirait Elie Semoun dans son sketch, "je ne dirais pas non pour une blonde à forte poitrine" !...
Ensuite, qu'est-ce que je recherche ? J'en sais rien ? Comme tout le monde, j'imagine : l'amour, la tendresse, le sexe, la complicité, quelqu'un de présent mais qui respecte aussi mon indépendance, mon besoin de retrait du monde, mon passé, mes rêves, qui ne me juge pas ou pas trop et surtout pas trop vite... Je pense à la chanson de Depeche Mode : "Somebody"... I want somebody to share, share the rest of my life... etc... etc... Alors, je suis peut-être trop exigeant, trop en quête d'absolu.
J'oubliais... Qualités et défauts ? Ils sont souvent liés... Généreux, mesquin, impulsif, volontaire, disponible, ombrageux, fidèle en amitié, versatile, lunatique, dilettante, enthousiaste, fataliste, opiniatre... Plein de paradoxes... comme tout le monde ?
Enfin, "last but not least", je viens de commencer des consultations chez un psychiatre... Et en plus il est dingue !
Bon, désolé, mais ce sera non... Trop trop compliqué et totalement inintéressant, je ne fais pas rêver et encore moins fantasmer... à part une myope dépressive et misanthrope... et encore !
Pour finir, une petite annonce plus sérieuse... Je rappelle les adresses de mes blogs professionnels pour lesquels je me donne beaucoup de mal...
Le blog du voyage en Allemagne que j'ai accompagné en avril (un souvenir merveilleux !), blog qui est maintenant complet : http://amtzell2007.blogspot.com/
Le blog du collège avec le récit des activités théâtre qui me passionnent tant : http://leblogdudocdetronget.blogspot.com/
Et puis si, malgré tout, quelqu'un est intéressé par ma petite annonce... Merci de faire suivre !

jeudi 29 novembre 2007

Les Trois Amours

Stéphanie... "l'amour de ma vie"...
Une liaison qui dura trois semaines
(30 juin-22 juillet 2007)

Dans le film "Il était une Fois le Bronx" (en anglais "A Bronx Tale"), l'un de mes films favoris, la première réalisation de Robert De Niro, l'un des personnages déclare qu'il n'y a que trois amours dans une vie (et que lui n'a pas eu de chance puisqu'il a rencontré les trois à la même époque).

Un de mes copains, Stéphane, donne son explication de cette histoire des trois amours...

Il y aurait le premier amour, l'amour avec qui l'on fait sa vie, l'amour avec qui l'on décide de finir ses jours...

Mon premier amour, c'était Isabelle. J'avais dix-sept ans. Un vrai coup de foudre. Elle m'a appris à connaître Renaud, Higelin, Boris Vian, m'a donné des conseils pour faire de l'archéologie, etc... Notre histoire ne dura que trois mois mais quels trois mois !

J'ai cru que je ferais ma vie avec Nath, Sophie et plus récemment Delphine. Mais je m'étais trompé.
Mon deuxième amour, ce fut Stéphanie, je voulais de tout mon coeur faire ma vie avec elle. Bon, elle n'a pas voulu. Et si l'amour n'est pas réciproque, il n'est pas. Tant pis. En tout cas, comme vingt ans plus tôt, j'ai eu un vrai coup de foudre. Notre histoire ne dura que trois semaines, mais quelles semaines ! Bon, c'est fini depuis près de six mois et je ne m'en suis pas remis. Oh, bien sûr, on continue à vivre. Et on vit bien... Heureusement. La fin d'un amour n'est pas la fin de la vie. Mais on garde un goût amer en bouche...

Un jour, je rencontrerai mon troisième et dernier amour... On verra où il me mènera... J'espère qu'il ne durera pas que trois jours... mais quels trois jours ! Je risque d'être mal barré !!

En attendant, je romps mon voeu de silence, encore une promesse d'ivrogne velléitaire... Et un petit clin d'oeil à Laurence qui s'est émue gentiment de la mise en sommeil de mon blog... Je me permets de citer une phrase de son mail où elle parle de mon père face à la maladie de ma mère... "J'espère que ton père tient le choc : ce doit vraiment être horrible de voir la femme dont on a partagé la vie disparaître petit à petit. Quel courage ! Toi aussi, par la même occasion. Si j'étais à ta place, je me demande dans quel état je serais...." Mon père me dit souvent : nous nous sommes mariés "pour le meilleur et pour le pire". Il rajoute "nous avons connu le meilleur et ce n'est pas encore le pire". Une leçon d'amour. Une leçon de vie.

Je replonge avec délectation dans l'Atelier Théâtre du collège pour préparer l'ultime représentation du "Malade imaginaire" qui aura lieu fin décembre. J'essaie de faire un peu de sport même si j'avoue être épuisé en ce moment. Je tente de venir à bout de "La Mort dans les Nuages" d'Agatha Christie, excellent roman mais je suis tellement fatigué le soir que je relis six fois la même phrase avant de renoncer et d'éteindre... Je feuillette trop rarement "Le Canard Enchaîné". Je ne me plonge plus du tout dans la Bible, non par dépit ou doute, mais par manque de temps... et je ressens un petit vide en moi, un de plus...

Je sais... ma vie n'est pas glorieuse, pas "glamour", pas animée... En même temps, novembre reste novembre, un mois sombre où l'automne cède le pas à l'hiver. Je n'aime pas l'hiver, je n'aime pas l'été. Je n'aime pas les extrêmes... J'aime le printemps et l'automne, quand la nature est pleine de vie et que le climat semble mesuré. Moi, le ski et la plage, c'est pas mon truc. Moi, c'est la campagne, et la campagne, c'est la mi-saison... Je suis vraiment un centriste intégral... Le type qui ne fait pas rêver les femmes !!!... et qui ne leur fait pas peur non plus... L'inintéressant absolu !!!

A part ça, deux bibliothèques ont brûlé cette semaine. Si l'on peut éventuellement comprendre les colères de certaines personnes, il est des actes qui font mal... Je sais, j'écris ça parce que je suis un "intello"... mais un pays où on commence à brûler les livres parce que l'on est en colère... C'est rarement bon signe. Surtout que les gens qui brûlent ces livres en se disant révoltés ne rêvent que d'une chose : intégrer cette société de consommation que soi-disant ils exècrent. Paradoxe ? Certes. Après tout, les anciens de Mai 68 ont fini notables bourgeois... Et ceux qui ont combattu Mai 68, ou leurs héritiers, ne cessent de le citer : on n'a jamais autant parlé de Grenelle de ci ou de Grenelle de ça... Pompidou doit se retourner dans sa tombe !...Quant à notre Président, c'est l'Omniprésident... Toujours là. Partout. En permanence. L'ubiquité. Pour finir en souriant et comme un clin d'oeil à mes amis athées et agnostiques... Je dirai : je crois que Dieu existe, vous avez des doutes et vous êtes même sûrs du contraire... Mais nous avons néanmoins une certitude : Superman, lui, existe... Un mélange de Père Noël et de Speedy Gonzales... Un plaisir à le voir gesticuler ! Il est comme tous ces commerciaux qui nous vendent mille produits dont on n'a jamais eu besoin, comme tous ces retraités qui "ont tellement de choses à faire qu'ils ne savent comment ils faisaient avant", comme certaines mères de familles tellement débordées "qu'elles n'ont pas une minute à elles et que les célibataires savent pas leur chance", comme les technocrates tellement sûrs d'eux et qui nous récitent des textes de loi abscons comme si c'était une lettre d'amour, comme les animateurs hystériques de jeux télé qui sont payés pour nous abrutir... etc... etc... etc... L'Omniprésident, il me fatigue, il m'épuise, il me hérisse... Je sais maintenant pourquoi je suis crevé : c'est de le voir bouger tout le temps, sauter partout, à la manière d'un mauvais De Funès croisé avec un Clavier mal inspiré, textes écrits par Jean-Marie Bigard sur une idée de Jean-Pierre Pernaud, mise en scène façon "24 Heures Chrono"... Fatigant, que je vous dis !

Tiens... Finalement, j'ai encore des choses à dire... Merci, petit Nicolas ! Oubliez pas sa fête le 6 décembre...

Quant à vous, chères lectrices, chers lecteurs, je vous salue bien bas et vous remercie pour votre délicieuse attention...

mardi 27 novembre 2007

Au revoir chers lecteurs

Au revoir, chers lecteurs ! Après la suspension de séance, j'en viens à la fermeture définitive de ce blog... Oh, définitive, définitive... Je reviendrai certes peut-être dans quelques mois pour des photos sympas de la rituelle Convention Stat Wars de Cusset ou un autre événement sympathique. Par ailleurs, j'ai pas mal de travail (et j'y prends énormément de plaisir) avec le blog du collège où j'essaie de réaliser de sympathiques reportages photos de nos activités diverses et variées, souvent fort nombreuses... Alors, comme dirait l'autre, ce n'est qu'un au revoir.
Certes. Mais je m'absente pour un moment. Ultime mail collectif pour vous dire un petit "bye bye"... Certaines et certains apprécieront la fin de ces mails collectifs... En même temps, c'était un bon moyen pour donner des nouvelles de temps à autre aux uns et aux autres... D'autres regretteront mon côté journal intime, mes réflexions personnelles... Le problème est que, comme me l'avait fait remarquer Fred K., les personnes susceptibles de lire ce blog ne me connaissaient pas forcément et n'avaient de moi qu'une vision bien partielle, celle d'un "petit homme triste nombriliste"... Les gens, comme Fred K., Gérard, Françoise, Fred de Ceyrat, Saint-Jean, Laurent, mes cousines, ma Soeur, etc... etc... elles et eux me connaissaient et ne me jugeaient pas, ne déduisaient pas de mes petits textes (qui, en plus, étaient souvent du second degré un peu cynique...) que j'étais forcément le grand dépressif terrible à fuir ! Non, juste quelqu'un qui se pose des questions et souhaite partager ses doutes (et ses certitudes) avec ses amis...
Je garderai mes réflexions sur le monde, les autres et moi-même pour moi, pour les conversations à deux ou trois, le soir quand on refait le monde (ou le matin, lors d'une balade, ou d'un petit café...). Quant à mes interrogations et mes faiblesses, je les réserverai à mon psychiatre puisque, comme je vous l'avais dit cet été (mais il faut des mois pour obtenir un rendez-vous), j'ai décidé d'aller "consulter"... Pendant des années, j'avais (et j'ai encore un peu) des doutes sur cette profession, où les pires amateurs cotoient d'authentiques médecins et des charlatans dangereux. En l'occurence, un psychiatre est un médecin spécialiste, celui-ci se réfère aux travaux du petit père Freud, dont les oeuvres me passionnent depuis des années... On verra bien.
Alors, je vous dis "A bientôt pour de nouvelles aventures !"... On se reverra "en direct live", dans "la vraie vie", pour causer et partager moments de joies et de peines... Comme dirait Candy : "on s'amuse, on pleure, on rit"... Ouh ! la ! la ! Il est vraiment temps que je l'arrête, ce blog... Je commençais à avoir des références très limitées...
Post-Scriptum : si vous souhaitez éventuellement m'écrire (ce dont je serais ravi !) voici mes adresses internet : cdiluri@voila.fr et deuxchaises@yahoo.fr
Nota-Bene : Dernière occasion de vous informer de l'évolution de ma vie "privée" ou plutôt "personnelle" dont l'acception est plus large... Poursuite de l'Atelier-Théâtre avec mes élèves de quatrième et c'est un plaisir chaque fois renouvelé... Reprise de mes "activités sportives" (salle de sports, badminton, footings, piscine) après un petit temps de relâchement... Beaucoup de lectures (quand je ne m'endors pas !) entre Agatha Christie, les James Bond, les romans de l'univers Star Wars, la lecture hebdomadaire et jouissive du "Canard Enchaîné", la lecture trop épisodique à mon goût de la passionnante revue "Religions et Histoire"... Les week-ends souvent en compagnie de mes parents (maintenant que je suis de nouveau "célibataire"), avec ma mère qui nous quitte hélas petit à petit et mon père qui prend tellement sur lui pour rester solide et fort... Une petite vie paisible finalement où j'essaie de lutter contre certains de ces démons intérieurs que nous avons tous (car en "vieillissant" et en échangeant avec les autres on se rend compte qu'on a toutes et tous nos démons, quelle que soit la forme qu'ils prennent), une petite vie où je tente de garder l'équilibre sur le fil ténu de mes trop rares certitudes, au milieu des doutes et de l'impression d'absurdité qui me hante depuis de nombreuses années... Pour conclure, définitivement (!?), sur une pirouette et une citation de chanson j'aimerais être "juste quelqu'un de bien"... Le reste, c'est du baratin.

lundi 12 novembre 2007

Je ne suis pas seul ?!...

(photo prise le 26 octobre 2007)
Chères amies ! Chers amis ! Avant de laisser mon blog en sommeil pour un petit bout de temps, je vous invite à lire ce qui suit...
Petit billet d'humeur et d'humour après avoir regardé une partie de l'émission "Capital" diffusée sur M6 dimanche 11 novembre 2007 et consacrée au commerce du désir et du plaisir... Outre un reportage délirant sur l'industrie du préservatif et un autre surréaliste sur les "coaches" en séduction (5€50 le conseil sur internet...), il y avait un long reportage sur les sites de rencontres sur internet... Je n'ai pas regardé la fin de l'émission, qui traitait de la lingerie fine de luxe et du commerce du viagra...
Bref, me voilà devant une émission consacrée aux célibataires... ces bêtes étranges voire immondes aux yeux des religions, des bonnes moeurs, du gouvernement, du fisc, de la population en général... Et qu'apprends-je ? C'est d'ailleurs plutôt une confirmation... Un Français sur quatre est célibataire... Un sur quatre ! Vous entendez ça ! Je ne serais donc pas si anormal que ça... Ouf ! Déjà un peu rassuré... On est plus nombreux que les régimes spéciaux de retraite, que les fonctionnaires et même que toutes les minorités réunies... C'est d'ailleurs pour ça qu'on intéresse les marchands... Voir plus loin ! Donc, un sur quatre. Deuxième chiffre que je subodorais... Un couple sur deux se sépare ! Oups ! Douche froide ! C'est bien la peine de chercher à se caser, si c'est pour se séparer !...
Alors, les sites de rencontres... Autre chiffre intéressant... Sur les quinze millions de célibataires, plus de cinq millions utilisent régulièrement ces sites de rencontres... Là aussi, je ne serais donc pas totalement anormal... N'ayant que des amis en couple (mariés ou non, je ne vois là nulle différence) souvent avec des enfants, j'avais quand même l'impression d'être non seulement un pestiféré mais une espèce de malade pervers d'aller ainsi tenter de chercher mon bonheur par les moyens du net... Mais je retourne ma question et mon raisonnement... C'est pas parce qu'on est cinq millions (qu'on était : j'ai arrêté d'aller sur ces sites de rencontres, pour le bien de ma santé mentale... et de mon porte-monnaie) qu'on est normaux. De voir, dans ce reportage, toutes ces personnes scotchées à leur écran et à leur clavier, zappant d'âme soeur en âme soeur... C'était triste à mourir... L'impression de voir des drogués constamment en manque...
La quête de l'âme soeur ! Quel délire ! C'est la nouvelle religion... A l'époque des couples kleenex jetables, c'est ce moment que l'on choisit pour nous imposer ce nouveau standard, cette nouvelle norme... Non plus la famille ou même le couple pour la vie... Non ! L'âme soeur... l'hameçon plutôt ! Pour nous vendre la Saint-Valentin, les sites de rencontres, etc... etc... Il faut qu'on soit absolument en couple, épanouis sexuellement, heureux... heu-reux... Comme dans le film "Paradis pour tous" (le dernier film avec Dewaere) ou le roman "Un Bonheur insoutenable" (quel joli titre !) d'Ira Levin. La norme, c'est la recherche de l'âme soeur, avec son corollaire, l'idée qu'on ne la trouvera pas et qu'on va donc aller d'âme soeur en âme soeur... Une espèce de transhumance des âmes soeurs... Un reste d'Hindouisme probablement...
Revenons à nos sites internet... Reportage où l'on découvre que le client se fait plumer massivement, que nombre des correspondants ou correspondantes sont bidon, en fait des ouvriers du Maroc ou de Madagascar payés à coup de lance pierre pour "chatter" avec les riches occidentaux en manque d'amour... Il y a là une ironie, comme une revanche du Tiers-Monde sur l'Europe opulente et malheureuse... Les sites internet, nous explique un(e) "spécialiste" (de quoi d'ailleurs ?), provoquent une véritable addiction... Je suis bien placé pour le savoir ! J'ai mis plus d'un an pour m'en sortir ! On devient des drogués du clavier, espérant chaque fois faire "la bonne rencontre" qui "va changer nos vies"... On en fait une obsession... On se fait son petit film et l'autre en face aussi... On devient des quêteurs en manque d'âme soeur... Délirant. A force de "chercher" à forcément "se caser" on ne se case jamais et on zappe constamment d'un clic de souris d'ordinateur... Triste.
Doublement vicieux ce monde des Années 2000. D'un côté on nous bassine avec l'âme soeur, le plaisir pour tous, l'harmonie du couple, de l'autre on nous explique qu'aucune histoire n'est faite pour durer, qu'il faut multiplier les expériences, s'épanouir par soi-même, se faire du bien, s'écouter, etc... etc... Il faut avoir une âme soeur... Mieux ! Il faut chercher une âme soeur ! Les Don Quichotte des temps modernes... Les moulins à vent d'aujourd'hui... On passe sa vie à chercher son âme soeur... Délirant. Totalement délirant. Remarquez, pendant ce temps-là, on n'est pas au bistrot (où on pourrait faire des "vraies" rencontres ou en tout cas passer un bon moment) ni en train de faire de la politique et se soucier du vaste monde.
Mais j'ai une question... Et celles et ceux qui ne cherchent pas l'âme soeur... Comment ils font ? Mes amis (qui sont d'ailleurs tous en couple) m'ont toujours expliqué que c'était mieux d'être seul, que d'être amoureux était une preuve de faiblesse, de dépendance à autrui... Je serais assez d'accord. Tomber amoureux... Tomber... Les mots ont un sens... Cet été je suis tombé plus bas que terre... Et ce n'était pas la première fois... Pour ma part, en tout cas, je sais que l'amour provoque des dégats considérables, collatéraux, irréversibles et tout et tout... C'était pour ça que pendant des années j'évitais sinon de tomber amoureux du moins de provoquer une histoire qui puisse réussir... Je savais que je serais emporté par la passion... Bref, on m'a toujours dit que l'amour était une dépendance, que j'étais mieux tout seul, que je devais être adulte, savoir m'assumer... Mes amis m'expliquaient que se mettre en couple, plus que pour satisfaire d'éventuelles pulsions (dont nous n'avons jamais parlé car mes potes et moi on était pudiques... sauf Saint Jean...), c'était d'abord par faiblesse, pour combattre la peur de la solitude... D'ailleurs, c'est les nanas qui se casent, pas les mecs... C'est aussi, quelques années après, les nanas qui se cassent, avec les enfants... et laissent les types en miettes... Je caricature... of course !
Bon, en tout cas, se mettre en couple était une faiblesse. Malgré tout, j'enviais tous mes copains avec leur bonheur : le couple, les enfants, la maison... Et, voilà deux ans, j'ai voulu partir en quête du bonheur... via internet... parce que, vu mon physique d'alors (la haine du gros est tenace chez les femmes...), j'avais guère d'autre solution... Je voulais avoir une copine, la présenter à mes amis, tout partager avec elle, être heureux et tout et tout... Et aussi, même si je ne le disais pas parce que c'est un sujet tabou avec mes copains (je vois que nous sommes des mecs très prudes finalement !), j'avais envie de redécouvrir le plaisir physique même si mon petit doigt me disait que si j'avais renoncé à la vie de couple et à la sexualité voilà plus de dix ans c'est parce que je n'étais vraiment pas fait pour "ça"... Deux ans après le début de cette quête, quelle est ma conclusion (ah ! il arrive à la fin... pas encore...) sur le couple, les enfants, la maison ?!
Le couple : bon, le problème, c'est que c'est à deux et "l'enfer, c'est l'autre" pour plagier Sartre... Les longs coups de fil, les conversations au petit matin, les prises de tête pour un rien, le passé de l'autre, les avis de plus en plus divergents... Et puis, hélas, à mon âge, je n'ai pu rencontrer que des personnes divorcées, déprimées, désorientées, pour qui quelque part tous les mecs étaient des salauds. Moi qui sortais de douze ans d'abstinence et de célibat... La douche froide ! J'étais naïf, enthousiaste, plein d'espoir... Oups !
Les enfants. Pour citer Charles Laughton (l'auteur du génial "La Nuit du Chasseur") : "On peut être quelqu'un de très bien et n'aimer ni les enfants ni les chiens". (A contrario Hitler aimait les enfants et les chiens...) Ce que je veux dire par là, c'est que je n'ai aucun mais alors aucun instinct paternel. Je fuis les petits enfants, je les ai toujours fuis. Un bébé ne m'attendrit pas, il m'exaspère. Moi, j'apprécie les enfants quand ils commencent à parler... et encore ! J'aime bien les ados... C'est d'ailleurs pour ça que j'aime bosser en collège. Et encore... J'apprécie de ne pas avoir à vivre avec eux. Bref, pas d'enfant pour moi. Non seulement je serais physiquement, psychiquement, psychologiquement incapable de les élèver... Et qu'on ne dise pas que "tout le monde peut le faire"... Vu le nombre d'enfants malheureux... les pères et mères ne sont pas toujours à la hauteur !! Ensuite, j'aime pas les bébés. Enfin, avec ma veine, si je me met à la colle avec une nana et qu'on fait un enfant, elle partira avec et m'interdira le droit de visite...
La maison. J'adore être locataire. De toute façon, je ne suis pas bricoleur et je n'ai pas envie de partir dans un prêt sur 25 ans (j'ai vu qu'il y avait maintenant des prêts sur 30 ans...). En outre, une maison, pour quoi faire ? Un petit appartement en ville me convient bien assez. Tout ce qu'on possède finit dans des cartons à notre mort (voire avant) et les héritiers ne savent que faire des archives du cher disparu... Je vis trop au quotidien chez mes parents la difficulté à vivre parmi les objets et souvenirs dont on n'ose se séparer... En plus, je suis documentaliste et je ne sais pas me débarrasser des objets... En ayant un petit appartement, je limite ma tentation à accumuler livres, revues, DVD, etc...
Avant de vous laisser... pour longtemps car ce blog n'a plus de raison d'être avant un moment... Petit aparté rugbystique pour signaler la superbe victoire de l'ASM-Clermont-Auvergne face à Llanelli en première journée de Coupe d'Europe... Enfin un beau match avec tout plein d'essais : sept essais à trois ! Et le premier match sous les couleurs de Montferrand de John Smit, le capitaine des Springboks champions du monde... Par ailleurs, je suis allé voir "L'Heure Zéro", somptueuse adaptation d'un roman d'Agatha Christie... Un vrai petit bijou de cinéma policier...
Je vous dis à une prochaine. Et je termine en détournant une fameuse phrase de "Robinson Crusoé"... Daniel Defoe raconte que Robinson, survivant à son naufrage, se retrouvant sur une île déserte, déclara : "Enfin seul". Et l'auteur d'ajouter "et il le regretta immédiatement". Que l'inverse ne soit pas également vrai... Tous ces gens qui s'exclament "Enfin en couple !" et qui le regrettent amèrement... parfois pour le reste de leurs jours...

vendredi 9 novembre 2007

Appelez moi James !

(photo prise lors de la cérémonie de clôture des Journées Charlotte Delbo 2007, vendredi 26 octobre en fin d'après-midi)

Et voilà... au collège, les Journées Charlotte Delbo 2007 sont terminées... l'aventure de "13 à table" avec La Nouvelle Rampe est terminée... La dépression tant attendue n'a pas eu lieu... Juste une légère décompression au début des vacances, une impression de vide vite comblée... J'ai d'abord vu ou revu quelques James Bond, "Octopussy" (qui m'a passablement ennuyé même s'il se déroule dans des décors exotiques, je l'ai trouvé alambiqué), "Dangereusement Vôtre" (le dernier avec Roger Moore... il était temps ! il y a une pléïade d'excellents acteurs mais un scénario et un montage terriblement lourdingues), "Tuer n'est pas jouer" (le premier épisode avec Timothy Dalton, très fidèle à la nouvelle qui inspire le scénario, peut-être le dernier Bond de la période Guerre Froide avec des séquences de qualité en Afghanistan) et "Permis de Tuer" (l'un de mes Bond préférés, dans la même veine que "Casino Royale" : histoire simple, efficace, violence, vengeance, souffrance...) ainsi que le James Bond "pirate" réalité par Irvin Kershner (réalisateur de "L'Empire contre-attaque", mon Star Wars préféré) avec Sean Connery pour un ultime retour : le très jouissif "Jamais plus Jamais" (en fait un remake drôlatique de "Opération Tonnerre"). J'ai également lu le petit essai "Le Dossier Bond", ouvrage de l'écrivain anglais Kingsley Amis, qui s'est amusé à réfléchier sur les aspects du héros de Ian Fleming... Un petit livre passionnant. Dans le même type d'ouvrages traitant de la littérature et de ses héros, il y en a un qui plairait notamment à Laurent et Johan, tous deux amateurs d'Agatha Christie... c'est "Qui a tué Roger Ackroyd?" de Pierre Bayard, où l'auteur s'interroge sur les "ficelles" indispensables à tout roman d'énigme et étudie le cas particulier du "Meurtre de Roger Ackroyd", l'un des plus fameux romans d'Agatha Christie, également un ouvrage particulièrement controversé puisqu'on critiqua souvent l'auteur pour le procédé employé qui est contraire aux règles habituelles du genre... En tout cas, un petit ouvrage remarquable !!
Outre mes lectures... J'ai profité des vacances pour retrouver ma chère salle de sports... J'ai aussi repris le footing... le premier depuis de longues mois... Il faut dire que le 16 novembre a lieu au collège une course parrainée au bénéfice du Foyer Socio-Educatif et de l'Association Sportive... Faudrait que j'arrive quand même à faire deux ou trois tours du plan d'eau de Tronget. A propos de courir... Dire que tout a recommencé il y a juste deux ans... A l'époque, je vivais à Deux-Chaises, je ne faisais absolument pas de sport, depuis longtemps (sinon quelques rares exceptions épisodiques), très longtemps, trop longtemps... Je pesais plus de 120 kilos. Je ne voyais personne. J'avais ma petite vie au fond de la campagne. Je n'avais même pas eu le début du frémissement d'une histoire d'amour (même un simple flirt !) depuis avant la fin de mon service militaire plus de dix ans auparavant... Le déclic fut la préparation de la pièce de théâtre "Un Fil à la Patte" où je devais apparaître... en caleçon (moi qui étais obèse grave ! -selon les critères de l'OMS-), mon coup de foudre pour une certaine actrice de la troupe, et mon amitié pour d'autres acteurs et actrices de la troupe (dont l'une est devenue ma partenaire de badminton !!). Tout ça, vous l'avez dans les archives de mon blog en novembre/décembre 2005...
Et me voilà deux ans plus tard... Je culpabilise quand je n'ai pas fait mes trois séances de sport hebdomadaires. Je vis en ville. J'ai une (petite) vie sociale : troupe de théâtre, salle de sport, club de badminton, groupe biblique... Côté vie privée, j'ai même eu le luxe d'avoir deux histoires le même été, une complètement foireuse de trois semaines avec une personne qui m'a mené en bateau de bout en bout (mais c'est bon de tomber sur des personnes ainsi : ça vous apprend la vie... sur le coup, par contre, quel choc... cet été, j'étais une loque...), une autre un peu plus adulte assez espacée mais tellement plus sincère, sans compter une période d'un an (où j'ai bien failli me perdre) où j'ai fréquenté le monde des petites annonces par internet (tout ça est bien fini ! oups !), qui m'a notamment permis de rencontrer des amies sincères. Bref, si je n'ai pas vraiment de vie privée et si je n'aurai jamais d'enfant (mais je ne me sens pas la capacité d'être un jour père), j'ai quand même rejoint le monde des adultes, la cour des grands, les nuits d'amour, les petits déjeuners à se faire la gueule, les soirées T.V. à deux à commenter n'importe quoi, les courses ensemble (ça, j'aime mieux !... quand on a des sous...), les longs week-ends à deux, les longs coups de fil, etc... Bref, la vie à deux, avec ses "avantages" et ses "inconvénients"... Mais c'est comme la vie à un... Au moment de sortir du cocon, on ne vous dit pas : bon, alors, il y a tel et tel avantage, tel et tel inconvénient... Non, non, c'est un tout... That's life ! comme le chantait délicieusement Frank Sinatra.
Le théâtre... Cette semaine, pas même deux semaines après la dernière représentation de "13 à Table", pot avec toute la troupe de La Nouvelle Rampe... signe qu'on avait envie de se revoir vite... On se manque déjà ! Faut dire que c'est la première année que je sentais une aussi bonne ambiance dans notre petite troupe... La première fois, en cinq pièces, où je n'ai pas vu de sautes d'humeurs, notamment au moment de la répétition générale. Le metteur en scène, Philippe, nous a félicité et nous a dit : vous aviez envie de jouer, et ça s'est vu ! Et toutes les personnes vues à l'issue des représentations nous ont dit la même chose... félicitant particulièrement... Olivia (qui avait 1000 lignes et était quasiment toujours sur scène) dont le talent extraordinaire nous a tous portés, Michel notre président rôle principal masculin, Hélène jouant si bien une sud-américaine que plusieurs collègues m'ont dit "que c'était bien qu'on ait une espagnole dans la troupe" (!!), Jean-François (pas moi, l'autre !) parfait dans son rôle de médecin fantaisiste, Delphine en jeune femme trompée et ivrogne très pétillante, Badr en mari volage particulièrement léger et, enfin, moi, votre serviteur, en Frédéric, maître d'hôtel très strict, seul rempart de droiture dans une soirée qui sombre dans la folie... C'est le personnage que j'ai adoré le plus jouer depuis que je fais du théâtre ! En tout cas, vivement la prochaine pièce avec La Nouvelle Rampe.
Le théâtre... Et la deuxième représentation de mes élèves le vendredi 26 octobre à la Salle des Fêtes de Tronget, devant l'ensemble des élèves du collège... Un véritable triomphe que ce "Malade imaginaire" en hommage à Charlotte Delbo. Du coup, une troisième représentation est programmée le vendredi 23 novembre à 20h au Théâtre François Mercier... Et nous avons dès la rentrée de Toussaint repris les répétitions... L'aventure continue ! D'ailleurs, après le 23 novembre, j'aurai à co-animer avec Laurent et Loïc un Atelier Vidéo, à participer ponctuellement au Club Journal dirigé par Karine et, surtout, je dirigerai un Itinéraire de Découverte consacré au Théâtre... Deux heures par semaine avec notamment certains des élèves de l'actuel Atelier-Théâtre... Bref, comme disait Massala à Ben Hur à la fin d'une fort fameuse courses de chars... "la course n'est pas terminée, il reste des tours, de nombreux tours"... Mais j'aurai l'occasion de vous en reparler...