Stéphanie... "l'amour de ma vie"...
Une liaison qui dura trois semaines
(30 juin-22 juillet 2007)
Une liaison qui dura trois semaines
(30 juin-22 juillet 2007)
Dans le film "Il était une Fois le Bronx" (en anglais "A Bronx Tale"), l'un de mes films favoris, la première réalisation de Robert De Niro, l'un des personnages déclare qu'il n'y a que trois amours dans une vie (et que lui n'a pas eu de chance puisqu'il a rencontré les trois à la même époque).
Un de mes copains, Stéphane, donne son explication de cette histoire des trois amours...
Il y aurait le premier amour, l'amour avec qui l'on fait sa vie, l'amour avec qui l'on décide de finir ses jours...
Mon premier amour, c'était Isabelle. J'avais dix-sept ans. Un vrai coup de foudre. Elle m'a appris à connaître Renaud, Higelin, Boris Vian, m'a donné des conseils pour faire de l'archéologie, etc... Notre histoire ne dura que trois mois mais quels trois mois !
J'ai cru que je ferais ma vie avec Nath, Sophie et plus récemment Delphine. Mais je m'étais trompé.
Mon deuxième amour, ce fut Stéphanie, je voulais de tout mon coeur faire ma vie avec elle. Bon, elle n'a pas voulu. Et si l'amour n'est pas réciproque, il n'est pas. Tant pis. En tout cas, comme vingt ans plus tôt, j'ai eu un vrai coup de foudre. Notre histoire ne dura que trois semaines, mais quelles semaines ! Bon, c'est fini depuis près de six mois et je ne m'en suis pas remis. Oh, bien sûr, on continue à vivre. Et on vit bien... Heureusement. La fin d'un amour n'est pas la fin de la vie. Mais on garde un goût amer en bouche...
Un jour, je rencontrerai mon troisième et dernier amour... On verra où il me mènera... J'espère qu'il ne durera pas que trois jours... mais quels trois jours ! Je risque d'être mal barré !!
En attendant, je romps mon voeu de silence, encore une promesse d'ivrogne velléitaire... Et un petit clin d'oeil à Laurence qui s'est émue gentiment de la mise en sommeil de mon blog... Je me permets de citer une phrase de son mail où elle parle de mon père face à la maladie de ma mère... "J'espère que ton père tient le choc : ce doit vraiment être horrible de voir la femme dont on a partagé la vie disparaître petit à petit. Quel courage ! Toi aussi, par la même occasion. Si j'étais à ta place, je me demande dans quel état je serais...." Mon père me dit souvent : nous nous sommes mariés "pour le meilleur et pour le pire". Il rajoute "nous avons connu le meilleur et ce n'est pas encore le pire". Une leçon d'amour. Une leçon de vie.
Je replonge avec délectation dans l'Atelier Théâtre du collège pour préparer l'ultime représentation du "Malade imaginaire" qui aura lieu fin décembre. J'essaie de faire un peu de sport même si j'avoue être épuisé en ce moment. Je tente de venir à bout de "La Mort dans les Nuages" d'Agatha Christie, excellent roman mais je suis tellement fatigué le soir que je relis six fois la même phrase avant de renoncer et d'éteindre... Je feuillette trop rarement "Le Canard Enchaîné". Je ne me plonge plus du tout dans la Bible, non par dépit ou doute, mais par manque de temps... et je ressens un petit vide en moi, un de plus...
Je sais... ma vie n'est pas glorieuse, pas "glamour", pas animée... En même temps, novembre reste novembre, un mois sombre où l'automne cède le pas à l'hiver. Je n'aime pas l'hiver, je n'aime pas l'été. Je n'aime pas les extrêmes... J'aime le printemps et l'automne, quand la nature est pleine de vie et que le climat semble mesuré. Moi, le ski et la plage, c'est pas mon truc. Moi, c'est la campagne, et la campagne, c'est la mi-saison... Je suis vraiment un centriste intégral... Le type qui ne fait pas rêver les femmes !!!... et qui ne leur fait pas peur non plus... L'inintéressant absolu !!!
A part ça, deux bibliothèques ont brûlé cette semaine. Si l'on peut éventuellement comprendre les colères de certaines personnes, il est des actes qui font mal... Je sais, j'écris ça parce que je suis un "intello"... mais un pays où on commence à brûler les livres parce que l'on est en colère... C'est rarement bon signe. Surtout que les gens qui brûlent ces livres en se disant révoltés ne rêvent que d'une chose : intégrer cette société de consommation que soi-disant ils exècrent. Paradoxe ? Certes. Après tout, les anciens de Mai 68 ont fini notables bourgeois... Et ceux qui ont combattu Mai 68, ou leurs héritiers, ne cessent de le citer : on n'a jamais autant parlé de Grenelle de ci ou de Grenelle de ça... Pompidou doit se retourner dans sa tombe !...Quant à notre Président, c'est l'Omniprésident... Toujours là. Partout. En permanence. L'ubiquité. Pour finir en souriant et comme un clin d'oeil à mes amis athées et agnostiques... Je dirai : je crois que Dieu existe, vous avez des doutes et vous êtes même sûrs du contraire... Mais nous avons néanmoins une certitude : Superman, lui, existe... Un mélange de Père Noël et de Speedy Gonzales... Un plaisir à le voir gesticuler ! Il est comme tous ces commerciaux qui nous vendent mille produits dont on n'a jamais eu besoin, comme tous ces retraités qui "ont tellement de choses à faire qu'ils ne savent comment ils faisaient avant", comme certaines mères de familles tellement débordées "qu'elles n'ont pas une minute à elles et que les célibataires savent pas leur chance", comme les technocrates tellement sûrs d'eux et qui nous récitent des textes de loi abscons comme si c'était une lettre d'amour, comme les animateurs hystériques de jeux télé qui sont payés pour nous abrutir... etc... etc... etc... L'Omniprésident, il me fatigue, il m'épuise, il me hérisse... Je sais maintenant pourquoi je suis crevé : c'est de le voir bouger tout le temps, sauter partout, à la manière d'un mauvais De Funès croisé avec un Clavier mal inspiré, textes écrits par Jean-Marie Bigard sur une idée de Jean-Pierre Pernaud, mise en scène façon "24 Heures Chrono"... Fatigant, que je vous dis !
Tiens... Finalement, j'ai encore des choses à dire... Merci, petit Nicolas ! Oubliez pas sa fête le 6 décembre...
Quant à vous, chères lectrices, chers lecteurs, je vous salue bien bas et vous remercie pour votre délicieuse attention...
2 commentaires:
Mon cher Jeff,
Je te retrouve bien maussade sur ta courte vie!!!!
coco
ps : je travaille toujours pour toi et je cherche ton oiseau rare....
"le petit Nicolas"....
oh ! je n'ai jamais eu l'idée d'appeler Sarko de cette manière, car le "petite Nicolas" est le héros d'une foultitude d'enfants, naîfs, doux, rêveurs, croyant au Père Noël !
Tout le contraire du Big Boss !
Laurence
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