vendredi 30 septembre 2016

Variation n° 2


Vendredi 30 septembre 2016 à 13h15


Aujourd’hui, c’est la Saint Jérôme, une fête que j’apprécie particulièrement puisque Jérôme était le traducteur de la Bible en latin, l’auteur de la fameuse « Vulgate », traduction qui accompagna la vie de l’Eglise catholique pendant de nombreux siècles. La fête du traducteur de la Bible et grand spécialiste des Saintes Ecritures ! Je me souviens que ma mère parlait toujours de lui avec respect et admiration : « C’est lui qui a rédigé la Vulgate ».

Hier, c’était la fête des Saints Archanges : Michel, Gabriel, Raphaël. La Saint Michel, une belle fête là aussi. J’ai une pensée émue pour mon grand-oncle moine qui s’appelait Michel et que j’appelais affectueusement mais aussi respectueusement Tonton Michel. J’ai toujours sa petite Bible de Jérusalem de voyage. Il a eu une vie extraordinaire et mouvementée, puisqu’il fut notamment prisonnier en Chine communiste et connut la révolution lors de son passage à Madagascar. Je ne l’ai évidemment connu qu’une fois de retour en France. Il vivait retiré, d’abord en Ardèche puis en Pays de Loire (vers Chateaubriand, je crois). C’était un homme foncièrement bon et doux.

Dans quatre jours, c’est la Saint François… mon saint patron ! François d’Assise. Un saint merveilleux qui a renouvelé le monachisme en Europe et a inspiré et continue d’inspirer beaucoup de monde, dont notre Pape François, que j’apprécie beaucoup par ailleurs.

Voilà… C’était la rubrique éphémérides… Après tout, pourquoi pas ? Un journal « intime » ne se doit-il pas d’avoir la forme d’un journal et d’être borné par des dates précises et si possible assez régulières ?

J’ai tenté, hier, d’écrire mais, hasard ou volonté de la machine, mon petit texte mi ironique mi amer s’est perdu quand j’ai cru l’avoir sauvegardé. Après tout, ce n’est pas plus mal. J’y récitai mon habituel refrain sur « je n’ai rien à dire alors je le dis »… Forcément. On ne va pas très loin avec ça.

C’est vrai que je n’ai pas grand-chose à raconter. Ne dit-on pas assez justement : « Les gens heureux n’ont pas d’histoire ». Je ne sais pas si je suis heureux. En tout cas, je suis paisible ou du moins j’essaie de l’être. Après des années à avoir été tourmenté, angoissé, déprimé, j’aspire au calme et à la sérénité. Pour ce, je m’astreins à une discipline minime mais farouche. J’évite de me coucher trop tard. J’essaie de ne pas avoir d’émotion forte. J’évite toute passion trop prenante. Forcément, tout ça ne fait pas des sujets de conversation bien passionnants. Ajoutez à cela le fait que j’ai toujours eu de la peine à me confier, estimant que je devais résoudre « les problèmes » par moi-même.

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