mardi 26 mai 2009

Quand il devient plus dur de se taire que de parler...

Les mots... Trouver les mots... Eternelle obsession...

Voilà bien longtemps que je n'ai pas tenté d'écrire quelque chose de personnel, de vraiment personnel, de réfléchi, de pensé... sur ce petit blog sans prétention... D'aucuns parmi vous, fidèles lectrices, fidèles lecteurs, apprécient ce silence de "Superdoc"... Probablement parce que, comme dit le proverbe, "pas de nouvelles bonnes nouvelles". Certainement aussi parce que ça n'est jamais très évident d'avoir un ami qui "ne va pas bien"... Je me suis plus d'une fois retrouvé dans la position du confident (notamment auprès de ces dames du temps où j'étais célibataire... j'étais le confident idéal !) et on ne sait jamais trop quoi répondre au désarroi voire au désespoir et parfois tout simplement aux interrogations de l'autre. Et puis, comme plusieurs personnes me l'ont plusieurs fois fait remarquer... je leur "balance" mes histoires, mes soucis, alors qu'ils ont les leurs et forcément c'est une agression caractérisée dans l'espace intime...

Et puis, il y a le silence. Le silence... Le silence peut-être tellement réparateur et salvateur qu'on en a composé de sublimes chansons : "Words of Silence" de Simon & Garfunkel ou le véritable hymne religieux "Enjoy the Silence" des Depeche Mode.

Quand on a passé tant d'années dans "le bruit et la fureur" (titre d'un fameux roman de Faulkner que je n'ai pas lu), un peu de quiétude est la bienvenue. Mais vient un temps où le silence est pesant. Pis, il est assassin. Assassin pour soi, assassin pour les autres, assassin pour le monde... A force de se taire, on accepte tout. Je sais, j'apprends depuis des années, et bien avant que je ne commence une thérapie, qu'il y a les cinq fameuses phases à toute "mauvaise nouvelle" : refus, colère, marchandage, dépression, acceptation. Et c'est un fait qu'on finit par accepter, pour pouvoir continuer à vivre... Bien sûr. Mais si on perd la colère c'est qu'on est déjà mort. Mort émotionnellement, s'entend. Oh, on peut donner le change socialement et faire croire que tout va bien. D'ailleurs, tout va bien. Mais on n'est plus qu'une marionnette dans le monde...

Par ailleurs, j'ai constaté qu'à force de me taire j'en perdais l'usage des mots... Bon, je peux toujours parler à voix haute et intelligible mais c'est un fait que je ne sais plus écrire comme avant... Je suis rouillé. Dommage ou pas, c'est un vrai effort pour moi d'essayer d'enchaîner les phrases sans sombrer dans la surenchère ou la fadeur...

Colère... Je parle de colère... pourquoi ?

Parce que je suis toujours en colère. J'ai, bien évidemment, accepté la mort de ma mère. Il n'y a pas le choix. C'est le "travail de deuil" comme on dit. La plupart d'entre nous sont passés par là et tous nous connaissons un jour ou l'autre la perte d'un être cher. Chacun réagit différemment. En en parlant avec des amis, parfois plus âgés, je suis frappé de constater combien le souvenir et la peine sont vivaces de longues années après. Le temps ne fait rien à l'affaire... Il permet de vivre voire de survivre mais les histoires d'oubli, de cicatrisation, etc... En même temps, c'est "rassurant" : on se dit qu'on laissera des souvenirs à celles et ceux qui nous survivrons.

Pour ma part, après ces généralités, je dirai que j'ai repris goût à la vie. Je ne fréquente plus les hôpitaux depuis six mois... J'ai bien dû, il y a quelques semaines, pour des raisons professionnelles, accompagner des collégiens à la Maison de retraite du coin pour une "rencontre intergénérationnelle"... Et j'avoue que j'ai eu un temps de frissons et d'appréhensions et, finalement, tout s'est bien passé.

N'empêche. Je ne peux toujours pas envisager de reprendre le théâtre. Je pense trop à ma mère qui m'a donné cette passion (et précisément l'amour des pièces de Molière !!). Je suis arrivé à mettre des collégiens en scène de nouveau (notamment lors de cette sortie maison de retraite où je leur ai fait répéter des sketchs) mais je ne m'imagine pas avant longtemps "remonter sur les planches". C'est pas grave. Je ne manquerai à personne. N'empêche. C'était un plaisir tellement savoureux que celui d'avoir le trac...

Par ailleurs, je peux parler librement de ma mère sans sentir les larmes monter à mes yeux. Par contre, si mes journées sont sereines, mes nuits le sont moins. Depuis quelques semaines, il n'est pas un matin où je ne me réveille sans avoir rêvé de ma mère... Je peux parler de la maladie d'Alzheimer à peu près sereinement. N'empêche que, rapidement, la colère l'emporte quand je vois qu'aux yeux du plus grand nombre, médecins y compris, c'est toujours une "maladie de vieux" (donc inutile de faire des efforts pour la recherche...). Heureusement, un livre vient de paraître, bouleversant témoignagne d'une femme d'une quarantaine d'années : "J'ai peur d'oublier" de Fabienne PIEL. Elle est atteinte d'Alzheimer depuis plusieurs années, elle sait ce qui l'attend... Elle raconte les médecins qui ont hésité entre mille pronostics... J'ai repensé à ma mère... Pour elle aussi, au départ, on a parlé de dépression. Ensuite, une fois la maladie pronostiquée, ma mère a encore passé plusieurs années sans aucun traitement, pas même d'anti-dépresseurs d'ailleurs... Au début, la maladie n'était même pas reconnue par l'Education nationale. On peut être "Aloïs" et enseigner... Une association est en train de se monter : "La Vie sans Oubli", pour sensibiliser l'opinion publique au fait que cette maladie peut toucher des personnes jeunes.

Parfois et même souvent, je suis également en colère contre l'institution hospitalière qui a laissé ma mère s'éteindre, parce que l'on ne pouvait plus rien faire... A force de ne plus être nourrie elle ne pouvait évidemment plus que s'éteindre... Elle a perdu une trentaine de kilos en trois mois... Comme ça, un lit a été libéré plus vite ? Je sais, c'est odieux ce que j'écris. Peut-être. Mais j'ai tellement entendu ces derniers mois des témoignages d'amis me racontant pour leurs proches des situations totalement scandaleuses et ubuesques dans les hôpitaux et les maisons de retraite... A propos de maisons de retraite... Un livre à signaler : "Maman, est-ce que ta chambre te plaît ? Survivre en maison de retraite" de William Réjault. C'est un constat terrible. Bien sûr, il ne faut pas généraliser. En outre, comme dans de nombreuses autres institutions, la majorité du personnel est très dévouée. Mais les moyens ne suivent pas. Les personnes ne sont pas formées. Un "Aloïs" de soixante ans ne se traite pas comme une personne âgée dépendante mais sereine dans sa tête...

Alors, bien sûr, je suis en colère contre la politique de santé, totalement tournée vers la rentabilité, les profits immédiats, les économies conséquentes... J'ai beau, depuis un an, notamment dans le cadre de ma thérapie et aussi par penchant naturel, jouer les "retirés du monde", en prétendant que l'actualité ne me touche plus, que je ne suis plus "révolté" politiquement. N'empêche. J'ai parfois envie de crier. Je sais, c'est totalement puéril. En outre, comme dirait ce cher Lénine : Que faire ?!

Je ne me sens pas apte à m'engager politiquement ni même syndicalement... J'ai le plus grand respect pour les militants qui consacrent du temps et de l'énergie dans l'action. Je ne peux que regarder, râler et éventuellement avoir un sursaut citoyen occasionnel. Je fais partie de la "masse silencieuse"... J'avoue être consterné par l'évolution de notre pays, de plus en plus quadrillé, fliqué, ultra-libéralisé et j'en passe... Sans parler de la paupérisation croissante d'une grande partie de la population qui n'a aucun espoir d'une "vie meilleure" pour ses enfants... En même temps, le mot même de "révolution" me fait peur. D'abord, parce que la Révolution dévore toujours ses enfants et que si on sait quand elle commence on ne sait jamais quand elle s'achève. En outre, je sais aussi que, du fait que je suis fonctionnaire d'Etat, donc un "privilégié" (de par mon statut et de par mon salaire), je serai peut-être du "mauvais côté" le jour des purges, des barricades et des lynchages... La France des propriétaires sera la cible de choix pour la France sans le sou... Les politiciens et les banquiers, eux, auront largement eu le temps de placer leurs billes à l'étranger et de bien se planquer... en attendant de revenir pour proposer leurs services une fois les événements apaisés...

Et puis, qui dit "révolution" dit "réaction"... Le contre-coup peut être encore plus violent. En 2005, lors des "émeutes" de banlieue, on avait eu droit à "l'état d'urgence"... Imaginez, dans la France de 2009, la répression policière après quelques journées "chaudes"... Quand on voit que le simple fait d'avoir en sa possession des exemplaires du livre "L'insurrection qui vient" (attribué par la police à Julien Coupat, le "terroriste" de l'ultra gauche en détention préventive depuis des mois...), ce simple fait peut entraîner des poursuites judiciaires. Quand on voit qu'au nom de la défense du droit d'auteur (que je suis le premier à défendre, c'était même une de mes questions au CAPES !) on va introduire des "mouchards" dans tous les ordinateurs... D'ailleurs, la "mise sous coupe électronique" de la société est en marche : voiture repérable par satellite, personne repérée par son téléphone et/ou son ordinateur, puces partout... Tant qu'on est en démocratie et avec des dirigeants à peu près bien intentionnés, "tout va bien"... Ensuite... C'est une autre histoire.

Ok, je suis parano, j'ai trop lu de romans de S.F. N'empêche. Attention à ne pas jouer avec les nouvelles technologies appliquées à la sécurité la politique de l'autruche en répétant "jusque là tout va bien" et "c'est le progrès"... Le mot progrès ne veut rien dire intrinsèquement. La "religion du progrès", comme toutes les autres religions, j'ai un peu tendance à m'en méfier...

La religion... Autre motif de colère... Colère muette tellement elle est forte, à l'égard de "ma" religion que je ne reconnais plus ? D'aucuns, notamment mes amis athées et anti-cléricaux, diront que j'ai enfin ouvert les yeux sur une évidence : le Catholicisme est une religion réactionnaire, rétrograde et antiféministe. Comme dirait l'autre à propos de Lénine... je peux m'exclamer : Jésus, reviens ! Regarde ce qu'ils ont fait de ton message ! En même temps, à force de se dire que les autres n'ont rien compris, ne risque-t-on pas de sombrer dans le sectarisme et la tentation de fonder sa propre religion ? L'alternative, alors, est peut-être de grossir les rangs des "sans religion"... Sans religion et peut-être même sans Dieu ? Qui sait ? Je suis tellement en colère contre Dieu... Il paraît que quand on est en colère c'est qu'on croit encore en Lui... Peut-être ? Qui sait ? On dit que les plus grands saints, les plus grands mystiques, de quelque religion que ce soit, ont eu des grands moments de doute et de colère. N'empêche. L'idée même qu'une religion aurait "la" Vérité me fait très très peur. Et les autres ? Ils ne seront pas "sauvés" ? Et quelle est la "bonne" religion ? Qui a raison ? Qui peut oser prétendre avoir raison ? "Et si en plus y' a personne" comme le chante si bien Alain Souchon ?
Oui, je l'avoue, depuis quelque temps, j'ai peur d'avoir perdu la foi... S'émanciper des religions, avoir un regard distant à l'égard de sa religion et donc prendre du recul quant à sa propre pratique religieuse... Pourquoi pas ? C'est un peu "grandir"... Après tout, le Catholicisme, c'était la religion de ma mère, et la lecture passionnée de la Bible une marotte de mon père ces dernières années. Mais une fois devenu grand qu'est-ce qu'on fait ? Toujours la même question ! Je suis en colère contre Dieu, je ne le comprends pas. J'étais en colère à 17 ans. Et ça avait un sens, "parce que j'étais jeune". Je pensais que ça me passerait. Pendant de longues années, ces années oubliées où je m'étais un peu oublié et retiré du monde, je ne pensais pas à Dieu. Puis j'ai eu de nouveau une pratique religieuse, ce qui ne veut pas dire que je pensais à Dieu. Maintenant que j'ai laissé tomber toute pratique religieuse, je me retrouve de nouveau devant ces questions insondables sur l'existence de Dieu et le sens à apporter à sa vie, à toute vie. La vie a-t-elle un sens ? Et si elle n'en a pas, comme sont amenés à le penser un certain nombre de philosophes, si la vie n'a pas de sens, vaut-elle d'être vécue ? Les animaux, les plantes vivent sans se poser de questions. Devons-nous faire de même simplement parce que nous sommes vivants ?
Dimanche, c'est la Pentecôte, le jour, selon la tradition chrétienne (et pas seulement catholique !!), où "l'Esprit Saint" est descendu sur les Apôtres... Si l'Esprit Saint venait à me visiter je ne dirais pas non. Qui sait ?! En même temps, et c'est d'ailleurs un argument souvent entendu de la part des athées, des psys mais aussi des tenants des "religions déjà en place", le fait même de croire n'est-il pas la preuve d'un dérangement manifeste ? d'une névrose voire d'une psychose schizophrénique ? Et on en vient à la psychiatrie et à son cortège de maladies... A force de dire que tel ou tel comportement est "déviant", contraire à la santé mentale, on finit par se dire qu'on est complètement "fou"... Moi, par exemple, j'ai besoin d'ordre et de calme : psychorigide ? J'aimais (et j'espère pouvoir un jour de nouveau pratiquer...) "monter sur scène" : exhibitionnisme ? Je suis fan de Star Wars et d'Indiana Jones sans parler de James Bond : preuve que je suis un adolescent attardé qui se refuse à grandir et se réfugie dans un "univers débile" ? En même temps, si on doit enfermer tous les gens qui ont une "passion", va plus y avoir grand-monde en liberté. Au fait... le mot "passion", en latin, et avant en grec, signifie "souffrance"... On parle de la "Passion du Christ"... On est loin de la passion du chocolat ou des timbres de Monaco !!
Qu'est-ce que la normalité ? Sommes-nous tous fous ? Pour rebondir sur la politique et sur la S.F., n'oublions pas que dans les régimes totalitaires, l'un des moyens les plus sûrs de "faire taire" les opposants était de les déclarer "fous" et de les enfermer de longues années dans des hôpitaux psychiatriques bien plus hermétiques que des prisons... Ces derniers temps, on a entendu des hommes politiques dire d'autres hommes politiques (ou de femmes...) qu'ils étaient fous, qu'elles avaient perdu le sens commun. Tout en étant extrêmement reconnaissant à la psychiatrie de m'avoir sauvé la vie, là aussi, prudence, pas de religion établie ! L'utilisation de la psychiatrie à des fins politiques, sociales, religieuses... Attention danger ! Le corps médical (je parle là des médecins et pas des personnels soignants !) n'a jamais été réputé pour être politiquement particulièrement progressiste. Le père de la psychanalyse, le bon petit père Freud, estimait que toute pratique sexuelle autre que la sienne (papa et maman ont un enfant) était forcément déviante et signe de névrose...
En parcourant les lignes qui précèdent, je me dis que j'ai été extrêmement bavard et confus (encore un signe de ma probable aliénation mentale ! je souffre de logorrhée, un trouble d'ailleurs caractéristique des bipolaires...)... En colère et confus peut-être parce que ma colère est elle-même confuse dans un monde qui est également confus et complexe... N'empêche. Il me fallait coucher cette colère sur le papier... euh... la retranscrire sur un écran d'ordinateur... Pourquoi ? Pour la mettre en mots, pour la communiquer, pour la partager. Ne plus rester à l'isolement, à l'écart du monde qui gronde.

mardi 19 mai 2009

Star Wars à Cusset : avant et après...

AVANT
C'est l'expédition ! Dans la grande malle magique se trouve l'uniforme de Scout-Trooper de Laurent...

*
* *
APRES ↓
Le retour des héros... Quelques heures plus tard... Toujours la malle mais également quelques emplettes... Ah ! Le Faucon Millenium !... [private joke entre Laurent et moi...]


Le samedi 2 mai 2009, c'était donc le grand jour : la 11ème Convention Star Wars de Cusset... Un rendez-vous que Jean-Michel, Laurent, Théo et moi-même ne manquerions pour rien au monde ! Et cette année Fabrice fait partie de l'aventure...
Notre première convention, c'était en 2005... Nous étions restés un peu plus d'une heure. En 2006, nous passames trois heures délicieuses, c'était l'année où l'invité était Anthony Daniels, alias C3PO (ou Z6PO dans la V.F. de la trilogie centrale...), qui régala l'assistance de ses bons mots, de son humour et de ses nombreuses anecdotes. En 2007, nous restames plus d'une demi journée. La même année, en juillet 2007, nous participames également à la Convention de Macon où nous avons rencontré David Prowse himself, alias Darth Vader (Dark Vador en V.F.). En 2008, année de Peter Mayhew alias Chewbacca, je n'ai pas participé à l'aventure... Année noire pour moi... dépression et tout le tremblement...
Je n'aurais manqué l'édition 2009 sous aucun prétexte ! D'autant que, cette année, Laurent a décidé de franchir le pas et d'acquérir un costume de Scout-Trooper (pour les non-initiés : les soldats impériaux qui sévissent sur la lune d'Endor dans "Le Retour du Jedi"). Nous avons donc passé une grande partie de la journée du 2 mai à l'Espace Chambon de Cusset, au milieu des fans, des maquettes, des affiches, des bandes desssinées... Une très agréable journée au coeur d'une galaxie pas si lointaine que ça et tellement chère à notre coeur...
Star Wars... Pour ma part, je suis un "accro" de la Saga de George Lucas depuis un certain jour de 1980 où j'avais découvert "L'Empire contre-attaque", qui reste encore mon épisode préféré, et plus largement un de mes films préférés et probablement la plus belle partition de John Williams.
Quelques mois plus tard, je découvrais "Les Aventuriers de l'Arche perdue", un nouvel héros était né : Indiana Jones... Je me permets de terminer ce petit article en faisant référence à l'archéologue-aventurier car l'univers d'Indiana Jones est profondément lié à celui de Star Wars... d'abord à cause de George Lucas, l'inventeur de ces deux mondes, ensuite à cause de John Williams, ce metteur en musique si prolifique, et bien sûr à cause du grand Harrison Ford, qui démarra sa carrière dans "American Graffiti" (le premier succès public de George Lucas et la première production de Lucasfilm...) un peu par hasard puisqu'il était alors l'un des charpentiers de George Lucas...
Indiana Jones... Cette année, la Convention Star Wars proposait un stand entier réservé à mon héros préféré avec nombre des objets amassés par Indy au cours de ses aventures. Je mettrai prochainement en ligne quelques photos de ce stand fabuleux.
Pour l'heure, revenons à Star Wars !... Voici une première salve de photos. D'autres suivront d'ici quelques jours...

Boba Fett et moi...




Pour l'édition 2009, la Convention Star Wars de Cusset proposait comme invité de choix Daniel LOGAN, alias le jeune Boba Fett dans "L'Attaque des Clones"... Le jeune acteur néo-zélandais a été particulièrement disponible tout au long de la Convention, se prêtant bien sûr au jeu des photos et des signatures mais improvisant également notamment un duel épique devant l'Espace Chambon (où se déroule la convention de Cusset) avec quelques Jedis (j'ai filmé la scène : j'essaierai de mettre la vidéo en ligne prochainement sur le blog...). Je suis pour ma part très fier d'avoir désormais une photo dédicadée par celui qui deviendra le terrible chasseur de primes à la solde de Jabba le Hutt et qui lui ramènera le pauvre Han Solo dans la carbonite...

En direct de Tatooine sur Allier...


D'étranges créatures tout droit venues de la planète Tatooine rodaient du côté de Cusset début mai... Rappelons aux néophytes en Star Wars Attitude que Tatooine est la planète d'origine de la famille Skywalker mais aussi du terrible Jabba le Hutt (devenu le Forestier dans la malheureuse version française de "L'Empire contre-attaque"). C'est sur Tatooine qu'on trouve les cités de Mos Espa (connue pour son circuit de courses de Pods) et surtout de Mos Eisley, fameux repère de brigands et contrebandiers... C'est dans un bar de cette cité (ah... la fameuse scène de la Cantina et son orchestre jazzy...) que Luke Skywalker, accompagné de Ben Kenobi, fit la connaissance de Han Solo et de Chewbacca (alias Chiktabba dans la version française... oups ! on a échappé de justesse à Luc Courleciel...)... Bref, c'est là que tout a commencé...
Au fait, Tatooine est un nom qui vous dit quelque chose ? Normal... Il vient de Tataouine, ville tunisienne fameuse où les Français avaient installé un bagne au XIXème siècle... d'où la fameuse expression "Aller à Tataouine"... La langue française est très très Star Wars Attitude !! C'est dans la région de Tataouine que George Lucas tourna une grande partie de "La Guerre des Etoiles" et le nom l'inspira... On visite toujours les lieux du tournage où les fans vont se recueillir. Mes parents, lors de leur voyage en Tunisie, avaient pu voir ces endroits riches en histoire intergalactique...

La grande réconciliation !


I have a dream ! Un rêve de concorde entre les peuples de la galaxie... Fraternité entre Impériaux et Ewoks !... Vous me croyez fou ? utopiste ? galactiquement dérangé ? Pas du tout ! La paix est maintenant envisageable. Nous en avons eu la preuve le 2 mai dernier à Cusset. Tous les amateurs de Star Wars, et plus particulièrement du "Retour du Jedi", seront stupéfaits devant cette photo qui prouve que tout est possible !

Son nom est Trooper, Scout Trooper !!


Qui l'eût cru ? Nous pensions que Laurent s'était déguisé en Scout-Trooper... Que nenni ! C'était James Bond qui s'était déguisé... Nous l'avons reconnu à ses tics. Il devait probablement être en mission d'infiltration... Mais, alors, où est passé Laurent tout le temps de la Convention ? Mystère !!

Une love story intergalactique...


L'ordre règne !... dans la galaxie...

On entend dire de ci ce là que nous vivons dans un Etat policier... Certes. Certes. Nous sommes toutefois loin de ce que peuvent connaître les habitants d'une lointaine galaxie... La preuve par ces photos prises sur la planète Cusset un certain 2 mai 2009 (en l'an II de l'Empire galactique)...



2009, année de la 11ème édition de la
Convention Star Wars de Cusset,
organisée par Les Héritiers de la Force...

A bicyclette !...

Quand on partait de bon matin...
Quand on partait sur les chemins...
Les scout-troopers...
Y avait Jean-Mi, y avait Laurent...
Y avait Fabrice et Jean-Fran...
Et puis Théo...

Laurent se prépare au Tour Intergalactique 2009 !...

Nature morte intergalactique...

Elle est pas pleine de poésie, cette photo ?! Probablement un peu surréaliste également !!

jeudi 14 mai 2009

L'inventeur du rugby...


Mon envoyée spéciale à Menton, ma cousine Françoise, vient de m'envoyer un nouveau petit reportage photographique... La tombe du grand William Webb Ellis... l'homme qui a "inventé" le jeu de rugby. Selon la légende, un jour de 1823, lors d'un match de football (dont les règles n'étaient alors pas clairement établies) à l'école de la ville de Rugby, le jeune William qui n'en pouvait plus de ne pas trouver le chemin du but à cause des défenseurs adverses regroupés en paquets, William décida donc de prendre le ballon dans ses mains et de l'emmener derrière les poteaux, marquant ainsi le premier essai (qui donne le droit de marquer une transformation et qui pendant longtemps n'était pas lui-même récompensé par des points alors qu'il est depuis devenu le symbole même du jeu de "football-rugby") de l'histoire du rugby. William Webb Ellis deviendra par la suite pasteur et finira ses jours sur la "French Riviera", plus précisément à Menton... La Coupe du Monde de Rugby (qui fut jouée pour la première fois en 1987) porte le nom de ce cher Bill...

lundi 11 mai 2009

La Belle Iloise attaque la Côte d'Azur !

L'empire de La Belle Iloise s'étend chaque jour un peu plus !... Ainsi, depuis peu, une nouvelle boutique vient d'ouvrir à Menton... Voici deux photos prises par ma cousine Françoise, mon envoyée spéciale sur place... La Belle Iloise n'a pas choisi Menton par hasard pour y implanter sa 46ème boutique. En effet, dans les nouvelles recettes proposées par la fameuse conserverie de Quiberon, il y a l'émietté de maquereau aux herbes et au citron de Menton... Ah ! les citrons de Menton...
Ce petit article est donc à la fois un clin d'oeil à une passion gastronomique pour La Belle Iloise (que Valérie m'a fait découvrir il y a un peu plus d'un an...) et un petit bonjour à Menton, cette ville que ma mère aimait tant, cette ville où vivent mes cousines et mon cousin.
Menton... la ville célèbre notamment pour sa Fête du Citron... Menton où fut tournée une scène de "Jamais plus Jamais", le James Bond non officiel interprété (une ultime fois !) par Sean Connery au début des Années 1980... Menton qui voit également l'épilogue du film très émouvant de Nanni Moretti "La Chambre du Fils"... Je ne peux jamais m'empêcher d'incorporer des références cinématographiques, y compris à des articles gastronomiques... Je suis incorrigible !
J'oubliais... Menton est également la ville où repose ce cher William Webb Ellis, l'homme qui selon la légende inventa les règles du rugby il y a bientôt deux cents ans... Le rugby et le citron... indissociablement liés puisque qu'on appelait jadis la mi-temps les "citrons" car le seul produit dopant (euh... stimulant...) autrefois autorisé sur le gazon était notre cher agrume...


mardi 5 mai 2009

Des valeurs très très sûres !

Bon, on s'amuse comme on peut quand on découvre son nouveau téléphone mobile avec appareil photo et vidéo... Quelques "essais" pris le 6 avril 2009... 6 avril... les plus malins d'entre vous auront noté que c'est la date anniversaire de la Néo-Décadence, mouvement hautement improbable créé par votre serviteur sur les pentes du Vésuve en 1988... It was a long time ago but not in a galaxy far, far away... A ce propos... Très prochainement, en ligne, quelques photos de la convention Star Wars de Cusset à laquelle votre serviteur a eu l'insigne honneur de participer, le samedi 2 mai, en compagnie de Laurent alias le scout-trooper du Bourbonnais, Théo, Jean-Michel et Fabrice... Une belle épopée intergalactique !

Le drapeau : "Testa Mora"...
Je n'écrirai pas que c'est le plus beau drapeau du monde, même si je le pense fortement. Ce drapeau, à l'origine drapeau de l'Aragon et avec le bandeau sur les yeux, est devenu "officiel" en Corse au XVIIIème siècle avec l'éphémère royaume de Théodore de Neuhoff et surtout la république de Pasquale Paoli... Ce drapeau ne me quitte plus depuis mon année à Ajaccio (en 1995-1996) et je l'avais déjà dans le coeur quand j'étais enfant. Ce drapeau trône fièrement dans mon salon, il a accompagné mes différents appartements depuis 1996. Je l'ai sorti une fois, fin 1998, pour un concert des Muvrini à la Maison des sports à Clermont-Ferrand...

L'espion qui ne meurt jamais
Petit clin d'oeil à James Bond alias double zéro sept... Mon espion préféré, of course ! D'ailleurs, en ce moment, je suis en train de revoir toute la collection... C'est l'occasion de parcourir plus de quarante ans d'histoire du cinéma et aussi de la musique de film... Les génériques sont d'ailleurs chaque fois très révélateurs de leur époque... après un "Docteur No" bon enfant sans trop de moyens, "Goldfinger" le premier Bond vraiment abouti (et déjà plus vraiment un film d'espionnage...) avec pré-générique haletant, générique accompagné d'une chanson-tube et tout et tout, "Thunderball" ou quand Bond devient aussi splendidement ennuyeux, "Live and let die" et la fabuleuse chanson de Paul Mac Cartney, "L'Espion qui m'aimait" et "Rien que pour vos Yeux" (les débuts de Carole Bouquet !) qui nous rappellent que Roger Moore fut aussi un excellent Bond, de même que Timothy Dalton dans "Tuer n'est pas jouer" et bien sûr Pierce Brosnan dans "Demain ne meurt jamais"... J'ai personnellement un faible pour le générique de "GoldenEye", chanson entêtante de Bono et The Edge sublimement interprétée par Tina Turner avec des images qui accompagnent la fin de la Guerre Froide et la mutation du plus célèbre des agents secrets. Visuellement, l'un des meilleurs génériques est celui de "Meurs un autre jour" où Bond est torturé par les Nord-Coréens qui sont vraiment très très méchants... Hélas, le film se gâte ensuite et même la courte apparition de Madonna ne suffit pas à faire oublier sa calamiteuse chanson. Et puis il y a les deux génériques cultissimes : "Au Service secret de Sa Majesté" et "Casino Royale"... les deux films où Bond tombe vraiment amoureux...
Et, d'ailleurs, dans les romans, Bond est un personnage complexe... Il boit et fume beaucoup, il a des états d'âme, il est impulsif et menace régulièrement de démissionner, il est parfois éconduit par des femmes... Les romans sont plus "réalistes" que les films et proposent un univers plus sombre... Romans ou films, je "baigne" en tout cas dans l'univers Bond avec délectation... C'est un excellent moyen de s'évader, de voyager, de se détendre...


Autoportrait (sans commentaire !!)


Je vous présente mon salon, un lieu hautement habité par le cinéma, la musique de film, Star Wars, James Bond, Indiana Jones et les autres... La Force y est puissante !

Instant clermontois...

Trois photos prises début avril, lors d'une petite journée "shopping" à Clermont en compagnie de ma douce et tendre... l'occasion de faire la tournée des magasins de thés et des libraires d'occasion et de retrouver un peu l'air de la capitale auvergnate où Valérie et moi avons passé quelques années estudiantines (évidemment, à l'époque, on ne se connaissait pas...), même si la place de Jaude a bien changé depuis l'arrivée (ou plutôt le retour !) du tramway...
A noter que ces photos ont été prises avec mon téléphone portable... et j'en reviens toujours pas de la qualité obtenue... Merci à Françoise pour m'avoir conseillé pour ce nouveau téléphone !!