mardi 2 avril 2019

La leçon de "démocratie" des nationalistes corses

On peut faire des grèves pendant des mois. On n'obtient rien (souvenez vous du mouvement des grèves contre la réforme Fillon des retraites en 2003).
On peut aussi, si on est "gilet jaune", mettre les Champs Elysées à sac (ce qui n'est pas bien). On n'obtiendra rien non plus.
Par contre, une menace de boycott du "grand débat" par quelques élus locaux et deux "tentatives d'attentats" contre des trésoreries, et, là, même on si on est "Jupiter", on cède...
Une centaine de postes d'enseignants créés en lycée et à l'université et le corse obligatoire (!) jusqu'en terminale...
Ce n'est pas nouveau de céder devant les nationalistes... Lors de mon arrivée en Corse en octobre 1999 (dans un petit collège), il y avait eu un énorme attentat visant la fonction publique à Ajaccio, heureusement sans victime, mais avec de gros dégâts matériels. Avaient suivi des manifestations monstres (on était un an après l'assassinat du Préfet Erignac) pour protester contre la violence. N'empêche, le lendemain des manifestations, le Premier ministre de l'époque, Jospin, avait dit devant l'Assemblée nationale qu'il "comprenait" les demandes des nationalistes et avait rapidement cédé sur pas mal de points...
Triste leçon de démocratie.
J.-F. Pérès

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