jeudi 29 mai 2008

Wanted dead or alive !!!

Cet homme est dangereux ! Heureusement, il a été placé derrière les barreaux !!!



Libérez le doc ! Libérez le doc !

mardi 27 mai 2008

Le doc se rebiffe !

Il est pas beau, votre serviteur, sur cette photo prise le mardi 27 mai après un repas fort sympathique à la Maison de retraite du Montet, quelques instants avant que les élèves de sixième présentent un sketch qu'ils avaient préparé spécialement pour l'occasion. Plus d'infos sur la sortie annuelle des élèves du collège Charlotte Delbo à la Maison de retraite du Montet sur http://leblogdudocdetronget.blogspot.com
Sinon, petite publicité pour le blog de Mister Johan, qui s'est mis à l'écriture de chansons et qui cherche d'éventuels compositeurs pour mettre en musique ses textes... Avis aux amateurs !

lundi 26 mai 2008

Chronique d'un enfant gâté...

Dans mon message précédent, je me demandais si nous étions tous égaux devant le bonheur, prétexte à une variation suite à quelques petites interrogations existentielles conséquences d'une brouille avec ma bien aimée. La brouille s'est levée, comme la brume du matin... Comme m'a dit plusieurs fois mon ami Fred Thé : Jean-François, bienvenue dans le monde des adultes. Les relations de couple sont toujours quelque chose de compliqué et de fragile... et tant mieux d'une certaine façon, sinon il n'y aurait pas d'histoire(s) à raconter... C'est là un sujet inépuisable.
Avant de revenir sur le sujet du bonheur et d'autres évoqués dans mon précédent message, un petit "cocorico" du lundi matin... Un film français Palme d'Or à Cannes ! ça ne s'était pas vu depuis 21 ans ! En plus, un film sur la vie dans un collège... "Entre les Murs" que je n'ai évidemment pas vu (il ne sort que le 15 octobre) suit la vie quotidienne d'une classe de collégiens et de leur professeur de français, à la frontière entre le documentaire et l'oeuvre de fiction. D'après les reportages que j'ai pu suivre, à la radio ou la T.V. depuis quelques jours, le film s'attache à montrer le quotidien des collégiens sans naïveté mais également sans caricaturer les mauvais côtés comme s'attachent si souvent à le faire les médias dès qu'il s'agit de parler de l'école : tout va mal, les profs sont des feignants, les élèves sont irrécupérables, les parents ont démissionné... Là, il semble qu'on ait une oeuvre équilibrée et finalement rafraîchissante... Double cocorico : le cinéma français est à l'honneur et ce film tourné avec peu de moyens met à l'honneur le collège... Pour moi qui fait du théâtre et de la vidéo avec mes élèves je suis encore plus ravi !!
Ce week-end avait lieu à Moulins le Salon de l'Illustration et du Livre Jeunesse... Comme l'an dernier et comme auparavant pour la Fête du Livre, j'ai la chance de faire partie des bénévoles de cette manifestation... Une occasion formidable de rencontrer auteurs, illustrateurs, libraires, de revoir des collègues, des relations, des amis... Et puis l'excellente ambiance entre les bénévoles de LACME, l'association qui organise le SILJ... C'est chaque année un plaisir de les retrouver. Enfin, évidemment, pour moi documentaliste, quelle joie de voir des enfants (et des adultes) passer du temps à feuilleter des ouvrages, à regarder avec émerveillement leur dédicace et à serrer contre eux précieusement un ou plusieurs livres. Je crois que plus ça va plus j'aime les livres... Les livres neufs, les livres d'occasion, les livres anciens... Dutronc chantait "J'aime les filles", je vais chanter "J'aime les livres"... et ne croyez pas que ce soit moins sensuel, moins érotique... D'ailleurs, il y a des femmes qui aiment beaucoup les livres... Je m'égare ! Le livre est une promese d'évasion tellement magique.
Autre sujet abordé dans mon précédent message... Indiana Jones... Je me permets de citer ici le commentaire de mon ami Gérard... D'ailleurs, avant de le citer, j'évoquerai un souvenir de ma classe de troisième. Gérard était alors mon professeur de français et nous avait demandé de faire non pas des compte-rendus de livres mais de films... J'avais pour ma part choisi "Le Retour du Jedi" et "Les Aventuriers de l'Arche perdue". L'année suivante sortait "Indiana Jones et le Temple maudit"... 24 ans plus tard... je laisse la parole à Gérard... "Je ne suis pas surpris que tu aies voulu etre le premier pour la premiere séance : comme tu es jeune ! quoi que tu en dises. Il est vrai que j'ai marché sur tes traces, puisque j'étais le même jour, mercredi, à la seance du soir. J'ai beaucoup aimé ce film, guère différent il est vrai des trois précédents, ni pour l'histoire, ni pour les procédés narratifs. Mais c'etait drôle, les plaisanteries sur l'âge d'Harrison sont amusantes, l'idée du jeune fils qui apparaît comme Brando sur sa moto est bien trouvée et complète bien par symétrie les rapports père-fils du précédent ["La Dernière Croisade"]. Les poursuites dans la jungle sont bien vues, et les fourmis rouges ont bon appêtit. C'est du cinéma à l'ancienne, ce qui n'est pas pour me déplaire."
Le thème du bonheur maintenant... Là aussi je vais laisser la parole à quelqu'un qui m'a écrit un mail... Solange, amie de Luri, avec qui j'ai eu tant de conversations autour de la philosophie, la psychanalyse, la religion, la vie en général, une personne remarquable de gentillesse et de générosité... et qui fait excellemment la cuisine, ce qui ne gâche rien... "Peu importe, que nous soyons égaux ou pas devant le bonheur, ça ne nous dispense pas de le chercher encore et toujours. N'est-ce pas ce que nous faisons toutes les minutes de notre vie ? Savons-nous plutôt le discerner, le savourer, le remercier quand il passe ? sommes-nous assez reconnaissants à la vie de nous donner ce qu'elle nous offre ? nous sommes tellement imparfaits que la seule chose peut-être à faire serait de nous "améliorer" chaque jour sans nous poser de questions, sans essayer de vouloir posséder, obtenir, conquérir, manipuler notre vie ou celle des autres. Vaste et difficille travail que de faire confiance à la vie. Peut-être serions-nous surpris de nous découvrir vraiment, notamment à travers nos relations aux autres, sans calcul ni préméditation. Nous sommes souvent aveugles et sourds. Pensées d'un samedi après-midi sans importance." Je crois qu'il n'y a rien à rajouter...
Je profite également de ce message pour remercier Valérie de Guyane (dont le message me rappelle les paroles de Renaud dans "Cent Ans" : "La souffrance c'est très rassurant, ça n'arrive qu'aux vivants"... elle prédisait "demain, les nuages seront passés, et le B....reviendra"... elle n'avait pas tort !) et Aurélie (qui m'a dit une belle phrase sur l'amitié... "c'est ça l'amitié, savoir que l'autre est présent quand on a besoin de lui, elle ne se compte pas en coups de téléphone... ") pour leurs messages touchants qui m'ont énormément réconforté, ma partenaire de badminton qui se reconnaîtra et qui sait écouter et conseiller (et elle aussi est excellente cuisinière !), Fred Thé que j'ai commencé à fréquenter (même si on se connaissait depuis l'école primaire) un certain jour de 1984 quand nous avons discuté devant la maison de la presse de Moulins d'un film qui allait sortir, il s'agissait évidemment d'Indiana Jones... 24 ans plus tard, nous sommes toujours amis... Merci Indy ! L'aventure continue !
Je me permettrai enfin d'avoir une pensée pour ma maman... Hier c'était la Fête des Mère... Elle m'a à peine reconnu... Son état ne cesse d'empirer. Mon père est littéralement épuisé moralement et brisé physiquement. Nous avons quand même pu tous les deux aller voir ensemble le dernier "Indiana Jones", histoire de le sortir d'un quotidien devenu vraiment lugubre. Une des passions qui permet à mon père de continuer à "garder (un peu) le moral" tant que faire se peut est l'animation d'un groupe biblique... Mon père n'a jamais été spécialement pratiquant, loin de là. Par contre, il apprécie la lecture de la Bible qu'il complète de ses connaissances en psychanalyse, philosophie et littérature... Cette année, le petit groupe biblique qui se réunit une fois par mois a travaillé sur le thème du bonheur... Vaste programme !
Alors, en guise de conclusion, une phrase de Jacques Higelin que j'apprécie beaucoup, extraite de "La Ballade de Tao" : "Vivez heureux aujourd'hui, demain il sera trop tard". Carpe diem !
Ah, au fait, pourquoi "Chronique d'un enfant gâté" ? Parce que je suis bien conscient que parfois mes états d'âmes peuvent paraître pour ceux d'un enfant gâté... La vie me sourit, j'ai rencontré l'amour, j'ai des amis fidèles et sincères, j'ai un boulot extra qui me permet de travailler avec des collégiens et des collègues remarquables, j'ai la santé, je fais du sport comme jamais, je peux assouvir ma passion du théâtre, je me délecte à plonger dans un bon bouquin... Faudrait bien que j'arrête de me plaindre, non mais ! Il est vrai, à ma décharge, que quand on a pris l'habitude de se "contenter" du malheur ou en tout cas d'une vie un peu terne, lorsque le bonheur frappe à la porte on ne le reconnaît pas toujours et on peut le gâcher simplement parce qu'on est impatient et maladroit. Je vais m'appliquer à vivre mon bonheur, à le partager et à l'assumer. Comme dirait l'autre, "faut pas gâcher !"
Bonjour chez vous.

vendredi 23 mai 2008

Sommes-nous égaux devant le bonheur ?

Il m'est déjà arrivé d'entendre des témoignages de personnes disant qu'elles n'étaient pas douées pour le bonheur. De même, parfois, lors d'hommages à un cher disparu plus ou moins célèbre, on évoque sa vie et on la commente en disant qu'il était doué pour beaucoup de choses, mais pas le bonheur...
Serait-ce mon cas ? C'est une façon de retourner la fameuse phrase où l'on s'exclame, lors d'une accumulation de catastrophes, "je suis maudit !" D'abord, dire qu'on est maudit sous-entend que le Diable existe (ce dont je ne doute pas forcément car les démons qui nous habitent existent bel bien, les croyants parlent de démons, les athées de mauvais penchants, les agnostiques de côté obscur et les psychiatres d'instinct de mort ou d'auto-destruction, par exemple...), ensuite c'est un peu dire qu'on est passif, qu'on n'y est pour rien. Or, personnellement, j'ai toujours cru que l'homme était maître (au moins en partie) de son destin. Je ne crois pas au déterminisme systématique, que ce soit en matière biologique (l'idée que tout s'explique par nos gênes, nos comportements amoureux notamment... l'homme serait par essence infidèle au bout de trois ans et la femme chercherait avant tout des hommes forts car ils correspondraient au père idéal et protecteur), sociale (ce n'est pas parce qu'on est né riche dans un quartier aisé qu'on s'en sortira mieux même s'il y a parfois prédisposition...) voire religieuse (je ne m'imagine ni musulman - mot qui veut dire littéralement "soumis" - ni bouddhiste par exemple).
Etre doué pour le bonheur. Une expression que j'apprécie énormément. Elle est riche d'une promesse de liberté de l'homme à construire sa vie, à en être responsable, à l'assumer. Car, après tout, on peut apprendre à tout âge et se perfectionner, progresser, avancer... Bien sûr, on se pose forcément la question à soi-même : suis-je doué pour le bonheur ? Est-ce que je sais reconnaître ses signes avant-coureurs ? Et qu'est-ce que le bonheur ? Ce n'est pas le plaisir qui est passager et souvent futile. Ce n'est pas le calme, la paix, l'équilibre. Ce n'est pas l'absence de malheur. Le bonheur est en tout cas quelque chose de subtil, d'assez personnel et probablement totalement fugace.
Pour ma part, je crois bien que je ne suis pas doué pour le bonheur. Je ne sais pas le savourer quand il est là. Je sais juste le pleurer quand il s'est enfui au loin. Je ne suis d'ailleurs pas doué pour grand-chose... D'où le fait que je sois un type solitaire, une espèce d'ours, un véritable sauvage, à la conversation plutôt inintéressante... J'exagère ? Certes. N'empêche. Si ma conversation avait quelque intérêt, j'aurais des amis proches et non pas seulement par internet et au loin, je recevrais au moins de temps en temps des coups de fil...
Je n'avais pas réalisé combien j'étais inintéressant avant qu'une amie très proche qui est en train de me quitter m'en fasse prendre conscience. Tout d'abord, elle me fit remarquer - et elle n'est pas la première ! - que j'étalais ma culture... Ma culture ? Quelle culture ? Je n'ai absolument aucune connaissance en littérature, je n'entends rien à la science, je n'ai que de vagues rudiments en histoire, je ne sais rien de la peinture ou de l'architecture, je ne connais pas un seul nom de fleur ou d'arbre, je ne reconnais pas une espèce de chien d'une autre, je n'ai aucune idée des marques de voitures et de leur capacité sous le capot, j'ignore les noms des titulaires du Onze de départ pour l'Euro (ça tombe bien, Raymond Domenech non plus !). Puis elle me fit remarquer - là non plus elle n'est pas la première, loin de là ! - que mes conversations étaient souvent noires, cyniques, ennuyeuses. D'ailleurs, j'ai fort peu de sujets de conversation, puisque je ne m'intéresse qu'à des choses relativement ennuyeuses, comme l'histoire, la religion, la politique, l'actualité.
Résultat ? Je passe à côté de la vie. Je suis un petit con intello, comme on me l'a souvent dit à l'école. Je suis ce que je n'aurais jamais voulu être. Comme mon père, qui a fait le vide autour de lui et n'a jamais voulu voir en ma mère une personne dépressive depuis de longues années, j'intellectualise tout, je ne parle que de choses finalement fort ennuyeuses. Comme mon grand-père maternel, celui-là même qui vira ma mère de sa maison à sa majorité, je suis un sauvage qui vit seul avec ses bouquins, sa radio et ses souvenirs.
A quoi sert d'avoir une culture, et je répète que je n'en ai pas, quand on est bien incapable de la partager ? Il me vient à l'esprit un texte, souvent lu lors des mariages (une cérémonie que je ne connaîtrai hélas jamais), intitulé improprement "L'Hymne à l'Amour", extrait de la "Première Lettre de Paul aux Corinthiens"... un texte que j'apprécie énormément et dont on peut goûter la saveur, que l'on soit croyant ou non...
"Mes frères, quand je parlerais toutes les langues des hommes et des Anges mêmes, si je n'ai pas la charité, je ne suis qu'un airain sonnant ou une cymbale retentissante. Et quand j'aurais le don de prophétie, et que je pénétrerais tous les mystères, et que j'aurais toute la foi possible, jusqu'à transporter les montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien. Et quand j'aurais distribué tout mon bien pour nourrir les pauvres, et que j'aurais livré mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité, tout cela ne me sert de rien. La charité est patiente, elle est douce ; la charité n'est point envieuse, elle n'est point téméraire et précipitée, elle ne s'enfle point d'orgueil, elle n'est point ambitieuse, elle ne cherche point ses intérêts ; elle ne pense point le mal ; elle ne se réjouit point de l'iniquité, mais elle se réjouit de la vérité ; elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle souffre tout. La charité ne finira jamais, au lieu que le don de prophétie cessera, le don des langues finira, le don de science sera aboli ; car ce don de science et ce don de prophétie sont incomplets. Mais quand sera venu ce qui est parfait, ce qui n'est qu'imparfait cessera. Quand j'étais enfant, je parlais en enfant, je jugeais en enfant, je raisonnais en enfant ; mais en devenant homme, je me suis défait de tout ce qui tenait de l'enfant. Nous voyons présentement comme dans un miroir, et en énigme ; mais alors nous verrons face à face. Je ne connais maintenant qu'imparfaitement; mais alors je connaîtrai comme je suis moi-même connu. Présentement la foi, l'espérance, la charité, trois vertus ( qui nous unissent à Dieu ), demeurent ; mais la charité est la plus excellente des trois." [Il faut ici prendre le mot "charité" au sens du mot "amour".]
Je ne suis pas doué pour le bonheur, notamment pour des raisons génétiques... Ma famille n'était pas douée pour le bonheur, que ce soit du côté paternel ou maternel. Peut-être aussi pour des raisons socio-culturelles... Je suis documentaliste, un métier en voie d'extinction, dans l'Education nationale, où l'on supprime des postes par dizaines de milliers, une profession dont on ne retient généralement que "les vacances". Je suis Français, j'habite l'Allier, un département en voie de vieillissement accéléré dans un pays qui vieillit également massivement. J'ai bientôt quarante ans, l'âge où l'on se remet souvent en question. Pour des raisons religieuses certainement... la fameuse culpabilité judéo-chrétien dont on nous rabat les oreilles... même si là je crois que la culpabilité, les névroses, les complexes, ce sont des choses partagées par toutes les civilisations et toutes les époques.
Je ne suis pas doué mais je me soigne. Enfin, j'essaie. J'espère que je n'ai pas été... une fois de plus... long, ennuyeux, morne.
Pour conclure, quelques mots de "Indiana Jones 4"... Et l'on n'est pas si loin que ça de ce qui précède... Car, personnellement, ce qui m'intéressait dans ce nouvel épisode des aventures du professeur Jones, c'était les personnages... Retrouver Henri Jones alias Indy et son amour de jeunesse Marion Ravenwood... Là (que ceux qui n'ont pas vu le film mais veulent le voir ferment désormais les yeux !) ils vont finir par se retrouver vingt ans après leur rupture car leur histoire était forcément mouvementée... deux caractères bien trempés... Ils vont - enfin ! - se marier. Et, surtout, Jones va découvrir qu'il a un fils : Henri, troisième du nom. Après avoir renoué avec son père dans "La dernière Croisade", Indy découvre à son tour les joies de la paternité dans "Le Royaume du Crâne de Cristal"... On pense forcément à un autre film de Spielberg : "Hook"... Le film lui-même n'est pas le meilleur de la série... Beaucoup de clins d'oeil à destination des fans, une histoire parfois décousue, quelques longueurs, une superbe reconstitution de l'Amérique des Années 1950, un hommage à Tintin ("Vol 747 pour Sydney" ou "Le Temple du Soleil") ou Edgar P. Jacobs ("L'Enigme de l'Atlantide") et bien sûr des allusions à "Rencontres du Troisième Type" voire à "Stargate" et "X-Files". Indiana Jones, après de longues années, goûtera enfin au bonheur. Et on lui souhaite de vivre "heureux, longtemps et comblé"... En tout cas un mariage qui dure plus que celui de James Bond dans "Au Service secret de Sa Majesté...
Bonjour chez vous.

vendredi 16 mai 2008

Nourritures terrestres et spirituelles...

(photo prise le 16 mai 2008)

Petit message en passant... D'abord merci à celles et ceux qui m'ont envoyé des messages de sympathie suite à mon "coup de colère" relatif à l'état de ma mère après son passage à l'hôpital. J'ai été très touché. Nombreux aussi m'ont dit qu'ils avaient connu des expériences similaires avec leurs proches, que ce soit à l'hôpital de Moulins ou dans une autre structure... L'état de la santé en France est assez effrayant...
Ensuite, ben, la vie s'écoule tranquillement. Comme dit la chanson que j'aime tant, "Ferry across the Mersey" (version Frankie Goes To Hollywood évidemment... clin d'oeil à Fred thé), "Life goes on day after day after day..." Au collège, je travaille activement des saynètes de théâtre avec mes élèves de sixième... D'ailleurs, vous pourrez aller sur le blog du collège voir quelques photos des répétitions : http://leblogdudocdetronget.blogspot.com/ Toujours dans le domaine du théâtre, La Nouvelle Rampe continue les répétitions de "Chat en Poche" de Feydeau pour des représentations en octobre. Mon personnage s'appelle Lanoix de Vaux... tout un programme !
Côté "loisirs"... Ben, ces derniers jours furent assez sportifs... Piscine avec ma douce et tendre... Salle de sports... Badminton avec Françoise... Je dirais bien que je suis "en pleine forme" mais j'avoue être un peu courbaturé... Le début de la vieillerie... à 38 ans... Je continue la lecture des romans de Fredric Brown ; actuellement, je lis "La Mort a ses entrées", qui met en scène deux personnages qui apparaissent dans plusieurs de ses romans : les deux détectives Ed et Am Hunter. Puisque j'évoque Fredric Brown, je ne peux résister au plaisir de vous faire lire ci-dessous sa description savoureuse et délirante des Martiens dans "Martiens, go home !"...
« Psychologiquement, les Martiens se ressemblaient encore plus que physiquement, [physiquement, à la surprise de tout le monde, les Martiens étaient effectivement des petits hommes verts...] mis à part quelques variations d’ordre secondaire (il y en avait quelques-uns qui étaient encore pires que les autres). Mais tous, autant qu’ils étaient, se montraient acariâtres, arrogants, atrabilaires, barbares, bourrus, contrariants, corrosifs, déplaisants, diaboliques, effrontés, exaspérants, exécrables, féroces, fripons, glapissants, grincheux, grossiers, haïssables, hargneux, hostiles, injurieux, impudents, irascibles, jacasseurs, korriganesques. Ils étaient lassants, malfaisants, malhonnêtes, maussades, nuisibles, odieux, offensants, perfides, pernicieux, pervers, querelleurs, railleurs, revêches, ricanants, sarcastiques, truculents, ubiquistes, ulcérants, vexatoires, wisigothiques, xénophobes et zélés à la tâche de faire vaciller la raison de quiconque entrait en leur contact… »
Françoise, ma chère partenaire de badminton, a eu la gentillesse de me rapporter d'Angleterre du porridge (cette étrange bouillie d'avoine typique de nos amis d'Outre-Manche que l'on voit apparaître dans nombre de romans anglo-saxons... je n'en ai jamais mangé... ce sera une grande découverte) mais également une Bible en anglais. Depuis longtemps, je rêvais d'avoir une Bible en anglais. Pourquoi ? Pour travailler mon anglais, bien sûr, mais aussi pour appréhender les Saintes Ecritures dans une autre langue (la seule langue étrangère que je maîtrise un petit peu). L'idée m'en était venue en lisant la préface du "Judas" de Marcel Pagnol, lui-même ancien prof d'anglais. Peu de gens connaissent cette pièce, pourtant passionnante... Pagnol expliquait qu'il lisait la Bible "in english" car les tournures de phrase lui parlaient plus dans cette langue. En tout cas, la version que m'a offerte Françoise est la version "classique", la King James. Pour celles et ceux que ça intéresse, qu'est-ce que la King James ? Je vous renvoie à ce lien... http://fr.wikipedia.org/wiki/Bible_du_roi_Jacques
Puisque je suis dans les liens internet, et comme je l'annonçais dans un texte précédent, et parce qu'il n'y a pas que les nourritures spirituelles mais aussi les nourritures matérielles... Quelques liens en rapport avec mes deux grandes passions gastronomiques, le thé et les épices...
Le thé...
Le Palais des thés ! Un site excellent et très très complet sur les différentes variétés de thé, son histoire, ses vertus, etc...
Le site du thé réalisé par et pour les amateurs de ce fameux breuvage qui est quand même la boisson la plus bue sur la planète.
Les épices...
un site assez intéressant bien qu'à finalité essentiellement commerciale.
Un site perso très très bien fait.
Excellent site sur les épices et autres aromates !
Et bien entendu le site que j'ai déjà évoqué, le site de la boutique Samarcande, située à Montluçon. Un site internet très bien fait, consacré à la fois au thé et aux épices...
Enfin, dernier lien internet dans ce message décousu et hétéroclite (ça fait du bien de temps à autre !), le site du Salon de l'Illustration et du Livre Jeunesse qui se tiendra les 24 et 25 mai 2008 à Moulins...
Et le site de LACME, l'association à l'origine du salon et dont j'ai l'honneur de faire partie...
Bon appêtit à toutes et tous ! Et bonne(s) lecture(s) !

mercredi 14 mai 2008

Le compte à rebours a commencé !!



Alors que j'écris ces lignes, le mercredi 14 mai 2008, le compte à rebours a commencé... En effet, dans une semaine exactement, sort sur les écrans français le quatrième opus des aventures d'Indiana Jones, notre archéologue-aventurier préféré : "Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal". Dans cette nouvelle aventure, Indy va se retrouver face aux Russes des Années 1950 (eh oui... exit les Nazis des épisodes 1 et 3) dans la quête d'un mystérieux crâne de cristal, une légende maya qui s'est beaucoup développée au XXème siècle, parfois associée au mythe de la civilisation extra-terrestre qui aurait apporté savoir et connaissance sur la Terre il y a quelques milliers d'années... Dans cet opus, Indy croisera de nouveau le chemin de l'Arche d'Alliance, peut-être du côté de Roswell et de la mythique base 51... Mais je n'en sais pas plus et, surtout, je ne veux pas en savoir plus. Je veux être surpris !!! Ce qui est sûr par contre, c'est la présence de l'actrice Karen Allen, déjà présente dans le premier (et meilleur) film de la série : "Les Aventuriers de l'Arche perdue". Elle reprend le rôle de Marion que j'affectionne tant, personnage dont j'étais éperdument amoureux quand j'étais jeune adolescent... J'ai pu voir deux bandes annonces du film, avec une réplique qui va devenir culte dans l'Education... On voit le jeune héros allié du Docteur Jones (joué par Shia LaBeouf) s'exclamer : "Et vous êtes prof ?!" et Indy de répondre "A mi-temps seulement !" Un écho à la fameuse réplique de Sean Connery dans "La Dernière Croisade" s'étonnant du comportement de Harrison/Indiana : "Et tu appelles ça de l'archéologie ?!" En tout cas, vivement le 21 mai et le retour de la grande aventure !!!

Mais Indiana Jones 4 n'occupe pas toutes mes pensées (quoique...). Le 30 juillet sortira le deuxième film adapté de la série X-Files, intitulé "I want to believe"... Retrouver Mulder et Scully, plusieurs années après la fin de la série, et sur grand écran... Une belle promesse de bons moments !!!

Autre de mes passions, la saga Star Wars... Après le dessin animé "Clone Wars", voici arrivé le temps du dessin animé "Star Wars : The Clone Wars"... En attendant la diffusion des épisodes de 22 minutes à la télévision, est annoncé pour fin août le long métrage : "The Clone Wars"... Sortie prévue le 27 août en France. J'ai eu la chance de voir la bande annonce et ça assure ! Excellente qualité graphique et développement de l'intrigue sur la fameuse période de la Guerre des Clones, qui se déroule entre les Episodes II et III, qui précipita la chute de la République galactique et l'avénement du sinistre Empire...

Enfin, les infos percent de ci de là à propos du prochain James Bond, le 22ème du nom... Après le triomphe (mérité) de "Casino Royale", Daniel Craig a évidemment été reconduit dans le rôle de l'espion britannique... Le film, intitulé "Quantum of Solace" (qu'on pourrait traduire par "Source de Réconfort"... mais les producteurs français ont décidé de garder le titre original), se déroulera juste après "Casino Royale" et montrera un Bond dur, obsédé à l'idée de venger Vesper Lynd, et aux prises avec l'organisation internationale de blanchiment d'argent et de trafic d'armes et de drogues déjà évoquée dans l'épisode précédent...

Bref, pas mal de "galettes ciné" en perspective pour les mois à venir... En attendant, je suis allé deux fois au cinéma la semaine dernière... Deux films totalement différents... "Jackpot", petite comédie américaine totalement prévisible mais finalement attachante avec une Cameron Diaz toujours aussi craquante... "Deux jours à tuer", le dernier film de Jean Becker (un réalisateur que j'aime beaucoup) avec un Albert Dupontel plus qu'excellent... Le film lui-même, qui montre un quarantenaire qui a tout pour être heureux (femme adorable, enfants merveilleux, copains sympas, bon job, jolie maison, etc...) et qui pète les plombs m'a laissé un peu perplexe. Sans dévoiler le sujet, je dirai que la première partie, filmée caméra à l'épaule, avec un Dupontel quasi halluciné, est excellente. La deuxième partie me parait plus classique, plus convenue, elle fait prendre au film un virage dramatique, une plongée dans le "pathos"... Au final, c'est un excellent film que je conseille vivement, notamment pour le casting : tous les acteurs sont excellents. Et puis j'aimerais bien échanger à propos de cette deuxième partie qui m'a interrogé...

A côté de ça, je continue à dévorer les romans de Fredric Brown... Je poursuis également l'acquisition de romans Star Wars et je me suis lancé dans la quête des romans Indiana Jones... Sans compter ma chère revue "Religions et Histoire" dont je continue à recevoir les numéros sans les lire... Honte à moi !

A propos de cinéma et d'actualité, voilà deux mois sortait "John Rambo" où Stallone choisissait de faire revenir son personnage fétiche dans un coin du monde oublié de tous, un conflit particulièrement abominable qui n'intéresse personne... la Birmanie... A l'heure où un terrible cyclone a ravagé ce pays miné par une effroyable guerre civile et dirigé par une dictature militaire féroce, on ne peut que remercier la clairvoyance de cet acteur/réalisateur qu'est Sylvester Stallone, qui plaçait son personnage dans un pays oublié plutôt que dans une guerre hollywoodienne classique et photogénique. Je n'avais pas eu l'occasion d'en parler sur ce blog lorsque j'avais vu ce film, "John Rambo" est un excellent film de guerre, très réaliste, dans la veine du "Soldat Ryan".

Les autres films que j'avais vus en février (je sais... j'en parle avec un peu de retard... faut dire que ces deux derniers mois furent plutôt riches en émotions diverses et variées !...) étaient : "Cortex", une intrigue policière dans le milieu des maisons de retraite avec un André Dussollier interprétant un inspecteur retraité victime de la maladie d'Alzheimer, particulièrement convaincant ; "Ca se soigne", comédie évoquant le sujet particulièrement glissant de la dépression et son traitement, finalement plutôt réussie avec un Thierry Lhermitte excellent aux prises avec psychiatres, psychologues et autres psychanalystes... Mais le film qui m'a finalement le plus bouleversé ces six derniers mois reste "Un Secret", qui évoque les secrets de famille, particulièrement durant la Seconde Guerre Mondiale, un sujet brûlant dans ma propre famille...

Voilà pour les dernières nouvelles... Pour ce qui est des "infos locales", je rappelle aux Bourbonnais de l'étape que la deuxième édition du Salon de l'Illustration et du Livre Jeunesse aura lieu les 26 et 27 mai au Centre de l'Illustration, Hôtel de Mora, à Moulins. Venez nombreux !

A bientôt pour de nouvelles aventures et portez-vous bien ! Bonjour chez vous !

dimanche 11 mai 2008

Ma reconversion dans le poisson...


Bon, comme les photos ci-dessus le prouvent, j'ai décidé de me retirer de l'Education et de renoncer définitivement à la documentation... pour me consacrer désormais... au poisson... Evidemment, c'est un petit clin d'oeil à mon séjour en Bretagne lors des congés de printemps, avec mon amie, et à notre escapade du côté de Quiberon... l'occasion d'achats frénétiques de conserves de poissons fabuleuses à La Belle Iloise... Tout un programme !!

En effet, outre ma passion pour le thé et les épices (j'aurai certainement un jour l'occasion d'en parler sur ce blog), je voue un véritable culte pour les conserves de poissons... sardines, thons et autres maquereaux... Avec La Belle Iloise, vous aurez des produits de qualité et originaux par dessus le marché... Bon sang, je me débrouille bien pour faire le vendeur !... Allez, je vous donne le lien pour La Belle Iloise... Allez-y ne serait-ce que pour l'anecdote et, surtout, allumez vos hauts-parleurs...
Sinon, à propos de liens et rien à voir avec ce qui précède, le site internet d'une boutique d'épices et de thés et autres cafés et confitures et sirops basée à Montluçon, un site internet très bien fait qui propose mille et unes (au moins !) recettes de cuisine et tout plein de renseignements à propos de l'histoire des épices et des différentes variétés de thés... Ce site, ainsi que la boutique basée à Montluçon, s'appelle Samarcande... Tout un programme ! Une invitation au voyage des saveurs... Décidément... j'aurais dû faire vendeur ! Je vais d'ailleurs peut-être me recycler...

Napoleon Del Quiberon...





Oui, bien sûr, il est tout à fait possible de concilier Corse et Bretagne. D'abord, ce sont deux régions fières au caractère trempé, très indépendantes d'esprit (!). Ensuite, certains paysages sont assez proches (les personnes qui connaissent le Cap Corse en hiver ou qui au contraire ont fréquenté la presqu'île de Crozon en été le savent bien). Enfin, bon, le point commun, c'est bien chacun qui décide de le faire... Et moi, Napoleon Del Quiberon, je décide d'être amoureux et de la Corse et de la Bretagne, sans oublier mon cher Bourbonnais... Non mais ! Et qui on est ?! Hein ?!

Du côté du Croisic...

Mi avril 2008, ma compagne et moi avons profité des congés de printemps (on ne dit plus "vacances de Pâques"... d'autant plus que Pâques tombe rarement pendant les vacances depuis un certain temps, non mais !) pour nous rendre chez des amis à elle, à Saint-Brévin, au sud de Saint-Nazaire, à l'extrême sud de la Bretagne... Pour d'évidentes raisons de discrétion et parce que ça ne vous regarde pas, je ne mettrai pas sur ce blog le nom de ma compagne ni ceux de ses amis, encore moins les photos des uns et des autres. En tout cas, elle et eux se reconnaîtront... J'ai passé un excellent séjour du côté de Saint-Brévin... Nous y sommes arrivés le jeudi 17 avril au soir. Dès le premier soir, nous avons découvert un jeu particulièrement délirant qui a ponctué nos soirées : le Jungle Speed !...
Le vendredi, Elle (ma douce et tendre évidemment !) a tenu à me présenter l'endroit qui lui plait le plus au monde (son Macinaghju à elle [note de la rédaction : Macinaghju est un magnifique village de pêcheurs tout au bout du Cap Corse où j'ai passé de formidables étés dans mon enfance et où j'aimais à me "ressourcer" lorsque je vivais à Luri, ce fut aussi le lieu de très bonnes baignades et d'excellents restos, notamment avec Johan et ses amis...]), à savoir Le Croisic. Avant de nous rendre au Croisic, nous avons fait une étape gourmande à Guérande... L'étape ne pouvait être que gourmande... En effet, il faisait un temps atroce (le mot est faible !!!) : pluie, vent glacé, et j'en passe... Impossible de visiter les remparts et encore moins les marais salants... Nous avons juste pu faire une halte dans une crêperie et nous approvisionner en sel (of course) et autres substances hallucinogènes comme les oeufs de mouettes ou de la crème de chocolat au beurre salé... Au Croisic, le ciel s'est (légèrement) levé et Elle m'a présenté la ville qui faisait battre son coeur...
Le samedi 19 avril, grand beau temps, étape découverte à Quiberon... Un beau moment d'une rare poésie... Le dimanche matin, le marché de Saint-Brévin, très sympathique. Le dimanche après-midi, avec ma douce et tendre, ses amis et leur fille (qui est également la filleule d'Elle), petit tour sur les plages de Saint-Brévin... Et le lundi il fallait déjà repartir... mais nous reviendrons ! c'est sûr ! J'aime la Corse... vous le savez tous... je suis plus qu'amoureux du Bourbonnnais parce que j'y ai vécu et y vis de nouveau et parce que c'est beau et puis voilà, ça ne s'explique pas... J'ai jadis parcouru la Bretagne avec mes parents... Je l'avais un peu oubliée... Elle m'a donné l'envie d'y retourner, de la redécouvrir... De bien belles images en perspective... En attendant, notamment du fait du mauvais temps, nous avons pris peu de photos cette fois-ci. En voici quelques-unes, improbables à défaut d'être originales...



Sur la route au sud du Croisic...

Les confins de Quiberon...







Lors de notre courte escapade bretonne, marquée (hélas) par un peu de mauvais temps notamment le premier jour de notre séjour (ah... les charmes de Guérande et du Croisic sous une pluie battante et un vent glacé...), il y eut la magie de la découverte de Quiberon (le samedi 19 avril) que ni mon amie ni moi ne connaissions... En plus, il faisait beau (!). C'était magique... Il y avait du monde mais pas trop... Nous avons pu nous promener dans cette station balnéaire agrable qui a gardé un sacré cachet. Quiberon, qui héberge le siège social de La Belle Iloise (essentiel !), est au bout d'une presqu'île, un peu au bout du bout de nulle part... Et il y a une voie ferrée (voie unique comme il se doit) qui conduit à cette charmante ville... Plutôt que de vous montrer les photos traditionnelles de Quiberon et de sa plage, j'ai voulu vous offrir ces quelques clichés de la voie ferrée de nulle part... Quelque chose entre le romantique et le métaphysique voire le pataphysique...

Du vent !...


Eolienne croisée sur la route entre Vannes et Saint-Nazaire...
Clin d'oeil à Valérie, of course, mais aussi en souvenir du Cap Corse et de ses éoliennes, qui faisaient face aux moulins à vent du XIXème siècle...

Les chiens ont-ils un droit à l'image ?!...



Bon, ok, je n'ai mis aucune photo de ma compagne, ma douce et tendre, ni de ses amis de Saint-Brévin qui nous ont gentiment accueillis pendant quatre jours, encore moins (et c'est bien normal) de leur fille (qui est, par la même occasion, la filleule de mon amie), mais je n'ai pu m'empêcher de mettre deux photos (d'autant que c'est moi qui les ai prises !!) de leur gentille chienne, à savoir Théa (je ne suis pas sûr de l'orthographe). Théa et moi, c'est un vrai coup de foudre et je n'oublierai pas ces quatre jours de bonheur, cette romance dans le sud Bretagne... c'était bien... J'espère te revoir bientôt !! Ouaff Ouaff !!

Avoir un bon copain !...


Superdoc et Mister Johan, lors de leur dernière rencontre fin avril 2008... A cette occasion, et j'en présente mes excuses "publiquement" à Johan, j'avais pas trop le moral pour diverses raisons qu'il est inutile et incongru d'évoquer ici. Simplement, pour la deuxième (et j'espère dernière) fois, Johan a du supporter plusieurs jours d'affilée mon humeur maussade, mon état second et mes propos contradictoires sur tout et le reste. Il est resté là, fidèlement, comme un ami que je sais pas si je serais capable d'en faire autant un jour. Alors, merci Johan pour ta patience et surtout ton amitié ! Et à la prochaine pour des photos témoins d'une visite plus "drôle", plus "fun", plus "tendance" ! En attendant, peut-être, début juin, pour la troisième année consécutive (voir ce blog les années passées...), la traditionnelle photo dans le Jardin des Tuileries...

Je m'appelle Bond, Jeff Bond... ouais... ouais... on sait...


Décidément, les héros sont fatigués... Une photo de votre serviteur, prise par Mister Johan (si vous voulez en savoir plus sur ce sinistre individu, reportez vous directement à son blog en cliquant sur le lien indiqué "Le Nouveau Blog de Mister Johan"), à la fin du mois d'avril 2008. Pour l'anecdote, "Casino Royale" est un de mes films favoris, le film qui m'a donné l'envie de (re)découvrir la saga James Bond...

Le Jedi de Courtais


Un grand moment de solitude de Maître Indiana Jeff... photo prise à son appartement du boulevard de Courtais par le Padawan Johan (qui a depuis largement dépassé le maître en sobriété et équilibre...) lors des "congés de printemps"... fin avril 2008...

mercredi 7 mai 2008

Coup de colère

Vous m'excuserez de prendre la voie (la voix) de l'internet et du mail collectif et de vous parler un peu de moi et surtout de la situation de santé de ma mère. La plupart d'entre vous, notamment à la lecture de mon blog, savent qu'elle souffre depuis plusieurs années de la maladie d'Alzheimer, une maladie neurologique (et non mentale) dégénérative. Chez elle, ça s'est surtout marqué par la perte progressive des repères dans l'espace, des phases de dépression et une mélancolie accrue. Néanmoins, elle avait toujours une certaine mobilité. Mon père a choisi de la garder près de lui, c'est son choix.
Jusqu'à il y a quelques mois, elle avait accès à "l'hôpital de jour", c'est-à-dire qu'une journée par semaine elle était prise en charge par l'hôpital où elle faisait des exercices de motricité et de mémoire. Cette structure a été SUPPRIMEE à l'automne pour des raisons budgétaires (alors même qu'on nous a expliqué au plus haut niveau de l'Etat que la maladie d'Alzheimer était "grande cause nationale"). En janvier, un atelier monté par des bénévoles (car désormais on ne compte plus que sur les associations de bénévoles, certes sympathiques, dévoués et exemplaires mais sans formation spécifique et approfondie) a pris le relais une fois par quinzaine. En février, il y a eu un article dans "La Montagne" (le journal local) où mon père était interviewé. A l'époque, ma mère, même si elle était diminuée, marchait encore, nous reconnaissait, participait un peu à la conversation, bref était une personne.
Début avril, du fait de chutes répétées, mon père a prévenu le médecin. Il a été décidé de placer ma mère à l'hôpital quelques jours pour des examens. Résultat... Elle est restée près d'un mois à l'hôpital et plusieurs examens (notamment pour le genou qu'elle a fragile) ont été refusés parce que (je cite) "ça coûte trop cher pour la Sécu". Pendant ce mois, ma mère a été littéralement droguée (bourrée de cachetons serait le mot adéquat) et constamment attachée au lit ou au fauteuil. Personne ne s'est occupé d'elle, sinon les aides-soignantes pour la laver et la nourrir. Impossible de voir un médecin. D'ailleurs il n'y avait pas grand-monde. C'était les congés de printemps.
Début mai, l'hôpital a rendu ma mère à mon père... Résultat fabuleux... C'est devenu un véritable (excusez l'horrible mais hélas réaliste expression) légume. Elle ne peut plus bouger du tout. Mon père a acquis un lit médicalisé. Elle ne se redresse même plus. Elle a le regard vide.
Alors, bien sûr, et je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières, il y a l'évolution inéluctable d'une maladie dont on ne connait pas de remèdes (et pour laquelle on ne fait pas d'efforts significatifs en matière de recherche) MAIS il y a aussi le fait suivant : en un mois d'hospitalisation l'état de ma mère s'est TRES brutalement dégradé. Et ça c'est pas le destin, la fatalité. C'est la situation de l'hôpital en France en 2008. Et ça ne concerne pas que la maladie d'Alzheimer ou que les "vieux" (au fait, ma mère n'a que 64 ans).
Ce message n'est pas pour soulager mon pathos (même si, certains le savent, je me suis payé deux beaux épisodes dépressifs ces derniers mois) mais pour vous ALERTER sur ce qui se passe REELLEMENT dans l'univers hospitalier et de la santé dans notre pays. Et ça ne va pas aller en s'arrangeant. Quand les médias officiels nous annoncent de grands plans pour Alzheimer ou suite à la canicule ou d'autres... ils vous MENTENT.
Nombre d'entre vous connaissent des situations similaires avec des proches, des parents, des conjoints. Il faudrait partager ces expériences et tenter de briser le mur du silence et de la propagande officielle qui nous dit que tout va bien et qu'on s'occupe de tout.
Merci de m'avoir lu. Je sais que j'ai été un peu long.

mardi 6 mai 2008

Un auteur qui gagne à être connu : Fredric BROWN


Ce petit message pour vous conseiller un auteur américain pas très connu, pour lequel j'ai eu le coup de foudre et ça dure depuis trois mois et chaque nouvelle lecture me donne envie d'en lire plus et de découvrir toute son oeuvre. Cet auteur, c'est Fredric BROWN. Si comme moi vous aimez les romans à orientation S.F. ou policiers, mais avec un ton décalé, de l'humour, une certaine tendresse pour ses personnages, du nonsense à foison, une véritable originalité de style... vous allez adorer BROWN ! En plus, il est d'une lecture très agréable et, ce qui est important pour les "moyens lecteurs" dont je fais partie et que les grandes sagas ou les romans à rallonge effraient un peu, ses romans dépassent rarement les deux cents pages et il est l'auteur d'innombrables nouvelles.
Fredric BROWN a écrit sur une courte période de sa vie, dans les Années 1950/60, après avoir fait toute une série de petits boulots (dont bibliothécaire et détective privé). Il excellait dans le genre "pulp", ce qui finalement le desservit car il a longtemps été considéré comme un auteur "mineur" écrivant un peu à la va vite. Pourtant, ses romans (en tout cas ceux que j'ai lus) sont de petits bijoux... Dans le genre policier, je recommande "Tuer n'est pas jouer" (Death can be fun) où un auteur de romans policiers voit les crimes qu'il décrit dans ses romans se réaliser... Je viens de lire également "Meurtres en filigrane", adapté au cinéma en France sous le titre de "Vieille Canaille", l'histoire d'un imprimeur de faux billets entraîné dans une spirale de meurtres... Et, dans le genre S.F., le roman de Brown peut être le plus connu : "Martiens, go home !" C'est un livre complètement délirant, l'histoire d'un auteur de S.F. en manque d'inspiration qui ouvre la porte de chez lui et découvre un Martien. Et les Martiens envahissent la Terre. Et la particularité de ces Martiens, c'est d'être réellement des petits hommes verts, pas méchants méchants mais très taquins, râleurs, envahissants... Un vrai bijou ! D'ailleurs, pour les amateurs de S.F., il est à noter qu'un "grand" du genre rendait régulièrement hommage à Fredric Brown, c'est Philip K. Dick, l'auteur de "Blade Runner"...
Voilà. Je ne peux donc que vous conseiller la lecture de romans de Fredric Brown, qu'on trouve facilement en éditions de poche... Vous ne serez pas déçus. Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus, quelques liens internet...
brown/brown_01.htm
A part ça, tout va bien... Enfin, tout va bien de nouveau... après une période de flottement et un passage un peu difficile. Le beau temps est revenu et j'ai repris certaines activités, comme la lecture (voir ci-dessus !), le théâtre (que ce soit avec les élèves ou avec La Nouvelle Rampe) et je m'apprête à me remettre au sport (ce qui ne sera pas un mal !). Je vis le parfait amour avec ma douce et tendre, elle aussi grande lectrice et qui est actuellement en train de dévorer "Millenium" de Stieg Larsson. Côté ciné, j'attends évidemment le nouvel opus d'Indiana Jones même si je sais qu'il n'est plus l'archéologue fringant d'il y a vingt ans... Dans quelques mois, le nouveau James Bond...
Bien sûr, j'ai vu "Bienvenue chez les Ch'tis !" et j'ai apprécié cette gentille comédie pittoresque que je placerai à côté de "La Soupe aux Choux", "L'Enquête Corse", les Pagnol ou les Don Camillo... un petit monde idéal bien gentil où tout le monde il est beau tout le monde il est gentil. Personnellement, j'apprécie plus les sketchs de Dany Boon. Et j'ai été surpris par contre du succès de ce film... Mais, après tout, les goûts du public sont étranges... Au ciné, c'est donc "Bienvenue chez les Ch'tis !" En littérature, ce fut "Da Vinci Code", polar sympa mais à la fin totalement nulle et qui provoqua toute une sous-littérature autour de Marie-Madeleine et du thème de "l'Eglise nous ment depuis 2000 ans" (avant elle pouvait pas, elle existait pas encore) qui occupa des rayons entiers des librairies pendant de longues années. En politique, l'an passé vit le triomphe de Sarkozy qui est aujourd'hui critiqué par ceux-là même qui l'ont encensé. Les passions du public sont parfois impénétrables...
Bon, en tout cas, je vous souhaite à toutes et tous un joli moi de Mai. Certain(e)s souhaiteront qu'il soit chaud voire agité. D'autres doux et parfumé. Pour ma part, j'en attends beaucoup de bonheur auprès des gens que j'aime et qui m'aiment.
Ah, au fait... Je "pratique" depuis quelques semaines le site internet Copains d'avant... Il m'a déjà permis de retrouver des camarades de l'école primaire et des relations du temps de l'Armée ou des fouilles archéologiques. C'est bien sympathique de savoir ce que deviennent des personnes qu'on a appréciées mais perdu de vue. Certain(e)s d'entre vous me reprochent parfois ces messages collectifs mais c'est un moyen de garder le contact...
Bon mois de Mai !