Le site officiel (au moins !) de la Néo-Décadence. Les chroniques sans prétention d'un petit documentaliste du Bourbonnais...
jeudi 29 mai 2008
Wanted dead or alive !!!
mardi 27 mai 2008
Le doc se rebiffe !
lundi 26 mai 2008
Chronique d'un enfant gâté...
vendredi 23 mai 2008
Sommes-nous égaux devant le bonheur ?
vendredi 16 mai 2008
Nourritures terrestres et spirituelles...
mercredi 14 mai 2008
Le compte à rebours a commencé !!
Mais Indiana Jones 4 n'occupe pas toutes mes pensées (quoique...). Le 30 juillet sortira le deuxième film adapté de la série X-Files, intitulé "I want to believe"... Retrouver Mulder et Scully, plusieurs années après la fin de la série, et sur grand écran... Une belle promesse de bons moments !!!
Autre de mes passions, la saga Star Wars... Après le dessin animé "Clone Wars", voici arrivé le temps du dessin animé "Star Wars : The Clone Wars"... En attendant la diffusion des épisodes de 22 minutes à la télévision, est annoncé pour fin août le long métrage : "The Clone Wars"... Sortie prévue le 27 août en France. J'ai eu la chance de voir la bande annonce et ça assure ! Excellente qualité graphique et développement de l'intrigue sur la fameuse période de la Guerre des Clones, qui se déroule entre les Episodes II et III, qui précipita la chute de la République galactique et l'avénement du sinistre Empire...
Enfin, les infos percent de ci de là à propos du prochain James Bond, le 22ème du nom... Après le triomphe (mérité) de "Casino Royale", Daniel Craig a évidemment été reconduit dans le rôle de l'espion britannique... Le film, intitulé "Quantum of Solace" (qu'on pourrait traduire par "Source de Réconfort"... mais les producteurs français ont décidé de garder le titre original), se déroulera juste après "Casino Royale" et montrera un Bond dur, obsédé à l'idée de venger Vesper Lynd, et aux prises avec l'organisation internationale de blanchiment d'argent et de trafic d'armes et de drogues déjà évoquée dans l'épisode précédent...
Bref, pas mal de "galettes ciné" en perspective pour les mois à venir... En attendant, je suis allé deux fois au cinéma la semaine dernière... Deux films totalement différents... "Jackpot", petite comédie américaine totalement prévisible mais finalement attachante avec une Cameron Diaz toujours aussi craquante... "Deux jours à tuer", le dernier film de Jean Becker (un réalisateur que j'aime beaucoup) avec un Albert Dupontel plus qu'excellent... Le film lui-même, qui montre un quarantenaire qui a tout pour être heureux (femme adorable, enfants merveilleux, copains sympas, bon job, jolie maison, etc...) et qui pète les plombs m'a laissé un peu perplexe. Sans dévoiler le sujet, je dirai que la première partie, filmée caméra à l'épaule, avec un Dupontel quasi halluciné, est excellente. La deuxième partie me parait plus classique, plus convenue, elle fait prendre au film un virage dramatique, une plongée dans le "pathos"... Au final, c'est un excellent film que je conseille vivement, notamment pour le casting : tous les acteurs sont excellents. Et puis j'aimerais bien échanger à propos de cette deuxième partie qui m'a interrogé...
A côté de ça, je continue à dévorer les romans de Fredric Brown... Je poursuis également l'acquisition de romans Star Wars et je me suis lancé dans la quête des romans Indiana Jones... Sans compter ma chère revue "Religions et Histoire" dont je continue à recevoir les numéros sans les lire... Honte à moi !
A propos de cinéma et d'actualité, voilà deux mois sortait "John Rambo" où Stallone choisissait de faire revenir son personnage fétiche dans un coin du monde oublié de tous, un conflit particulièrement abominable qui n'intéresse personne... la Birmanie... A l'heure où un terrible cyclone a ravagé ce pays miné par une effroyable guerre civile et dirigé par une dictature militaire féroce, on ne peut que remercier la clairvoyance de cet acteur/réalisateur qu'est Sylvester Stallone, qui plaçait son personnage dans un pays oublié plutôt que dans une guerre hollywoodienne classique et photogénique. Je n'avais pas eu l'occasion d'en parler sur ce blog lorsque j'avais vu ce film, "John Rambo" est un excellent film de guerre, très réaliste, dans la veine du "Soldat Ryan".
Les autres films que j'avais vus en février (je sais... j'en parle avec un peu de retard... faut dire que ces deux derniers mois furent plutôt riches en émotions diverses et variées !...) étaient : "Cortex", une intrigue policière dans le milieu des maisons de retraite avec un André Dussollier interprétant un inspecteur retraité victime de la maladie d'Alzheimer, particulièrement convaincant ; "Ca se soigne", comédie évoquant le sujet particulièrement glissant de la dépression et son traitement, finalement plutôt réussie avec un Thierry Lhermitte excellent aux prises avec psychiatres, psychologues et autres psychanalystes... Mais le film qui m'a finalement le plus bouleversé ces six derniers mois reste "Un Secret", qui évoque les secrets de famille, particulièrement durant la Seconde Guerre Mondiale, un sujet brûlant dans ma propre famille...
Voilà pour les dernières nouvelles... Pour ce qui est des "infos locales", je rappelle aux Bourbonnais de l'étape que la deuxième édition du Salon de l'Illustration et du Livre Jeunesse aura lieu les 26 et 27 mai au Centre de l'Illustration, Hôtel de Mora, à Moulins. Venez nombreux !
A bientôt pour de nouvelles aventures et portez-vous bien ! Bonjour chez vous !
dimanche 11 mai 2008
Ma reconversion dans le poisson...
Napoleon Del Quiberon...
Oui, bien sûr, il est tout à fait possible de concilier Corse et Bretagne. D'abord, ce sont deux régions fières au caractère trempé, très indépendantes d'esprit (!). Ensuite, certains paysages sont assez proches (les personnes qui connaissent le Cap Corse en hiver ou qui au contraire ont fréquenté la presqu'île de Crozon en été le savent bien). Enfin, bon, le point commun, c'est bien chacun qui décide de le faire... Et moi, Napoleon Del Quiberon, je décide d'être amoureux et de la Corse et de la Bretagne, sans oublier mon cher Bourbonnais... Non mais ! Et qui on est ?! Hein ?!
Du côté du Croisic...
Les confins de Quiberon...
Lors de notre courte escapade bretonne, marquée (hélas) par un peu de mauvais temps notamment le premier jour de notre séjour (ah... les charmes de Guérande et du Croisic sous une pluie battante et un vent glacé...), il y eut la magie de la découverte de Quiberon (le samedi 19 avril) que ni mon amie ni moi ne connaissions... En plus, il faisait beau (!). C'était magique... Il y avait du monde mais pas trop... Nous avons pu nous promener dans cette station balnéaire agrable qui a gardé un sacré cachet. Quiberon, qui héberge le siège social de La Belle Iloise (essentiel !), est au bout d'une presqu'île, un peu au bout du bout de nulle part... Et il y a une voie ferrée (voie unique comme il se doit) qui conduit à cette charmante ville... Plutôt que de vous montrer les photos traditionnelles de Quiberon et de sa plage, j'ai voulu vous offrir ces quelques clichés de la voie ferrée de nulle part... Quelque chose entre le romantique et le métaphysique voire le pataphysique...
Du vent !...
Les chiens ont-ils un droit à l'image ?!...
Bon, ok, je n'ai mis aucune photo de ma compagne, ma douce et tendre, ni de ses amis de Saint-Brévin qui nous ont gentiment accueillis pendant quatre jours, encore moins (et c'est bien normal) de leur fille (qui est, par la même occasion, la filleule de mon amie), mais je n'ai pu m'empêcher de mettre deux photos (d'autant que c'est moi qui les ai prises !!) de leur gentille chienne, à savoir Théa (je ne suis pas sûr de l'orthographe). Théa et moi, c'est un vrai coup de foudre et je n'oublierai pas ces quatre jours de bonheur, cette romance dans le sud Bretagne... c'était bien... J'espère te revoir bientôt !! Ouaff Ouaff !!
Avoir un bon copain !...
Je m'appelle Bond, Jeff Bond... ouais... ouais... on sait...
Le Jedi de Courtais
mercredi 7 mai 2008
Coup de colère
Jusqu'à il y a quelques mois, elle avait accès à "l'hôpital de jour", c'est-à-dire qu'une journée par semaine elle était prise en charge par l'hôpital où elle faisait des exercices de motricité et de mémoire. Cette structure a été SUPPRIMEE à l'automne pour des raisons budgétaires (alors même qu'on nous a expliqué au plus haut niveau de l'Etat que la maladie d'Alzheimer était "grande cause nationale"). En janvier, un atelier monté par des bénévoles (car désormais on ne compte plus que sur les associations de bénévoles, certes sympathiques, dévoués et exemplaires mais sans formation spécifique et approfondie) a pris le relais une fois par quinzaine. En février, il y a eu un article dans "La Montagne" (le journal local) où mon père était interviewé. A l'époque, ma mère, même si elle était diminuée, marchait encore, nous reconnaissait, participait un peu à la conversation, bref était une personne.
Début avril, du fait de chutes répétées, mon père a prévenu le médecin. Il a été décidé de placer ma mère à l'hôpital quelques jours pour des examens. Résultat... Elle est restée près d'un mois à l'hôpital et plusieurs examens (notamment pour le genou qu'elle a fragile) ont été refusés parce que (je cite) "ça coûte trop cher pour la Sécu". Pendant ce mois, ma mère a été littéralement droguée (bourrée de cachetons serait le mot adéquat) et constamment attachée au lit ou au fauteuil. Personne ne s'est occupé d'elle, sinon les aides-soignantes pour la laver et la nourrir. Impossible de voir un médecin. D'ailleurs il n'y avait pas grand-monde. C'était les congés de printemps.
Début mai, l'hôpital a rendu ma mère à mon père... Résultat fabuleux... C'est devenu un véritable (excusez l'horrible mais hélas réaliste expression) légume. Elle ne peut plus bouger du tout. Mon père a acquis un lit médicalisé. Elle ne se redresse même plus. Elle a le regard vide.
Alors, bien sûr, et je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières, il y a l'évolution inéluctable d'une maladie dont on ne connait pas de remèdes (et pour laquelle on ne fait pas d'efforts significatifs en matière de recherche) MAIS il y a aussi le fait suivant : en un mois d'hospitalisation l'état de ma mère s'est TRES brutalement dégradé. Et ça c'est pas le destin, la fatalité. C'est la situation de l'hôpital en France en 2008. Et ça ne concerne pas que la maladie d'Alzheimer ou que les "vieux" (au fait, ma mère n'a que 64 ans).
Ce message n'est pas pour soulager mon pathos (même si, certains le savent, je me suis payé deux beaux épisodes dépressifs ces derniers mois) mais pour vous ALERTER sur ce qui se passe REELLEMENT dans l'univers hospitalier et de la santé dans notre pays. Et ça ne va pas aller en s'arrangeant. Quand les médias officiels nous annoncent de grands plans pour Alzheimer ou suite à la canicule ou d'autres... ils vous MENTENT.
Nombre d'entre vous connaissent des situations similaires avec des proches, des parents, des conjoints. Il faudrait partager ces expériences et tenter de briser le mur du silence et de la propagande officielle qui nous dit que tout va bien et qu'on s'occupe de tout.
Merci de m'avoir lu. Je sais que j'ai été un peu long.