vendredi 7 octobre 2005

I feel blue...

Non, non, je ne me prends pas pour un Schtroumpf... "I feel blue" parce que je préférè écrire cette expression plutôt que "j'ai le cafard"... Le résultat est le même. J'ai le moral dans les chaussettes, autre expression très parfumée...

Pourquoi, comme ça, sans se l'expliquer, on n'a plus trop le moral ? alors que, quelques jours auparavant, on pétait la forme (encore une expression fleurie) ? La vie, c'et bizarre, parfois. Serais-je maniaco-dépressif ? Certainement. Lunatique ? Assurément. N'empêche. A 35 ans (vieux con !), je n'ai toujours pas pris l'habitude de ces changements d'humeur bien souvent inexplicables. Qu'est-ce qui fait qu'un jour on saute de joie et le lendemain on broie du noir ?! Tout celà est une bien étrange alchimie.

Hier encore, ou plutôt la semaine dernière, je m'enthousiasmais pour tout, je me sentais bien et je croyais en la vie (carrément !). Et, là, j'ai l'impression du vide intersidéral qui m'habite... Oups ! Entre temps, j'ai passé plusieurs jours tout seul... Oui, je sais, je vis seul... Mais il y a une différence entre le célibat (auquel je suis habitué... quoique !) et la solitude quand on ne voit personne et qu'on ne parle à personne. Et je crois bien que, dans mon cas, la solitude et l'inaction sont mes pires ennemies.

En plus, mardi soir, ma répétition de théâtre (car je fais du théâtre) s'est mal passée... Oh, pas si mal que ça, mais c'était tendu et j'ai réagi comme un gamin (que je suis ?) en m'énervant ; après, j'avais honte et je voulais me cacher, ce qui n'est pas facile quand on est plutôt enveloppé... Le pire, c'est que le souvenir de cette répétition plutôt agitée m'a poursuivi plusieurs jours durant et que je m'en voulais après coup... Au lieu de me rappeler toutes les autres répétitions qui, elles, s'étaient plus que bien passées avec une bonne humeur rechargée pour toute la semaine, je me rappelais cette exception et j'avais encore plus le cafard.

Bon, je me rends compte que je suis en train de parler de moi... Normal, c'est un blog. De toute façon, pas grand-monde doit le lire et surtout pas "en temps réel"... Avec un peu de chance, vous lirez ce message dans trois semaines et je serai alors fou de vie et plein d'entrain... Life goes on...

Portez vous bien.

Pour conclure, une maxime que j'ai faite mienne et que m'avait transmise un moniteur de colo, Dominique L., quand j'avais quinze ans : "Si tu sais d'où vient le vent, va où le vent te mène."

@+++

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ouh là là, pas drôle, tout ça! Je crois qu'on est comme on naît, et certains ont une propension à la tristesse (comme d'autres ont une propension à ne rien faire!!) et d'autres à profiter de la vie et de ses plaisirs... Il faut se dire qu'on n'a qu'un seul passage sur terre (jusqu'à preuve du contraire, en tous cas!) et qu'il vaut mieux ne pas gâcher cette chance unique... Je sais que les choses ne se déroulent pas toujours comme on le souhaite, alors c'est pour ça qu'il faut apprendre à positiver, malgré toutes les mauvaises nouvelles, les drames, et tout ça tout ça... Moi j'ai pris le parti de profiter de la vie pour ne pas avoir trop de regrets quand je serai vieille et sénile. Ca ne veut pas dire pour autant que je reste insensible à ce qui touche ma vie, bien au contraire. Alors : regarde autour de toi, respire et dis-toi que rien ne vaut la vie! (je devrais peut-être faire un blog, moi)