Bientôt la reprise... enfin ! Vous, amis(e)s lecteurs (lectrices) de mon blog, savez combien cet été, après avoir si bien démarré, s'est poursuivi dans un faux rythme... c'est le moins que l'on puisse dire... Enfin, d'ici une dizaine de jours, je retrouverai mon collège... le travail, les collègues, les élèves... Les élèves ! C'est eux qui me manquent le plus... Deux mois sans passer du temps avec ces adolescents pleins de vie, uniquement avec des adultes et leurs préoccupations d'adultes... C'est bête à dire mais je me sens tellement bien avec mes collégiens. Ce n'est pas que "je refuse de grandir" (le syndrome Peter Pan). Non. Mais le monde des adultes m'est souvent tellement étranger. Plus encore depuis un mois. J'avais une vision de l'amour peut-être idéaliste, peut-être excessive, mais quelle dégringolade ! que de désillusions !
Revenons à la rentrée... La rentrée des classes mais aussi la rentrée dans tous les autres domaines. Après un mois d'août nonchalant, Moulins va retrouver son activité de petite ville que j'affectionne. Je vais reprendre mes activités sportives, notamment muscu et badminton. Avec la troupe de La Nouvelle Rampe, c'est le début de la grande ligne droite dans la préparation de "Treize à table" avant les représentations fin octobre... A propos de théâtre, la rentrée annonce la mise en route de la préparation des Journées Charlotte Delbo au Collège de Tronget avec les répétitions d'extraits du "Malade imaginaire" avec mes élèves de l'Atelier-Théâtre... J'ai hâte ! tellement hâte... La reprise... Enfin être utile de nouveau. Enfin vivre de nouveau après cet été parenthèse.
La rentrée, c'est aussi la Coupe du Monde de Rugby qui commence le 7 septembre... Et je me souviens de la Coupe du Monde des - 21 ans dont la finale avait eu lieu à Clermont-Ferrand en juin 2006 et qui avait vu la victoire de la France... Imaginons que ce soit un présage bienheureux... On y croit ! on est motivés ! De beaux matchs en perspective... De grands moments à vivre...
Venons-en à l'épilogue d'un été paradoxal. En début de semaine, j'ai croisé Stéphanie... quel choc ! Je crois que je ne m'en suis toujours pas remis. Vous n'êtes pas sans savoir combien j'étais amoureux d'elle, combien j'avais "surinvesti" (ses propres termes) sur cette relation... Elle, qui a refait sa vie et m'a déjà "remplacé" (mais après tout je n'ai occupé que trois semaines de sa vie), m'a expliqué que j'étais "un romantique trop impulsif et susceptible"... Elle m'a aussi souhaité bonne route, m'assurant que je ferais des "ravages" (sic) et que je rencontrerai "ma princesse" à mon tour... A la réflexion, je n'ai pas vraiment envie de rencontrer de princesse, d'amour de ma vie ou même de liaison d'un moment. Je crois que je suis trop "entier" (pour citer plusieurs de mes amies) pour savoir m'investir dans une liaison, je ne sais pas calculer, je n'ai pas assez de ce cynisme qui est indispensable dans la phase de séduction. Je suis peut-être un idéaliste suranné... Qu'importe... Je ne me sens plus la force de vivre une histoire d'amour, en tout cas avant de longues années... Mais c'est dans l'ordre des choses. J'ai eu mon premier coup de foudre à dix-sept ans, mon deuxième à trente-sept... j'aurai le troisième à cinquante-sept... probablement... En tout cas, pendant quelques semaines, j'ai eu l'illusion d'être normal, d'être comme tout le monde, d'avoir une compagne, de partager des moments avec quelqu'un, d'avoir une vie intime (le poids de la sexualité obligatoire et omniprésente dans notre société est tellement pesant pour les personnes qui n'ont pas de vie à deux...). J'avoue que j'y ai cru. Je ne vivais plus pour moi, je vivais pour nous. Maintenant, je digère chaque jour un peu plus cette aventure pitoyable d'un type qui n'a même pas su être aimé plus de trois semaines... J'ai bien cherché des raisons diverses et variées, mon caractère, son passé, et tout et tout... Mais qu'importe après tout ? Le résultat est là : je suis seul, elle m'a quitté. Fin de l'Eternel Eté... Plus de Ciel doux et parfumé... Vivement la reprise !
Je finirai ce texte par un clin d'oeil, notamment à Fred Thé et Gérard... A propos d'une de mes sources d'inspiration depuis plus de vingt ans et toujours aussi forte... S.L.W. pour Spielberg Lucas Williams... Trois personnes qui m'ont tellement marqué, leurs films, leurs histoires, leurs musiques, leur univers... Je me rends compte, à l'occasion de mes longues journées de réflexion obligée, combien ils ont marqué mon imaginaire, ma façon de pensée, mes références... Je viens d'achever la lecture de ""Il était une fois La Guerre des Etoiles : la galaxie George Lucas", de Fabrice Labrousse et Francis Schall, auteurs rencontrés à la Convention Star Wars de Cusset. Dans la dernière partie de leur ouvrage, ils rendent un hommage à ces trois personnes, le réalisateur talentueux à succès (je crois avoir aimé tous ses films... je citerai ce jour "Always", "Hook" et "A.I."), le producteur-auteur-réalisateur tellement prolifique (ah... la saga Star Wars... Indiana Jones... toutes les productions Lucasfilm... sans oublier la première... "American Graffiti"...) et le compositeur fabuleux (les musiques de John Williams m'accompagnent depuis bientôt trente ans...). Si vous désirer plus d'infos sur l'ouvrage, vous pouvez aller sur http://www.scifi-movies.com/sw/index.htm A propos de cinéastes qui m'ont inspiré et m'inspirent toujours... il m'est agréable de penser que Lucas et Spielberg sont amis de deux autres réalisateurs que j'apprécie particulièrement, à savoir Coppola et Scorsese... J'ai revu récemment la trilogie du "Parrain"... Trois chefs-d'oeuvre absolus !
Voilà. L'été se termine... La preuve : il y a enfin un rayon de soleil... Plus que quelques jours avant de me sentir enfin utile de nouveau... ne plus avoir à tourner en rond et à gamberger sur une histoire déjà loin... retrouver la flamme du théâtre, le goût du sport, la joie du travail bien fait au quotidien... Vivre. Enfin.
1 commentaire:
Tu écris bien, mon poteau, et tu as tellement raison, vite, se sentir utile!!
Carole
Enregistrer un commentaire