jeudi 1 décembre 2005

Moulins mon Amour

Pour la première fois, je me permets de republier un texte déjà publié sur ce blog... Un poème que j'ai écrit il y a quatre ans (très exactement dans la nuit du 9 au 10 janvier 2001). A l'époque je vivais à Luri dans le Cap Corse et mon cher Bourbonnais me manquait, notamment Moulins... Eh oui ! On peut aimer le Bourbonnais et je suis loin d'être le seul dans ce cas !... J'en parlais encore hier avec une amie : notre petite ville, on y est attachés, on sait pas trop pourquoi, c'est comme ça... Pourquoi je republie ce texte (comme j'en republierai peut-être deux ou trois autres, des poèmes) ? Parce que je l'avais mis en ligne à la création de ce blog et que, à l'époque, peu de monde le lisait (vous êtes, semble-t-il, un peu plus nombreux maintenant). En outre, cette fois-ci, il est agrémenté d'une vue que j'adore (photo prise par Johan en novembre 2004), l'arrivée sur Moulins, quand on est encore de l'autre côté du Pont Régemortes... Le titre et le leitmotiv de ce texte est inspiré de la chanson phare de "Moulin rouge" (qui fut d'abord un film avec Gabin avant d'être une comédie musicale de Baz Luhrmann - le réalisateur de "Roméo + Juliette" avec Claire Danes et Léonardo di Caprio, film que j'aime particulièrement -) et avait servi dans un spectacle sur l'histoire de Moulins et présenté fin 1998 au théâtre de Moulins. Philippe Vérillaud était le metteur en scène de ce spectacle dans lequel j'étais un petit figurant... Mais place au texte...


MOULINS MON AMOUR...

Moulins, mon Amour, restons sous ton aile !
Tu seras toujours dans nos coeurs la plus belle !
Moulins, gentille cité de mon enfance...
Moulins, en toi j’ai connu mes seules romances.
Tranquille capitale du Bourbonnais :
Sois sûre que je ne t’oublierai jamais !
Petite ville paisible et sans histoire.Tellement sans histoire qu’on n’y fait rien le soir !
Pourtant, tu m’as vu grandir
Et tu nous as tous regardés partir
Vers d’autres cieux bien plus merveilleux
Mais nulle part ailleurs nous ne retrouverons
Ce petit rien qui nous habite à déraison
Et si à force de vieillir nous serons vieux
Ce ne sera pas sans venir un jour te revoir,
Histoire de Moulins, histoire de rien, histoire...Car nous sommes un peu de toi
Et même si cela ne va pas de soi
Au fond nous te sommes tous reconnaissants
Même si nous avons tous foutu le camp !

2 commentaires:

Kawasakid a dit…

Comment ne plus aimer cette bonne vieille ville de Moulins. Tout en restant lucide, c'est quand même une partie de nous mêmes et de nos vies qui sont (restées) là-bas... et si on ne l'aimait plus, c'est qu'on ne se porterait plus grande estime...
Comme le phare est le repère du marin dans la tempète, et le port son point d'ancrage, Moulins reste notre point de repère et notre mouillage...
Et autre avantage : pas besoin d'y être en permananence pour s'y sentir bien ;o)

Anonyme a dit…

Moi c'est pareil
Je suis rue du Sommeil
rue des Potiers
Chassé par cette ville
je ne pense qu'à elle...
Sa douceur,son charme
mes enfants vont ils comprendre
comme elle me retient
si loin d'elle je ne suis rien
mais chez elle rien n'y est possible

Monde infini pour moi
si petit pour toi
quelle douceur tu es capitale