Nuit d’Automne
Cette nuit l’automne a frappé à ma porte
Et mes prières sont restées lettres mortes…
Hier encore le soleil inondait ma vie de liberté
Et maintenant la lumière est un souvenir égaré…
Le temps est venu des courses sous la pluie
Quand on se presse pour éviter la nuit.
Que n’ai-je su profiter des beaux jours
Pour chanter encore et encore l’amour ?
Passent les heures, passent les mois, je pense à toi
Et dans mon cœur il fait déjà froid.
Bientôt l’hiver et ses petits matins glacés,
Son brouillard et ses souvenirs embués,
Les pas étouffés dans la neige de décembre,
Les larmes refoulées au creux de ma chambre
Et ce stupide espoir qui mine les cœurs
Tandis qu’au dehors toute vie se meurt.
La ronde des saisons emporte nos soucis,
Nos pleurs, nos peurs mais nos rires aussi…
Une nuit, le printemps m’entraînera gentiment
Avec ses promesses de douceur, de bons moments,
Avec à l’horizon le retour inespéré de l’été,
L’innocence retrouvée, et aussi la futilité…
Il ne fait pas encore froid, il fait déjà nuit
Et l’automne résonne de ses mille gouttes de pluie.
Ecrit dans la nuit du 16 au 17 novembre 2006, 4h40 ≈.
Pour C.
Cette nuit l’automne a frappé à ma porte
Et mes prières sont restées lettres mortes…
Hier encore le soleil inondait ma vie de liberté
Et maintenant la lumière est un souvenir égaré…
Le temps est venu des courses sous la pluie
Quand on se presse pour éviter la nuit.
Que n’ai-je su profiter des beaux jours
Pour chanter encore et encore l’amour ?
Passent les heures, passent les mois, je pense à toi
Et dans mon cœur il fait déjà froid.
Bientôt l’hiver et ses petits matins glacés,
Son brouillard et ses souvenirs embués,
Les pas étouffés dans la neige de décembre,
Les larmes refoulées au creux de ma chambre
Et ce stupide espoir qui mine les cœurs
Tandis qu’au dehors toute vie se meurt.
La ronde des saisons emporte nos soucis,
Nos pleurs, nos peurs mais nos rires aussi…
Une nuit, le printemps m’entraînera gentiment
Avec ses promesses de douceur, de bons moments,
Avec à l’horizon le retour inespéré de l’été,
L’innocence retrouvée, et aussi la futilité…
Il ne fait pas encore froid, il fait déjà nuit
Et l’automne résonne de ses mille gouttes de pluie.
Ecrit dans la nuit du 16 au 17 novembre 2006, 4h40 ≈.
Pour C.
2 commentaires:
Très émouvant et oh combien approprié à cette morne saison...
Juste une réflexion sur la foto où je te trouve fort à ton aventage !!
Continues comme ça !!
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