L'Eglise catholique fête le 4 juillet Pier Giorgio Frassati (1901-1925).
Je ne vais pas faire ici une hagiographie de Pier Giorgio. Tout d'abord, je n'en connais pas assez sur lui, même si j'ai prévu de lire les mémoires de sa soeur Luciana. Ensuite, l'hagiographie, ce n'est pas trop mon truc. Pier Giorgio n'en avait pas besoin et je crois surtout qu'il n'aurait pas aimé ça.
Je dirai juste, sur un ton lapidaire, qui aurait bien convenu au jeune homme pressé qu'il était, avec un style digne de mes pires sms :
Pier Giorgio Frassati ?
Un bel exemple pour la jeunesse et pas que !
Au début du fascisme en Italie, il s'est opposé avec force et courage. (Ce qui ne fut pas le cas de tout le monde, y compris au sein de l'Eglise catholique...)
Il était un sportif accompli.
Et il s'est dévoué aux nécessiteux. Et pas qu'un peu.
Et opposé à son père (le fondateur du journal La Stampa). [Son père était également antifasciste, c'est suffisamment rare dans l'Italie des Années 1920 pour que ce soit souligné.]
Son nom de code dans la géniale "société des types louches", c'était Robespierre ! J'adore ! (C'est le genre de détails qui doit chaque fois énerver les Cathos versaillais !)
Avec lui, on ne devait pas s'ennuyer !
Ce n'est qu'au moment de ses obsèques que sa famille et ses amis découvrent son activité au sein des Conférences de Saint Vincent de Paul et son engagement auprès du Tiers Ordre dominicain. Dans la discrétion la plus absolue, et ce depuis des années, Pier Giorgio est intervenu auprès des pauvres et des nécessiteux de Turin. A ses funérailles, des milliers de personnes, reconnaissantes, viennent lui rendre hommage. Sa famille et ses amis commencent à réaliser qu'ils vivaient avec un saint, ce qui ne l'empêchait pas d'être "un type louche" !...
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