Petit message coup de gueule... Comme le titre l'indique, vous voyez de qui je veux parler, mais ce cher Nicolas est loin d'être le seul en cause... Tous les journalistes qui lui servent la soupe et les nombreux politiques qui le suivent par opportunisme ou parce qu'il possède un dossier sur eux (comme Pasqua, notre cher Nikky a des dossiers sur tout le monde... c'est le Superdoc de l'Intérieur ! salut collègue ! arggghhh !!), c'est eux qui m'agacent...
Je ne veux pas ici critiquer untel ou un autre, la jouer de gauche ou de droite ou du centre, ou quoi que ce soit d'autre. D'abord, mes opinions ne sont pas forcément celles que vous croyez... Mes intimes savent que, si j'ai des principes, je ne suis pas planté dans un "camp" (quel mot pas beau !) depuis toujours et, en plus, j'ai des amis de différentes obédiences.
Non, moi, ce qui me choque, c'est cette société dans laquelle on vit, ou plutôt l'image qui nous est renvoyée quotidiennement depuis quelque temps, depuis que Nicolas est revenu en fait... Il n'y a pas un jour sans des démonstrations de force de CRS et autres gardes mobiles... Tantôt un squat de Noirs (on veut concurrencer la bande à Bush ou quoi ?!), tantôt de supposés Islamistes radicaux, tantôt des syndicalistes corses, tantôt des faucheurs d'OGM... Tous les jours que Dieu fait (ou le hasard, pour les athées), on a ce spectacle à la T.V. de démonstrations de force... L'ordre règne !!! Paraît que ça plaît aux vieux, aux anciens pardon... Moi, ça me donne le bourdon, ces flics dans tous les sens. Les voir partout, ça ne me rassure pas, au contraire !!!
Enfin, je me permettrai de citer mon ami Fred Thé... C'est quand même effrayant d'avoir nommé au Ministère de l'Intérieur un prétendant officiel autoproclamé présidentiable... Bref, on a donné les clefs de la France à Nicolas et c'est lui qui a tous les pouvoirs pour organiser les prochaines échéances politiques... Ah ! la République française, quelle belle démocratie... Depuis 2002, on s'enfonce... Enfin, bon, c'est juste une impression...
Le site officiel (au moins !) de la Néo-Décadence. Les chroniques sans prétention d'un petit documentaliste du Bourbonnais...
vendredi 30 septembre 2005
L'ordre règne à Sarkoland.
jeudi 29 septembre 2005
Une adresse de blog très vrombissante
Bon, comme je l'ai expliqué plusieurs fois, je suis pas un as de la technique du web et, donc, si j'arrive à alimenter mon blog en textes, côté photos c'est le désert et je ne suis pas capable de faire une liste de blogs ou de sites sympas. Alors, je vais le faire par le biais d'un article... Je vous incite vivement à aller sur ce blog, réalisé par un ami :
http://kawasakid.blogspot.com/
Si vous aimez la moto, la route, les grandes traversées, vous adorerez... Si vous aimez les sentences définitives délirantes, vous serez servis... En prime, plein de liens intéressants (faut dire que Monsieur Kawasakid, ex-Docteur Freyd), lui, il maîtrise, le web.
Sinon, je profite de la présente pour vous rappeler que vous pouvez m'envoyer des mails sur :
cdiluri@voila.fr
http://kawasakid.blogspot.com/
Si vous aimez la moto, la route, les grandes traversées, vous adorerez... Si vous aimez les sentences définitives délirantes, vous serez servis... En prime, plein de liens intéressants (faut dire que Monsieur Kawasakid, ex-Docteur Freyd), lui, il maîtrise, le web.
Sinon, je profite de la présente pour vous rappeler que vous pouvez m'envoyer des mails sur :
cdiluri@voila.fr
Solidarité avec les marins corses
Il faut être solidaire avec les marins corses, et ce n'est pas un simple slogan. Ce qui se passe actuellement est grave. On peut être pour ou contre une privatisation. Dans le cas de la SNCM, ce n'est pas de celà dont il s'agit. Si la compagnie passe à un groupe d'investisseurs privés, c'est tout le frêt de la Corse qui quitte le service public. On peut être pour la concurrence, elle est même saine dans bien des cas. Là, si la SNCM passe aux mains des financiers, c'est l'intégralité des marchandises en direction de la Corse qui passera sous contrôle d'un groupe de banquiers. Ce n'est pas simplement la SNCM qu'on privatise, c'est la Corse, c'est une population, c'est un territoire de la République. Et c'est grave ! Quand on parle de la SNCM dans les médias on oublie (volontairement ?) la dimension du transport de marchandises. Il y a le transport de passagers, assuré par plusieurs compagnies, avec la concurrence et l'alternative du transport aérien. Pour ce qui est du transport de marchandises, qui transite par Marseille, il est organisé par la SNCM et la CMN, deux sociétés publiques. Si les compagnies passent au privé, l'approvisionnement de l'île passe au privé...
Ceci étant, une fois de plus, les arguments se discutent, se défendent, s'opposent. La réaction des marins corses, qui s'emparent du navire Pascal Paoli (quel beau symbole, d'ailleurs), est une réaction de désespoir, c'est aussi un acte de courage. Et ce n'est nullement du terrorisme ou de la piraterie comme osent le crier des journalistes relais du gouvernement. J'irai plus loin. Cette action devrait être un exemple. A l'heure où, sur le territoire national, les privatisations se multiplient, où l'on brade le patrimoine national sans rien dire, où les lignes de chemin de fer dites déficitaires ferment l'une après l'autre (alors que le TGV est, et c'est tant mieux, ultrabénéficiaire), il serait bon de s'inspirer de cet exemple et de lutter. Au printemps 2003 (je le sais, j'y étais), lors du conflit des retraites, en Corse, la grève avait été massivement suivie et dans toutes les branches. Si celà avait été pareil partout sur le Continent, on aurait peut-être gagné ce conflit. Alors, on montre (scandaleusement parfois) souvent la Corse du doigt en se moquant des élans identitaires et revendicatifs de ses habitants. On devrait s'interroger aussi sur les raisons de leurs colères et le fait que, là-bas, quand il y a un appel à descendre dans la rue et à se mobiliser, on est peut-être moins frileux qu'ailleurs...
C'est en étant solidaires, unis, que nous résisterons. Et si, malgré tout, nous échouons, au moins nous aurons essayé.
Ceci étant, une fois de plus, les arguments se discutent, se défendent, s'opposent. La réaction des marins corses, qui s'emparent du navire Pascal Paoli (quel beau symbole, d'ailleurs), est une réaction de désespoir, c'est aussi un acte de courage. Et ce n'est nullement du terrorisme ou de la piraterie comme osent le crier des journalistes relais du gouvernement. J'irai plus loin. Cette action devrait être un exemple. A l'heure où, sur le territoire national, les privatisations se multiplient, où l'on brade le patrimoine national sans rien dire, où les lignes de chemin de fer dites déficitaires ferment l'une après l'autre (alors que le TGV est, et c'est tant mieux, ultrabénéficiaire), il serait bon de s'inspirer de cet exemple et de lutter. Au printemps 2003 (je le sais, j'y étais), lors du conflit des retraites, en Corse, la grève avait été massivement suivie et dans toutes les branches. Si celà avait été pareil partout sur le Continent, on aurait peut-être gagné ce conflit. Alors, on montre (scandaleusement parfois) souvent la Corse du doigt en se moquant des élans identitaires et revendicatifs de ses habitants. On devrait s'interroger aussi sur les raisons de leurs colères et le fait que, là-bas, quand il y a un appel à descendre dans la rue et à se mobiliser, on est peut-être moins frileux qu'ailleurs...
C'est en étant solidaires, unis, que nous résisterons. Et si, malgré tout, nous échouons, au moins nous aurons essayé.
mardi 27 septembre 2005
Nostalgie de la Corse...
Pour la première fois, je vais vraiment utiliser ce blog comme un journal intime et me laisser aller à quelques confidences à destination des rares personnes qui viendront sur cette page web...
La Corse me manque, et c'est peu de le dire. Comme on ne sait pas expliquer pourquoi on aime quelqu'un, pourquoi on croit en Dieu, pourquoi on est fan de tel chanteur, etc... Je ne sais pouquoi j'aime la Corse...
C'est le territoire d'une partie de mes ancêtres... Ok ! Mais, outre que j'ai des ancêtres ailleurs, ce n'est pas une raison unique... En plus, pour les Corses, je suis toujours un "pinzutu".
Ce n'est pas parce que la Corse est jolie. D'abord, elle est belle et pas seulement jolie. Non mais ! Ensuite, ça fait pas tout.
Ce n'est pas parce que j'y ai des amis. J'en ai ailleurs aussi... Même s'il est vrai qu'en Corse l'Amitié a une saveur très particulière... Là-bas, tout est plus fort... le climat très caractériel (ah ! ce vent !!!), les reliefs si marqués, les routes infernales, la charcuterie au goût intense, le fromage tellement fort qu'on n'en revient pas... Même l'amitié, donc, a un goût différent !!!
C'est un endroit où j'ai vécu. Là, on a un argument un peu plus valable... Je n'aime que les endroits où j'ai vécus, marqués qu'ils sont - pour moi - par mes souvenirs. C'est l'une des raisons qui me donnait la nostalgie du Bourbonnais, particulièrement Moulins et ma si chère Forêt de Tronçais. C'est peut-être la raison principale qui fait que la Corse me manque tant...
Mais il y a plus que ça. La Corse est un endroit à part. Le préambule de la bande dessinée "Astérix en Corse" se pose d'ailleurs la question de cette spécificité insulaire. Il y a la langue. Il y a les chants. Il y a les odeurs... Ah ! Cette odeur du maquis après la pluie... Il y a tant et tant... Comme dirait Vian... "Tant de choses à voir, à voir et à z-entendre"... Tant de choses également à sentir, ressentir, vivre... Et il y a le quadrille, cette danse à la fois collective et danse de couple... Etonnant... Et ce goût de liberté.
Je me sens comme dans les premières pages du roman "Rebecca" quand l'héroïne, qui n'a pas de nom, évoque Manderley et ses souvenirs et cette route qui mène à Menderley... Je revois, chaque nuit, la petite route du Cap, qui part de Bastia et va jusqu'au bout, tout là-bas, vers la Giraglia... Je revois surtout la petite route, après Luri, qui menait au hameau de Castellu où je vécus cinq merveilleuses années.
Je reviendrai en Corse. Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment, je ne sais pas avec qui, je ne sais même pas dans quel état. Mais je reviendrai... Jamais je n'oublierai la fougère...
La Corse me manque, et c'est peu de le dire. Comme on ne sait pas expliquer pourquoi on aime quelqu'un, pourquoi on croit en Dieu, pourquoi on est fan de tel chanteur, etc... Je ne sais pouquoi j'aime la Corse...
C'est le territoire d'une partie de mes ancêtres... Ok ! Mais, outre que j'ai des ancêtres ailleurs, ce n'est pas une raison unique... En plus, pour les Corses, je suis toujours un "pinzutu".
Ce n'est pas parce que la Corse est jolie. D'abord, elle est belle et pas seulement jolie. Non mais ! Ensuite, ça fait pas tout.
Ce n'est pas parce que j'y ai des amis. J'en ai ailleurs aussi... Même s'il est vrai qu'en Corse l'Amitié a une saveur très particulière... Là-bas, tout est plus fort... le climat très caractériel (ah ! ce vent !!!), les reliefs si marqués, les routes infernales, la charcuterie au goût intense, le fromage tellement fort qu'on n'en revient pas... Même l'amitié, donc, a un goût différent !!!
C'est un endroit où j'ai vécu. Là, on a un argument un peu plus valable... Je n'aime que les endroits où j'ai vécus, marqués qu'ils sont - pour moi - par mes souvenirs. C'est l'une des raisons qui me donnait la nostalgie du Bourbonnais, particulièrement Moulins et ma si chère Forêt de Tronçais. C'est peut-être la raison principale qui fait que la Corse me manque tant...
Mais il y a plus que ça. La Corse est un endroit à part. Le préambule de la bande dessinée "Astérix en Corse" se pose d'ailleurs la question de cette spécificité insulaire. Il y a la langue. Il y a les chants. Il y a les odeurs... Ah ! Cette odeur du maquis après la pluie... Il y a tant et tant... Comme dirait Vian... "Tant de choses à voir, à voir et à z-entendre"... Tant de choses également à sentir, ressentir, vivre... Et il y a le quadrille, cette danse à la fois collective et danse de couple... Etonnant... Et ce goût de liberté.
Je me sens comme dans les premières pages du roman "Rebecca" quand l'héroïne, qui n'a pas de nom, évoque Manderley et ses souvenirs et cette route qui mène à Menderley... Je revois, chaque nuit, la petite route du Cap, qui part de Bastia et va jusqu'au bout, tout là-bas, vers la Giraglia... Je revois surtout la petite route, après Luri, qui menait au hameau de Castellu où je vécus cinq merveilleuses années.
Je reviendrai en Corse. Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment, je ne sais pas avec qui, je ne sais même pas dans quel état. Mais je reviendrai... Jamais je n'oublierai la fougère...
lundi 26 septembre 2005
Moulins mon Amour !!
J'ai rédigé ce poème clin d'oeil à tous les Néo-Décadents, à tous les exilés de la vie, ces gens nés quelque part sans évidemment l'avoir choisi et qui en sont partis... Pour ma part, depuis, je suis revenu mais, lors de la rédaction de ce texte, je vivais dans le Cap Corse (FORZA CAPICORSU !) et, en ce temps-là, je n'imaginais pas revenir un jour en Bourbonnais... La vie en décida autrement.
Le titre du poème est évidemment inspiré de la chanson de "Moulin rouge", et également d'un petit spectacle contant l'histoire de Moulins et joué en 1998... Clin d'oeil à la Nouvelle Rampe !!!
Ce texte fut écrit dans la nuit du 9 au 10 janvier 2001.
MOULINS MON AMOUR...
Moulins, mon Amour, restons sous ton aile !
Tu seras toujours dans nos coeurs la plus belle !
Moulins, gentille cité de mon enfance...
Moulins, en toi j’ai connu mes seules romances.
Tranquille capitale du Bourbonnais :
Sois sûre que je ne t’oublierai jamais !
Petite ville paisible et sans histoire.
Tellement sans histoire qu’on n’y fait rien le soir !
Pourtant, tu m’as vu grandir
Et tu nous as tous regardés partir
Vers d’autres cieux bien plus merveilleux
Mais nulle part ailleurs nous ne retrouverons
Ce petit rien qui nous habite à déraison
Et si à force de vieillir nous serons vieux
Ce ne sera pas sans venir un jour te revoir,
Histoire de Moulins, histoire de rien, histoire...
Car nous sommes un peu de toi
Et même si cela ne va pas de soi
Au fond nous te sommes tous reconnaissants
Même si nous avons tous foutu le camp !
Le titre du poème est évidemment inspiré de la chanson de "Moulin rouge", et également d'un petit spectacle contant l'histoire de Moulins et joué en 1998... Clin d'oeil à la Nouvelle Rampe !!!
Ce texte fut écrit dans la nuit du 9 au 10 janvier 2001.
MOULINS MON AMOUR...
Moulins, mon Amour, restons sous ton aile !
Tu seras toujours dans nos coeurs la plus belle !
Moulins, gentille cité de mon enfance...
Moulins, en toi j’ai connu mes seules romances.
Tranquille capitale du Bourbonnais :
Sois sûre que je ne t’oublierai jamais !
Petite ville paisible et sans histoire.
Tellement sans histoire qu’on n’y fait rien le soir !
Pourtant, tu m’as vu grandir
Et tu nous as tous regardés partir
Vers d’autres cieux bien plus merveilleux
Mais nulle part ailleurs nous ne retrouverons
Ce petit rien qui nous habite à déraison
Et si à force de vieillir nous serons vieux
Ce ne sera pas sans venir un jour te revoir,
Histoire de Moulins, histoire de rien, histoire...
Car nous sommes un peu de toi
Et même si cela ne va pas de soi
Au fond nous te sommes tous reconnaissants
Même si nous avons tous foutu le camp !
Libellés :
Bourbonnais,
Moulins,
Nouvelle Rampe,
Tentative de poésie...
J'ai fait un rêve...
Trois petites variations autour du rêve, écrites à l'occasion de la Fête du Livre de Moulins 2000, consacrée au rêve...
Ces petits textes, écrits le 13 mars 2000, sont dédiés à V.A.
Sonnet facile - pour V.A. -
La vie est trop brève
Pour qu’elle ne soit qu’un rêve.
Dans ma quête de la Nouvelle Eve
Je ne connais aucune trêve.
Demain n’est qu’un autre jour...
On y passera tous plus tôt qu’à son tour
Car le Destin ne connaît aucun détour...
Aussi à cet appel ne restons pas sourds !
De la Vie goûtons toute la sève
Avant que tout cela ne s’achève
Car c’est toujours trop tôt qu’on crève.
Consacrons nos forces à l’humour,
Au bonheur et aux pommes au four...
Mon rêve s’achève : il fut trop court ! ! !
***
(A posteriori je dédie le texte ci-dessous à Nathalie M. qui fut mon élève à Luri et l'interpréta lors de la fête du collège...)
J’ai fait un rêve,
J’étais assis au bord de la mer...
Le ciel était doux et parfumé
Et nous étions tous deux enlacés.
Je t’ai dit : " Et si on rêvait ? "
Je t’ai fait des discours d’Eternité
Emplis de ‘toujours’ et de ‘jamais’
Et tous ces mots ont fini par t’agacer.
C’était la fin du rêve :
Je l’ai rejeté à la mer...
***
J’ai fait un rêve,
Une vision trop brève,
Un instant d’éternité,
La douceur d’un ciel parfumé...
Le monde semblait enfin apaisé,
Les hommes avaient fini par s’aimer,
Les armes s’étaient tues à jamais
Et les amants se retrouvaient.
Le réveil n’en fut que plus difficile :
De cette vie si rude j’avais perdu le fil !
Ces petits textes, écrits le 13 mars 2000, sont dédiés à V.A.
Sonnet facile - pour V.A. -
La vie est trop brève
Pour qu’elle ne soit qu’un rêve.
Dans ma quête de la Nouvelle Eve
Je ne connais aucune trêve.
Demain n’est qu’un autre jour...
On y passera tous plus tôt qu’à son tour
Car le Destin ne connaît aucun détour...
Aussi à cet appel ne restons pas sourds !
De la Vie goûtons toute la sève
Avant que tout cela ne s’achève
Car c’est toujours trop tôt qu’on crève.
Consacrons nos forces à l’humour,
Au bonheur et aux pommes au four...
Mon rêve s’achève : il fut trop court ! ! !
***
(A posteriori je dédie le texte ci-dessous à Nathalie M. qui fut mon élève à Luri et l'interpréta lors de la fête du collège...)
J’ai fait un rêve,
J’étais assis au bord de la mer...
Le ciel était doux et parfumé
Et nous étions tous deux enlacés.
Je t’ai dit : " Et si on rêvait ? "
Je t’ai fait des discours d’Eternité
Emplis de ‘toujours’ et de ‘jamais’
Et tous ces mots ont fini par t’agacer.
C’était la fin du rêve :
Je l’ai rejeté à la mer...
***
J’ai fait un rêve,
Une vision trop brève,
Un instant d’éternité,
La douceur d’un ciel parfumé...
Le monde semblait enfin apaisé,
Les hommes avaient fini par s’aimer,
Les armes s’étaient tues à jamais
Et les amants se retrouvaient.
Le réveil n’en fut que plus difficile :
De cette vie si rude j’avais perdu le fil !
Bienvenue en Ovalie
Avant toute chose, voici l'un des commentaires sur mon blog, reçu ce jour par e-mail :
"Enfin je pense a vous laisser un petit commentaire pour votre blog... J'avais completement oublié, honte a moi!!!! C'est un bien beau blog, et bienvenue parmis les "blogeurs"(quelle grande famille!!!). Mais quel dommage qu'il n'y ai pas plus de rugby... ce magnifique sport que vous appréciez mérite quand meme un article... En tout cas bonne continuation pour votre blog de la néo-décadence!!"
Poitrenette la toulousaine!! (on devine quel joueur est l'idole de ma correspondante...)
Mea culpa ! Mea maxima culpa ! Honte à moi... Effectivement, je cite parmi mes centres d'intérêt le rugby et, depuis la création de ce blog, je n'en ai jamais parlé. Je ne commencerai pas aujourd'hui (oups !) mais, promis, dans les semaines à venir, j'écrirai un petit texte... En tout cas, je soutiens le club de Montferrand, rebaptisé Clermont-Auvergne, si souvent finaliste, jamais champion... Qui sait ? Cette année sera-t-elle la bonne ?...
A bientôt autour du ballon ovale !!
"Enfin je pense a vous laisser un petit commentaire pour votre blog... J'avais completement oublié, honte a moi!!!! C'est un bien beau blog, et bienvenue parmis les "blogeurs"(quelle grande famille!!!). Mais quel dommage qu'il n'y ai pas plus de rugby... ce magnifique sport que vous appréciez mérite quand meme un article... En tout cas bonne continuation pour votre blog de la néo-décadence!!"
Poitrenette la toulousaine!! (on devine quel joueur est l'idole de ma correspondante...)
Mea culpa ! Mea maxima culpa ! Honte à moi... Effectivement, je cite parmi mes centres d'intérêt le rugby et, depuis la création de ce blog, je n'en ai jamais parlé. Je ne commencerai pas aujourd'hui (oups !) mais, promis, dans les semaines à venir, j'écrirai un petit texte... En tout cas, je soutiens le club de Montferrand, rebaptisé Clermont-Auvergne, si souvent finaliste, jamais champion... Qui sait ? Cette année sera-t-elle la bonne ?...
A bientôt autour du ballon ovale !!
jeudi 22 septembre 2005
DA VINCI CODE ou De l'Amour des Complots...
Tout d’abord, je tiens à préciser que j’ai lu ce roman, et en une journée, tellement j’étais «pris» par l’histoire, grâce au style de Dan BROWN, proche de celui de Mary Higgins CLARK : petits chapitres avec un rebondissement appelant la suite... J’ai simplement trouvé la fin plutôt grotesque : les retrouvailles en Ecosse m’ont fait penser à « La Petite Maison dans la Prairie » et l’épilogue avec Marie-Madeleine enterrée dans la Pyramide du Louvre prête largement à sourire... Ensuite, rassurez-vous, je ne vais pas faire d’ultimes révélations sur le sens secret de tel ou tel chapitre...
Mais c’est un bon roman d’aventures. Par contre, ce qui m’énerve, m’agace, voire me fatigue, c’est tous ces lecteurs qui ont redécouvert le monde avec ce roman, et tous les auteurs de guides, contre-guides et contre-contre-guides démystifiant tel ou tel point... Ils ont oublié qu’on a affaire à un roman d’aventures. C’est aussi absurde que d’étudier l’histoire de France en partant des romans d’Alexandre DUMAS ou d’imaginer que l’Arche d’Alliance est dans un entrepôt à Washington (cf. «Les Aventuriers de l’Arche perdue»). Ici, suite à la lecture de l’ouvrage de Dan BROWN, des milliers de personnes sont persuadées que l’Eglise leur ment depuis deux mille ans (pas forcément faux) en leur cachant la liaison entre Jésus et Marie de Magdala, liaison de laquelle serait née Sarah, ancêtre des rois mérovingiens... L’un des indices de cette liaison est le tableau de «La Cène», superbe oeuvre de Léonard De Vinci... Je vous la fais courte... Et la machine à fantasmes et à contre-vérités est lancée...
Quelques rappels par rapport aux "affirmations" tirées de ce roman. Tout d’abord, Jésus, on ne sait même pas s’il a vécu : il n’existe aucune trace archéologique et pas de traces historiques sinon les écrits chrétiens. Bon, mettons qu’il ait existé... Il est décrit par des Evangiles, dont certains ont été retenus par les églises et d’autres non. Les évangiles non retenus ont pris le nom d’apocryphes : cachés. Mais ils ne le sont plus car on peut les trouver chez tout bon libraire !! En l’occurrence, Dan BROWN cite
«L’Evangile selon Philippe» où sont évoqués les baisers échangés entre Jésus et Marie de Magdala. Ce texte n’est pas secret... Le choix de garder tel ou tel évangile fut un processus long qui prit des siècles et qui est très bien connu et décrit par de nombreux ouvrages contant l’histoire des conciles et les débats houleux qui ont animé l’Eglise ou plutôt les églises... Après tout, la liste officielle («le canon») et définitive des livres composant la Bible Catholique date du Concile de Trente, soit du XVIème siècle...
Dan BROWN évoque le tableau de «La Cène» par De Vinci et il en fait un de ses principaux arguments sur le complot de l’Eglise depuis 2000 ans. Or, ce tableau, censé décrire un événement de la vie du Christ, a été réalisé plus de quatorze siècles plus tard. Si De Vinci était au courant de quelque chose de secret quinze siècles après c’est que l’Eglise n’a pas su cacher ce fameux secret. Et, en plus, les curés ont été tellement bêtes qu’ils ont laissé ce tableau accroché dans un monastère. La vérité est plus simple : Jean, «le disciple bien-aimé» (ce qui, d’ailleurs, a permis à certains d’évoquer une hypothétique homosexualité de Jésus comme Prieur et Mordillat dans «Jésus contre Jésus»), est représenté en jeune homme presque féminin dans nombre de tableaux de la Renaissance. Et on soupçonne même De Vinci d’avoir peint un de ses amants. Quant à la main en trop, c’est effectivement un mystère, mais déduire d’une main le mariage du Christ, le complot, etc... etc... c’est aller vite en besogne.
Dan BROWN parle d’une notion obscure, l’Eternel Féminin, et nous explique que l’Eglise, en voulant nier l’existence de Marie de Magdala (qui est quand même, selon les évangiles officiels, celle qui annonce la Résurrection de Jésus... pour quelqu’un qu’on oublie elle a un rôle plutôt important !...), a tout fait pour nier le rôle des femmes... Ce ne sont ni les Juifs ni les Chrétiens qui avaient une vision négative de la femme. C’est malheureusement un point partagé par toutes les civilisations ou presque que de nier l’Humanité à la moitié de celle-ci. Allez où vous voudrez, vous verrez des femmes opprimées. Le Judaïsme et le Christianisme ne sont pas à l’origine de l’asservissement de la femme. L’auteur évoque même une scène délirante, étonnamment peu relevée : il parle de célébrations orgiaques dans le Temple de Jérusalem, d’unions entre prêtres et prostituées sacrées... Il mélange tranquillement des rites romains et grecs et les transpose dans le monde hébreu...
Le top, c’est l’idée que Jésus et Marie de Magdala ont eu une descendance et que cette héritière s’est établie en France et est à l’origine des Mérovingiens. Génial ! Enfin un auteur américain qui aime la France et l’aime tellement qu’il lui donne une dynastie royale d’origine divine... Divin ! C’est le cas de le dire... Une affirmation tellement énorme que, même les personnes qui encensent le roman, en disant qu’il leur a tout appris, sont gênées et reconnaissent que, là, il va un peu fort dans son délire...
La plupart des théories fumeuses du «Da Vinci Code» se trouvent dans «L’Enigme sacrée», un ouvrage écrit par trois pseudo-historiens anglais et qui connut un certain succès de librairie dans les Années 1980 (il a été récemment réédité aux éditions J’ai lu). Le seul vrai reproche que je ferai à Dan BROWN, c’est de ne pas citer cet ouvrage qu’il a allégrement utilisé. Les auteurs, qui enquêtèrent sur le fameux abbé Saunières, son trésor supposé et sa tour de Magdala, mêlent les sources, les personnages d’époques diverses et élaborent des hypothèses délirantes. J’ai tenté de lire leur bouquin, j’ai attrapé une grosse migraine avant la cinquantième page.
Pour conclure, je dirai qu’il est un peu délirant de chercher des vérités historiques dans un roman d’aventures. Le thème du complot est un classique qui marche toujours. Dan BROWN use et abuse de cette ficelle. Dans un autre de ses romans il évoque les Francs-Maçons qui font fantasmer beaucoup de monde depuis deux siècles... Et j’aurai une petite réflexion personnelle. Si l’on suppose que Jésus a existé et qu’il était persuadé d’être le Messie (je ne dis pas qu’il l’était, car cela relève de la foi ou non de chacun, mais je dis que lui en était persuadé), qu’il savait ce qui l’attendait, il ne pouvait se permettre de prendre une épouse et surtout d’avoir des enfants, puisqu’il savait qu’il allait à la mort. Et, quand bien même il aurait été amoureux, et alors ? On nous aurait menti ?!... De toute façon, il faudrait se rappeler que l’on a affaire ici à un roman. Enfin, clin d’oeil, si il y avait depuis deux mille ans un complot pour nous cacher la vérité (la chanson de Dutronc : «On nous cache tout, on nous dit rien»), eh bien, le complot, il a échoué car quand on voit le nombre d’exemplaires de ce roman qui ont été vendus... Le secret a été mal gardé ! Le Prieuré de Sion a bien fait son boulot !!!
Mais c’est un bon roman d’aventures. Par contre, ce qui m’énerve, m’agace, voire me fatigue, c’est tous ces lecteurs qui ont redécouvert le monde avec ce roman, et tous les auteurs de guides, contre-guides et contre-contre-guides démystifiant tel ou tel point... Ils ont oublié qu’on a affaire à un roman d’aventures. C’est aussi absurde que d’étudier l’histoire de France en partant des romans d’Alexandre DUMAS ou d’imaginer que l’Arche d’Alliance est dans un entrepôt à Washington (cf. «Les Aventuriers de l’Arche perdue»). Ici, suite à la lecture de l’ouvrage de Dan BROWN, des milliers de personnes sont persuadées que l’Eglise leur ment depuis deux mille ans (pas forcément faux) en leur cachant la liaison entre Jésus et Marie de Magdala, liaison de laquelle serait née Sarah, ancêtre des rois mérovingiens... L’un des indices de cette liaison est le tableau de «La Cène», superbe oeuvre de Léonard De Vinci... Je vous la fais courte... Et la machine à fantasmes et à contre-vérités est lancée...
Quelques rappels par rapport aux "affirmations" tirées de ce roman. Tout d’abord, Jésus, on ne sait même pas s’il a vécu : il n’existe aucune trace archéologique et pas de traces historiques sinon les écrits chrétiens. Bon, mettons qu’il ait existé... Il est décrit par des Evangiles, dont certains ont été retenus par les églises et d’autres non. Les évangiles non retenus ont pris le nom d’apocryphes : cachés. Mais ils ne le sont plus car on peut les trouver chez tout bon libraire !! En l’occurrence, Dan BROWN cite
«L’Evangile selon Philippe» où sont évoqués les baisers échangés entre Jésus et Marie de Magdala. Ce texte n’est pas secret... Le choix de garder tel ou tel évangile fut un processus long qui prit des siècles et qui est très bien connu et décrit par de nombreux ouvrages contant l’histoire des conciles et les débats houleux qui ont animé l’Eglise ou plutôt les églises... Après tout, la liste officielle («le canon») et définitive des livres composant la Bible Catholique date du Concile de Trente, soit du XVIème siècle...
Dan BROWN évoque le tableau de «La Cène» par De Vinci et il en fait un de ses principaux arguments sur le complot de l’Eglise depuis 2000 ans. Or, ce tableau, censé décrire un événement de la vie du Christ, a été réalisé plus de quatorze siècles plus tard. Si De Vinci était au courant de quelque chose de secret quinze siècles après c’est que l’Eglise n’a pas su cacher ce fameux secret. Et, en plus, les curés ont été tellement bêtes qu’ils ont laissé ce tableau accroché dans un monastère. La vérité est plus simple : Jean, «le disciple bien-aimé» (ce qui, d’ailleurs, a permis à certains d’évoquer une hypothétique homosexualité de Jésus comme Prieur et Mordillat dans «Jésus contre Jésus»), est représenté en jeune homme presque féminin dans nombre de tableaux de la Renaissance. Et on soupçonne même De Vinci d’avoir peint un de ses amants. Quant à la main en trop, c’est effectivement un mystère, mais déduire d’une main le mariage du Christ, le complot, etc... etc... c’est aller vite en besogne.
Dan BROWN parle d’une notion obscure, l’Eternel Féminin, et nous explique que l’Eglise, en voulant nier l’existence de Marie de Magdala (qui est quand même, selon les évangiles officiels, celle qui annonce la Résurrection de Jésus... pour quelqu’un qu’on oublie elle a un rôle plutôt important !...), a tout fait pour nier le rôle des femmes... Ce ne sont ni les Juifs ni les Chrétiens qui avaient une vision négative de la femme. C’est malheureusement un point partagé par toutes les civilisations ou presque que de nier l’Humanité à la moitié de celle-ci. Allez où vous voudrez, vous verrez des femmes opprimées. Le Judaïsme et le Christianisme ne sont pas à l’origine de l’asservissement de la femme. L’auteur évoque même une scène délirante, étonnamment peu relevée : il parle de célébrations orgiaques dans le Temple de Jérusalem, d’unions entre prêtres et prostituées sacrées... Il mélange tranquillement des rites romains et grecs et les transpose dans le monde hébreu...
Le top, c’est l’idée que Jésus et Marie de Magdala ont eu une descendance et que cette héritière s’est établie en France et est à l’origine des Mérovingiens. Génial ! Enfin un auteur américain qui aime la France et l’aime tellement qu’il lui donne une dynastie royale d’origine divine... Divin ! C’est le cas de le dire... Une affirmation tellement énorme que, même les personnes qui encensent le roman, en disant qu’il leur a tout appris, sont gênées et reconnaissent que, là, il va un peu fort dans son délire...
La plupart des théories fumeuses du «Da Vinci Code» se trouvent dans «L’Enigme sacrée», un ouvrage écrit par trois pseudo-historiens anglais et qui connut un certain succès de librairie dans les Années 1980 (il a été récemment réédité aux éditions J’ai lu). Le seul vrai reproche que je ferai à Dan BROWN, c’est de ne pas citer cet ouvrage qu’il a allégrement utilisé. Les auteurs, qui enquêtèrent sur le fameux abbé Saunières, son trésor supposé et sa tour de Magdala, mêlent les sources, les personnages d’époques diverses et élaborent des hypothèses délirantes. J’ai tenté de lire leur bouquin, j’ai attrapé une grosse migraine avant la cinquantième page.
Pour conclure, je dirai qu’il est un peu délirant de chercher des vérités historiques dans un roman d’aventures. Le thème du complot est un classique qui marche toujours. Dan BROWN use et abuse de cette ficelle. Dans un autre de ses romans il évoque les Francs-Maçons qui font fantasmer beaucoup de monde depuis deux siècles... Et j’aurai une petite réflexion personnelle. Si l’on suppose que Jésus a existé et qu’il était persuadé d’être le Messie (je ne dis pas qu’il l’était, car cela relève de la foi ou non de chacun, mais je dis que lui en était persuadé), qu’il savait ce qui l’attendait, il ne pouvait se permettre de prendre une épouse et surtout d’avoir des enfants, puisqu’il savait qu’il allait à la mort. Et, quand bien même il aurait été amoureux, et alors ? On nous aurait menti ?!... De toute façon, il faudrait se rappeler que l’on a affaire ici à un roman. Enfin, clin d’oeil, si il y avait depuis deux mille ans un complot pour nous cacher la vérité (la chanson de Dutronc : «On nous cache tout, on nous dit rien»), eh bien, le complot, il a échoué car quand on voit le nombre d’exemplaires de ce roman qui ont été vendus... Le secret a été mal gardé ! Le Prieuré de Sion a bien fait son boulot !!!
lundi 19 septembre 2005
Retour à la Néo-Décadence
Suite à de pressantes demandes, ce blog va devenir l'organe officiel de la Néo-Décadence... Qu'est-ce que la Néo-Décadence ? Une marque non déposée (on aurait peut-être dû la breveter, eu égard aux sites japonais bizarres qui utilisent l'expression...). Un concept créé en 1988 par une bande de Moulinois allumés...
Pour mémoire, rappelons les temps héroïques qui précédèrent l'explosion... Au milieu des Années 1980, Fred K. (a.k.a. Thé) et moi-même avions réalisé des petits journaux polycopiés puis photocopiés : "S.L.W." (pour Spielberg Lucas Williams) et "A.C.V." (pour Actualité Ciné Vidéo). En 1985, on a lancé à plusieurs Les Inqualifiables Associés (dont le cri de guerre est "Whooo ! Eh !") qui, comme son nom l'indique, est un concept très lâche... Deux journaux apparurent successivement : "Hebdoburger" puis "Crac ! boum ! U !"... Fin de l'expérience journalistique.
1988 vit l'apparition de petits recueils de poèmes dont les auteurs étaient, entre autres, LJK ou Léon-Joseph Kronstadt (moi-même), Doctor Freyd, Druidomaniac, Teddy Boy, Vladimir Le Pendu, etc... etc...
La date de naissance officielle de la Néo-Décadence ? Le 6 avril 1988. Ce jour-là, j'étais à un voyage de documentalistes (eh oui... déjà). Nous étions sur les pentes du Vésuve à déguster le fameux Lacrima Christi (les larmes du Christ : tout un programme), le vin cultivé sur les sols volcaniques... On commençait à partir et on évoquait l'Empire Romain (normal en Italie !!) et la bonne vieille décadence. Je m'exclamai alors qu'il fallait révolutionner la notion de décadence et ne plus regarder en arrière... La Néo-Décadence était née.
Dans les mois qui suivirent, et pendant deux ans environ, nous réalisâmes quelques recueils qui, ma foi, avec le temps, m'apparaissent plutôt bons... On avait du talent, mais aucun n'a continué. Pas grave ! Dix-sept ans plus tard, sur les conseils du Doctor Freyd et de LJK, je me dis qu'il serait une bonne chose de mettre en ligne quelques-uns des textes de jadis, voire également des créations récentes... J'essaierai périodiquement de taper quelques textes et de les publier sur ce blog...
J'ai retrouvé dans mes archives une petite nouvelle "La Semaine très ordinaire de Nino R.", rédigée en 1992 par votre serviteur. Ce sera la première mise en ligne...
Voilà. La machine est (re)lancée.
Pour conclure, le mot de passe, créé par Jérôme P., suite à un de mes poèmes : " Je ferai couler ton sang dans les méandres du Canigou !"... Tout un programme...
Ah... J'oubliais... C'est quoi, la Néo-Décadence, concrètement ? On pourrait faire notre l'adage suivant : "L'humour noir, c'est la politesse du désespoir"... Nous vénérions Boris VIAN, j'étais fou du groupe MADNESS (le rock, en apparence léger, mais si noir en dedans)... On était fans (déjà) de Star Wars, de quelques bonnes séries british ("Amicalement Vôtre", "Chapeau Melon", "L'Autobus à Impériale"), je découvrais Nino Rota et Fellini (" Le monde est un cirque !"). Surtout, on aimait bien rigoler et picoler et on détestait la déprime gnangnan, les textes à l'eau de rose. On aimait le désespoir, le vrai... Etonnant, non ?!
Pour mémoire, rappelons les temps héroïques qui précédèrent l'explosion... Au milieu des Années 1980, Fred K. (a.k.a. Thé) et moi-même avions réalisé des petits journaux polycopiés puis photocopiés : "S.L.W." (pour Spielberg Lucas Williams) et "A.C.V." (pour Actualité Ciné Vidéo). En 1985, on a lancé à plusieurs Les Inqualifiables Associés (dont le cri de guerre est "Whooo ! Eh !") qui, comme son nom l'indique, est un concept très lâche... Deux journaux apparurent successivement : "Hebdoburger" puis "Crac ! boum ! U !"... Fin de l'expérience journalistique.
1988 vit l'apparition de petits recueils de poèmes dont les auteurs étaient, entre autres, LJK ou Léon-Joseph Kronstadt (moi-même), Doctor Freyd, Druidomaniac, Teddy Boy, Vladimir Le Pendu, etc... etc...
La date de naissance officielle de la Néo-Décadence ? Le 6 avril 1988. Ce jour-là, j'étais à un voyage de documentalistes (eh oui... déjà). Nous étions sur les pentes du Vésuve à déguster le fameux Lacrima Christi (les larmes du Christ : tout un programme), le vin cultivé sur les sols volcaniques... On commençait à partir et on évoquait l'Empire Romain (normal en Italie !!) et la bonne vieille décadence. Je m'exclamai alors qu'il fallait révolutionner la notion de décadence et ne plus regarder en arrière... La Néo-Décadence était née.
Dans les mois qui suivirent, et pendant deux ans environ, nous réalisâmes quelques recueils qui, ma foi, avec le temps, m'apparaissent plutôt bons... On avait du talent, mais aucun n'a continué. Pas grave ! Dix-sept ans plus tard, sur les conseils du Doctor Freyd et de LJK, je me dis qu'il serait une bonne chose de mettre en ligne quelques-uns des textes de jadis, voire également des créations récentes... J'essaierai périodiquement de taper quelques textes et de les publier sur ce blog...
J'ai retrouvé dans mes archives une petite nouvelle "La Semaine très ordinaire de Nino R.", rédigée en 1992 par votre serviteur. Ce sera la première mise en ligne...
Voilà. La machine est (re)lancée.
Pour conclure, le mot de passe, créé par Jérôme P., suite à un de mes poèmes : " Je ferai couler ton sang dans les méandres du Canigou !"... Tout un programme...
Ah... J'oubliais... C'est quoi, la Néo-Décadence, concrètement ? On pourrait faire notre l'adage suivant : "L'humour noir, c'est la politesse du désespoir"... Nous vénérions Boris VIAN, j'étais fou du groupe MADNESS (le rock, en apparence léger, mais si noir en dedans)... On était fans (déjà) de Star Wars, de quelques bonnes séries british ("Amicalement Vôtre", "Chapeau Melon", "L'Autobus à Impériale"), je découvrais Nino Rota et Fellini (" Le monde est un cirque !"). Surtout, on aimait bien rigoler et picoler et on détestait la déprime gnangnan, les textes à l'eau de rose. On aimait le désespoir, le vrai... Etonnant, non ?!
vendredi 16 septembre 2005
Variations autour du métier de documentaliste
Après tout, puisque je suis documentaliste et que, en plus, l'intitulé de ce blog est plus qu'explicite quant à ma profession, je vous livre un petit texte que j'avais écrit il y a un an et demi pour le bulletin de l'Association des documentalistes de Corse, à l'époque où je travaillais au Collège du Cap à Luri. J'ai changé de région mais ce texte correspond toujours à ma sensibilité...
« Il est où, l’prof de CDI ? ! »
Cette phrase, la première fois que je l’ai entendue, j’en ai ri et je me suis moqué gentiment de l’élève qui en était l’auteur. A l’époque, je me disais "documentaliste" et rien d’autre (le genre « So documentalistu e ni so fieru ») (clin d’œil à la fameuse phrase des Autonomistes Corses dans les Années 1970 : « So corsu e ni so fieru »). J’aurais même faite mienne l’ancienne appellation "documentaliste bibliothécaire". J’avoue aussi que je préférais le terme "bibliothèque - centre documentaire " (BCD), utilisé dans les écoles primaires, à celui de "centre de documentation et d’information" (CDI). Peut-être étais-je alors un bibliothécaire refoulé reprochant à nombre de ses collègues d’être des profs contrariés. Faut dire que j’avais pas connu les temps héroïques de la lutte pour la création d’un CAPES et je ne m’étais pas interrogé sur le métier et son éthique. J’ai vieilli (un peu) et réfléchi (beaucoup... quoique !).
Aujourd’hui, j’apprécie le "i" de CDI qui fait de nous des décrypteurs de l’information en une époque où les élèves sont inondés d’infos par la T.V., la radio, internet, la presse, etc... Et je revendique d’être professeur documentaliste, parce que travaillant dans l’Education Nationale, donc au contact permanent des élèves. Alors, professeur ou enseignant (puisque, paraît-il, une nuance existe), peu importe car le terme "prof de CDI" veut dire aussi "le professionnel du CDI", c’est-à-dire celle ou celui qui, par sa formation initiale et continue, dirige le CDI et mène la politique documentaire au sein de l’établissement scolaire. Et ce n’est pas qu’une histoire de mots. Etre professeur ou enseignant, donc pédagogue, n’est pas la même chose qu’être un simple gestionnaire de fonds (accessoirement détaché à la photocopieuse).
A l’heure où la rumeur évoque meme la suppression du CAPES de Documentation, où les contractuels n’ont jamais été si nombreux et où on place dans les CDI des TZR (professeurs remplaçants) en attente de poste, il est bien de rappeler que les mots ont un sens. Merci à tous ces élèves qui, intuitivement, nous appellent par notre vrai nom...
Alors, j’assume et je signe,
J.-François, prof du CDI au collège du Cap à Luri (Corse)
« Il est où, l’prof de CDI ? ! »
Cette phrase, la première fois que je l’ai entendue, j’en ai ri et je me suis moqué gentiment de l’élève qui en était l’auteur. A l’époque, je me disais "documentaliste" et rien d’autre (le genre « So documentalistu e ni so fieru ») (clin d’œil à la fameuse phrase des Autonomistes Corses dans les Années 1970 : « So corsu e ni so fieru »). J’aurais même faite mienne l’ancienne appellation "documentaliste bibliothécaire". J’avoue aussi que je préférais le terme "bibliothèque - centre documentaire " (BCD), utilisé dans les écoles primaires, à celui de "centre de documentation et d’information" (CDI). Peut-être étais-je alors un bibliothécaire refoulé reprochant à nombre de ses collègues d’être des profs contrariés. Faut dire que j’avais pas connu les temps héroïques de la lutte pour la création d’un CAPES et je ne m’étais pas interrogé sur le métier et son éthique. J’ai vieilli (un peu) et réfléchi (beaucoup... quoique !).
Aujourd’hui, j’apprécie le "i" de CDI qui fait de nous des décrypteurs de l’information en une époque où les élèves sont inondés d’infos par la T.V., la radio, internet, la presse, etc... Et je revendique d’être professeur documentaliste, parce que travaillant dans l’Education Nationale, donc au contact permanent des élèves. Alors, professeur ou enseignant (puisque, paraît-il, une nuance existe), peu importe car le terme "prof de CDI" veut dire aussi "le professionnel du CDI", c’est-à-dire celle ou celui qui, par sa formation initiale et continue, dirige le CDI et mène la politique documentaire au sein de l’établissement scolaire. Et ce n’est pas qu’une histoire de mots. Etre professeur ou enseignant, donc pédagogue, n’est pas la même chose qu’être un simple gestionnaire de fonds (accessoirement détaché à la photocopieuse).
A l’heure où la rumeur évoque meme la suppression du CAPES de Documentation, où les contractuels n’ont jamais été si nombreux et où on place dans les CDI des TZR (professeurs remplaçants) en attente de poste, il est bien de rappeler que les mots ont un sens. Merci à tous ces élèves qui, intuitivement, nous appellent par notre vrai nom...
Alors, j’assume et je signe,
J.-François, prof du CDI au collège du Cap à Luri (Corse)
mercredi 14 septembre 2005
The New Orleans Spirit
Petit "addendum" à mon texte précédent sur le drame qui a touché la patrie du jazz... Je dédie également ce texte à Anne, amie chère à mon coeur qui, comme Michèle, a eu la chance de visiter cette ville qui, hélas, n'existe plus, en tout cas ne sera plus jamais comme avant.
mardi 13 septembre 2005
J'ai le blues du Mississipi
(Ce petit message est tout spécialement dédicacé à ma copine Michèle qui est allée à La Nouvelle Orléans)
"There is a house in New Orleans, they called the Rising Sun"... Eh oui, La Nouvelle Orléans a inspiré moult chansons, dont celle-ci terriblement lourdement adaptée en français par Johnny Le Pénitentier. En voyant les images de cette ville, la plus française des villes américaines, cette capitale de la Louisiane, jadis colonie française jusqu'à ce qu'un Corse mal inspiré ne la vende aux Américains (merci Napo !!), en voyant La Nouvelle Orléans sous les eaux... J'ai beaucoup de peine et de tristesse... D'abord parce que c'est une catastrophe qui a tué des gens, même si c'est des Américains (je sais que la mode est à l'anti-américanisme et qu'il est bien vu de dire "c'est bien fait pour eux ! ça leur apprendra à ces Ricains !"... c'est pas Bush qui est sous les eaux mais le petit peuple, ne l'oubliez pas). Ensuite parce que c'est un symbole, comme le titanic qui préfigurait la 1ère Guerre Mondiale et l'effondrement de l'Europe. Cette fois-ci, c'est la nouvelle Atlantide qui s'effondre... C'est peut-être un des plus beaux coins des States (avec la cosmopolite New York) qui disparait... C'est la mort d'un certain art de vivre. Le Sud est mort une deuxième fois...
Pour conclure, je citerais Nino Ferrer : " C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane, à l'Italie... On dirait le Sud : le temps dure longtemps, et la vie sûrement plus d'un million d'années. " A La Nouvelle Orléans, le temps s'est arrêté. Old man river is dead.
"There is a house in New Orleans, they called the Rising Sun"... Eh oui, La Nouvelle Orléans a inspiré moult chansons, dont celle-ci terriblement lourdement adaptée en français par Johnny Le Pénitentier. En voyant les images de cette ville, la plus française des villes américaines, cette capitale de la Louisiane, jadis colonie française jusqu'à ce qu'un Corse mal inspiré ne la vende aux Américains (merci Napo !!), en voyant La Nouvelle Orléans sous les eaux... J'ai beaucoup de peine et de tristesse... D'abord parce que c'est une catastrophe qui a tué des gens, même si c'est des Américains (je sais que la mode est à l'anti-américanisme et qu'il est bien vu de dire "c'est bien fait pour eux ! ça leur apprendra à ces Ricains !"... c'est pas Bush qui est sous les eaux mais le petit peuple, ne l'oubliez pas). Ensuite parce que c'est un symbole, comme le titanic qui préfigurait la 1ère Guerre Mondiale et l'effondrement de l'Europe. Cette fois-ci, c'est la nouvelle Atlantide qui s'effondre... C'est peut-être un des plus beaux coins des States (avec la cosmopolite New York) qui disparait... C'est la mort d'un certain art de vivre. Le Sud est mort une deuxième fois...
Pour conclure, je citerais Nino Ferrer : " C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane, à l'Italie... On dirait le Sud : le temps dure longtemps, et la vie sûrement plus d'un million d'années. " A La Nouvelle Orléans, le temps s'est arrêté. Old man river is dead.
J'aime plus la pop : c'est grave, docteur ?!
Bon, ben, voilà, il m'arrive un vrai drame... J'écoute plus de musique pop et je me sens déphasé, et j'ose pas l'annoncer à mes copains, de peur qu'ils ne comprennent pas, surtout dans une époque où la musique est partout et tout le temps... C'est peut-être pour ça que j'aime le silence (hommage à Depeche Mode : "Enjoy the Silence" voire Simon & Garfunkel qui évoquaient "The Sounds of Silence"... Et vive Art of Noise qui reconnaissent qu'ils pratiquent l'art du bruit...).
Enfin, en tout cas, je suis vachement gêné quand on me parle de tel ou tel groupe récent hyper génial qui casse la baraque ou d'un groupe de jadis la grande époque super top que je connais pas ou plus... Pire, desfois, on me propose d'aller à des concerts... Voici ma lettre ouverte à un ami me proposant d'aller à des concerts de mes ex-groupes favoris : Depeche Mode (qui, soyons honnêtes, nous resservent le même tube depuis quinze ans) et Madness (juste capables de faire quelques reprises gentillettes quand ils écrivirent jadis des chansons superbes que personne ne connaît parce que le grand public n'a retenu que "One Step beyond" et parfois "Our House", soit un petit groupe sautillant alors qu'ils chantaient la quintessence du désespoir)...
"Salute !
Pour ce qui est des concerts, comme je l'ai mis dans mes mails
précédents, si je ne viens pas, c'est d'abord pour raisons matérielles (problèmes de sous) et professionnelles (je n'ai pas le droit de m'absenter deux jours... on a tout plein de vacances donc on n'a pas le droit aux autorisations d'absence, c'est logique). Ensuite, j'avoue que le monde de la pop music est bien loin de moi... C'est vrai que, l'autre soir, quand vous parliez tous trois de groupes, de bassistes et autres chanteurs, j'avais l'impression d'entendre une langue étrangère.
J'ai complètement décroché voilà plusieurs années. Je n'écoute plus de musique, même plus en voiture (où je préfère la radio). C'est marrant, quand j'y pense. Il y a quinze ans, je reprochais à mon père, jadis un grand mélomane (c'est lui qui m'a donné le goût, notamment, des B.O. et du classique), de ne plus écouter de musique. Et, maintenant, je fais pareil. C'est surtout vrai pour la musique pop que j'ai impression de trouver tellement conformiste... Ce qui est un peu logique... Les groupes, depuis quarante ans, nous resservent les mêmes histoires d'amor, les mêmes révoltes, et c'est normal... C'est toujours des ados et c'est nous qu'on vieillit... Comme, jadis, je m'intéressais surtout aux textes et que je n'ai pas de grandes connaissances musicales (je ne saurais apprécier un solo de guitare ou de batterie), maintenant, je baille en écoutant un chanteur hurler que la guerre c'est pas bien et que Carrie l'a quitté pour toujours alors qu'il fumait du shit pour oublier sa dernière cuite... J'aime bien, toujours, écouter de la musique classique (notamment Tchaikowsky ou Beethoven), mais par hasard, en tombant dessus à la radio. J'aime aussi un peu de musique populaire traditionnelle, du jazz "classique" (New Orleans... paix à cette ville engloutie, l'Atlantide moderne !!), quelques B.O. Le seul
groupe pop que j'arrive encore à écouter, c'est Supertramp. Je rouve
qu'ils ont bien vieilli... Mais, bon, je me répète, j'ai décroché
depuis bien longtemps, je suis plus dans le vent. Si, j'arrive à
écouter de la pop quand je suis bien "ailleurs", mais bon, si je dois me soûler pour écouter un C.D... On n'a pas fini !
Voilà. J'ai été un peu long, mais c'était pour essayer de m'expliquer. C'est vrai que j'ai plus de 1000 C.D. et ils prennent la poussière... That's life !"
Pour conclure : musique, maestro !!
Enfin, en tout cas, je suis vachement gêné quand on me parle de tel ou tel groupe récent hyper génial qui casse la baraque ou d'un groupe de jadis la grande époque super top que je connais pas ou plus... Pire, desfois, on me propose d'aller à des concerts... Voici ma lettre ouverte à un ami me proposant d'aller à des concerts de mes ex-groupes favoris : Depeche Mode (qui, soyons honnêtes, nous resservent le même tube depuis quinze ans) et Madness (juste capables de faire quelques reprises gentillettes quand ils écrivirent jadis des chansons superbes que personne ne connaît parce que le grand public n'a retenu que "One Step beyond" et parfois "Our House", soit un petit groupe sautillant alors qu'ils chantaient la quintessence du désespoir)...
"Salute !
Pour ce qui est des concerts, comme je l'ai mis dans mes mails
précédents, si je ne viens pas, c'est d'abord pour raisons matérielles (problèmes de sous) et professionnelles (je n'ai pas le droit de m'absenter deux jours... on a tout plein de vacances donc on n'a pas le droit aux autorisations d'absence, c'est logique). Ensuite, j'avoue que le monde de la pop music est bien loin de moi... C'est vrai que, l'autre soir, quand vous parliez tous trois de groupes, de bassistes et autres chanteurs, j'avais l'impression d'entendre une langue étrangère.
J'ai complètement décroché voilà plusieurs années. Je n'écoute plus de musique, même plus en voiture (où je préfère la radio). C'est marrant, quand j'y pense. Il y a quinze ans, je reprochais à mon père, jadis un grand mélomane (c'est lui qui m'a donné le goût, notamment, des B.O. et du classique), de ne plus écouter de musique. Et, maintenant, je fais pareil. C'est surtout vrai pour la musique pop que j'ai impression de trouver tellement conformiste... Ce qui est un peu logique... Les groupes, depuis quarante ans, nous resservent les mêmes histoires d'amor, les mêmes révoltes, et c'est normal... C'est toujours des ados et c'est nous qu'on vieillit... Comme, jadis, je m'intéressais surtout aux textes et que je n'ai pas de grandes connaissances musicales (je ne saurais apprécier un solo de guitare ou de batterie), maintenant, je baille en écoutant un chanteur hurler que la guerre c'est pas bien et que Carrie l'a quitté pour toujours alors qu'il fumait du shit pour oublier sa dernière cuite... J'aime bien, toujours, écouter de la musique classique (notamment Tchaikowsky ou Beethoven), mais par hasard, en tombant dessus à la radio. J'aime aussi un peu de musique populaire traditionnelle, du jazz "classique" (New Orleans... paix à cette ville engloutie, l'Atlantide moderne !!), quelques B.O. Le seul
groupe pop que j'arrive encore à écouter, c'est Supertramp. Je rouve
qu'ils ont bien vieilli... Mais, bon, je me répète, j'ai décroché
depuis bien longtemps, je suis plus dans le vent. Si, j'arrive à
écouter de la pop quand je suis bien "ailleurs", mais bon, si je dois me soûler pour écouter un C.D... On n'a pas fini !
Voilà. J'ai été un peu long, mais c'était pour essayer de m'expliquer. C'est vrai que j'ai plus de 1000 C.D. et ils prennent la poussière... That's life !"
Pour conclure : musique, maestro !!
Libellés :
Billet d'humeur,
émotions artistico-littéraires
lundi 12 septembre 2005
Pour me laisser des messages...
Il semble qu'il soit plutôt très compliqué de laisser directement des commentaires sur ce blog... Alors vous pouvez m'envoyer vos commentaires par mail à cdiluri@voila.fr et je me ferai un plaisir de les mettre sur ce blog expérimental.
Longue vie à la Néo-Décadence et bonjour chez vous !!
Longue vie à la Néo-Décadence et bonjour chez vous !!
Les premiers commentaires
Bon, il semble qu'il y ait un bug sur mon blog et que ce soit hard d'y déposer des commentaires, alors envoyez les sur mon e-mail et je me chargerai de les compiler sur ce blog... Pour ce qui est de mettre des photos, eh, oh, je suis qu'au début... Et, après six ans en Corse, j'apprécie un peu d'anonymat... Au fait, pour ce qui est de l'illustration unique de ce blog, ce n'est évidemment pas une vue de Deux-Chaises sur mer mais un de mes coins favoris tout en haut du Cap Corse : Santa Maria... peu après Macinaghju... FORZA CAPICORSU !!
Voilà les commentaires du week-end...
"CHOQUE - HORRIFIE - SCANDALISE que je suis. Comment as-tu pu me faire cela ? Comment toi, dont j'admirais (je dis bien AIS) la culture, la rethorique, le bon goût (parfois) tu as pu oublier LES TONTONS FLINGUEURS dans tes goûts cinématographiques.
S'il te faut une trilogie, que dis-je une sexalogie, autant porter au panthéon Dallas, Rocky, Rambo et autres superproduction usinière
Décidément les valeuirs se perdent et même chez des adultes bourbonnais de 35 ans...
A bientôt tout de même
J.M"
(Rassure toi, j'ai effectué une correction indispensable...)
"Dis-donc Chewi, faudrait y aller mollo sur le St Pourçain!
En tout cas si c'est cela la "honte" du web c'est toujours mieux que bien
d'autres choses bien plus honteuses véhiculées par bien d'autres médias
encore...
Si ta pensée dense et touffue peut parfois déplaire à certains glâbres
esprits, qu'ils ouvrent un peu plus les livres. Que leurs esprits fermés
s'ouvrent alors, à leur tour, à l'hirsutisme spirituel d'un jeune Wooki...
Sache Amice que tout cela n'est pas pour me déplaire car je sais qu' à ton
contact, le foisonnement sauvage qui en effraie certains est la promesse
sans failles de la douceur du duvet! Pas l' duvet qu'est sur ton pieu
canaille, mais celui que dévoile ton âme...quand on boit un canon ensemble!
Eh ben...
Bises.
Noodles.
PS: T'es vraiment une fiotte de pas avoir mis "Il était une fois en
Amérique" dans la liste de tes films préférés Superdoc..."
(T'inquiète, Mister Lawrence, j'ai fait la modif, mais si je dois mettre tous les films que j'ai aimés, me faudra trois blogs !!)
"PS bis:
Vu que je lis peu j'ai regardé les images:
Je savais pas que les Deux Chaises avaient vue sur la mer...mais à la
réflexion p'têt' qu'i s'rait temps que tu t'trouves une Francine et
què'c'est un acte manqué anonciateur d'un sens nouveau:
Deux chaises avec vue "su' la mère" qu'eu vient nous servir l'apéro!! :)"(deuxième commentaire de Mister Lawrence)
"Je pensais pas quela mer arrivait jusqu'ici mais tu as une belle vue depuis
chez toi. Tu vois que nous répondons quand même!" (commentaire de Stéphane)
"Oh bordel! Kes ke ta fait?!!!!
au début je croyais ke tu te moquais de quelqu'un,
d'un blog découvert par hasard! et en lisant, je me
dis merde, ça me dit quelque chose, il me l'a djà fait
le coup du canigou....
je pense que je suis jeune pour te comprendre mais c
pas grave, continue t sur la bonne voie! avc un peu de
chance, je suivrai bientot ta voie lorque ça me
gratouillera trop
biz ami g un pansement c pa facil pr écrire!!! je sors
d'1 mariage arrosé et j'ai kc un verre!!!
mich"
(Mais non ! Michèle, t'es pas trop jeune, tu finiras par comprendre, d'ailleurs comparée à la moitié de la planète, t'es déjà une vieille ! la jeunesse est relative... la Néo-Décadence, évoquée sur ce blog, je m'en expliquerai progressivement... patience !!)
"Bonjour!
Saches qu'il n'est pas bien d'enroler les autres dans ta folie car si tu clik sur le lien ci-joint tu tomberas sur une absurdité sans nom.
Bonne rigolade.
Johan
http://unpourtoustouspourun.blogspot.com/
P.S.: Je suis le premier à t'avoir laissé un commentaire. Fais suivre mon adresse blog à qui bon te sembleras."
(Même si Johan est le seul a être arrivé à me laisser un commentaire en live sur ce blog je joins son mail)
Bon, ben, merci à toutes et tous pour ces (premiers) commentaires. Ce blog, c'est le mien, le vôtre, le nôtre, celui des INQUALIFIABLES ASSOCIES... Alors, on y croit, on est motivés !!!
Et n'oublions pas le slogan alternatif de la Néo-Décadence (d'inspiration madnessienne) :
"Enjoy the Nutty Way of Life !"
Voilà les commentaires du week-end...
"CHOQUE - HORRIFIE - SCANDALISE que je suis. Comment as-tu pu me faire cela ? Comment toi, dont j'admirais (je dis bien AIS) la culture, la rethorique, le bon goût (parfois) tu as pu oublier LES TONTONS FLINGUEURS dans tes goûts cinématographiques.
S'il te faut une trilogie, que dis-je une sexalogie, autant porter au panthéon Dallas, Rocky, Rambo et autres superproduction usinière
Décidément les valeuirs se perdent et même chez des adultes bourbonnais de 35 ans...
A bientôt tout de même
J.M"
(Rassure toi, j'ai effectué une correction indispensable...)
"Dis-donc Chewi, faudrait y aller mollo sur le St Pourçain!
En tout cas si c'est cela la "honte" du web c'est toujours mieux que bien
d'autres choses bien plus honteuses véhiculées par bien d'autres médias
encore...
Si ta pensée dense et touffue peut parfois déplaire à certains glâbres
esprits, qu'ils ouvrent un peu plus les livres. Que leurs esprits fermés
s'ouvrent alors, à leur tour, à l'hirsutisme spirituel d'un jeune Wooki...
Sache Amice que tout cela n'est pas pour me déplaire car je sais qu' à ton
contact, le foisonnement sauvage qui en effraie certains est la promesse
sans failles de la douceur du duvet! Pas l' duvet qu'est sur ton pieu
canaille, mais celui que dévoile ton âme...quand on boit un canon ensemble!
Eh ben...
Bises.
Noodles.
PS: T'es vraiment une fiotte de pas avoir mis "Il était une fois en
Amérique" dans la liste de tes films préférés Superdoc..."
(T'inquiète, Mister Lawrence, j'ai fait la modif, mais si je dois mettre tous les films que j'ai aimés, me faudra trois blogs !!)
"PS bis:
Vu que je lis peu j'ai regardé les images:
Je savais pas que les Deux Chaises avaient vue sur la mer...mais à la
réflexion p'têt' qu'i s'rait temps que tu t'trouves une Francine et
què'c'est un acte manqué anonciateur d'un sens nouveau:
Deux chaises avec vue "su' la mère" qu'eu vient nous servir l'apéro!! :)"(deuxième commentaire de Mister Lawrence)
"Je pensais pas quela mer arrivait jusqu'ici mais tu as une belle vue depuis
chez toi. Tu vois que nous répondons quand même!" (commentaire de Stéphane)
"Oh bordel! Kes ke ta fait?!!!!
au début je croyais ke tu te moquais de quelqu'un,
d'un blog découvert par hasard! et en lisant, je me
dis merde, ça me dit quelque chose, il me l'a djà fait
le coup du canigou....
je pense que je suis jeune pour te comprendre mais c
pas grave, continue t sur la bonne voie! avc un peu de
chance, je suivrai bientot ta voie lorque ça me
gratouillera trop
biz ami g un pansement c pa facil pr écrire!!! je sors
d'1 mariage arrosé et j'ai kc un verre!!!
mich"
(Mais non ! Michèle, t'es pas trop jeune, tu finiras par comprendre, d'ailleurs comparée à la moitié de la planète, t'es déjà une vieille ! la jeunesse est relative... la Néo-Décadence, évoquée sur ce blog, je m'en expliquerai progressivement... patience !!)
"Bonjour!
Saches qu'il n'est pas bien d'enroler les autres dans ta folie car si tu clik sur le lien ci-joint tu tomberas sur une absurdité sans nom.
Bonne rigolade.
Johan
http://unpourtoustouspourun.blogspot.com/
P.S.: Je suis le premier à t'avoir laissé un commentaire. Fais suivre mon adresse blog à qui bon te sembleras."
(Même si Johan est le seul a être arrivé à me laisser un commentaire en live sur ce blog je joins son mail)
Bon, ben, merci à toutes et tous pour ces (premiers) commentaires. Ce blog, c'est le mien, le vôtre, le nôtre, celui des INQUALIFIABLES ASSOCIES... Alors, on y croit, on est motivés !!!
Et n'oublions pas le slogan alternatif de la Néo-Décadence (d'inspiration madnessienne) :
"Enjoy the Nutty Way of Life !"
vendredi 9 septembre 2005
L'hymne de la Néo-Décadence
Voici le seul poème dont je suis (très) fier... Rédigé en janvier 1987, plus d'un an avant la création officielle de la Néo-Décadence (le 6 avril 1988 sur les pentes du Vésuve), sur fond de Madness...
Une bande de copains
Qui s'entendait bien.
Accident de voiture à cause d'un verre de trop
Le deuxième n'a jamais eu de pot
Le troisième est mort à la guerre
Le quatrième est aujourd'hui milliardaire
Le cinquième ? Il s'est suicidé :
Plaqué par sa "bien-aimée"
Le sixième est aujourd'hui docteur
Et le septième ? Il recherche le bonheur...
Dîtes lui qu'il ne le trouvera pas !
Tralalalala ! tralalalala !
Chacun de son côté est parti.
Chacun à sa façon a trahi.
Hop ! La vie continue !
Il y a toujours du monde dans la rue :
Sept jeunes, lunettes noires,
Chantent, pleins d'espoir...
Prévenez-les, mais prévenez-les donc !
Prévenez-les, mais prévenez-les donc !
Sept copains qui déliraient tout le temps...
Sept copains qui voulaient rester enfants...
(Une production Les Inqualifiables Associés)
(Mot de passe : "Je ferai couler ton sang dans les méandres du Canigou". Alternatif : "Les nuages de l'ennui seront chassés par un Vian violent.")
(Cri de guerre : "Whoohh ! Eh !")
(Slogan : "Green Rabbit Forever !!")
Une bande de copains
Qui s'entendait bien.
Accident de voiture à cause d'un verre de trop
Le deuxième n'a jamais eu de pot
Le troisième est mort à la guerre
Le quatrième est aujourd'hui milliardaire
Le cinquième ? Il s'est suicidé :
Plaqué par sa "bien-aimée"
Le sixième est aujourd'hui docteur
Et le septième ? Il recherche le bonheur...
Dîtes lui qu'il ne le trouvera pas !
Tralalalala ! tralalalala !
Chacun de son côté est parti.
Chacun à sa façon a trahi.
Hop ! La vie continue !
Il y a toujours du monde dans la rue :
Sept jeunes, lunettes noires,
Chantent, pleins d'espoir...
Prévenez-les, mais prévenez-les donc !
Prévenez-les, mais prévenez-les donc !
Sept copains qui déliraient tout le temps...
Sept copains qui voulaient rester enfants...
(Une production Les Inqualifiables Associés)
(Mot de passe : "Je ferai couler ton sang dans les méandres du Canigou". Alternatif : "Les nuages de l'ennui seront chassés par un Vian violent.")
(Cri de guerre : "Whoohh ! Eh !")
(Slogan : "Green Rabbit Forever !!")
Libellés :
Néo-Décadence,
Tentative de poésie...
Un jeu idiot
Voici le copié-collé d'un jeu idiot que m'a envoyé un copain. L'intérêt de ce 'test' est un peu de mieux se connaître, même si cela reste très très superficiel...
1. Quelle heure est il ? 14h55.
2. Prénom : Jean-François
3.date de naissance : 22 mars 1970.
4. Signe zodiacal : bélier (et chien pour les Chinois).
5. Piercing : non.
6. Tatouages : non.
7. As-tu déjà été amoureux ? : oui (que trop !).
8. As-tu déjà aimé jusqu'au point de pleurer ? : oui (j'aurais pas
du...).
9. As-tu déjà eu un accident de voiture ? oui.
10. As-tu déjà eu une fracture? non.
11. Pepsi ou coca cola ? Coca.
12. Bière ? brunes, blondes ou rousses... je l'ignore (salutations à Verlaine)...
13. Le verre est à moitié plein ou à moitié vide ? Chez moi, y a que
des verres vides.
14. Couleur de sous-vêtements préférée ? rouge avec des points verts.
15. Numéro préféré : 7 (le chiffre de la perfection, le nombre de
membre de Madness, les jours de la semaine, les péchés capitaux, le
7ème Ciel, les sept nains, le film Sept ans de réflexion, etc...).
16. Type de musique préférée : j'écoute plus de musique sinon un peu de musique de films (Williams, Rota, Morricone) et des chanteurs corses. Et beaucoup Supertramp depuis peu.
17. Fleur : j'y comprens rien !
18. Sujet de conversation détesté : quand on se mêle de ma vie privée, genre "t'es encore célibataire !?"
19. Disney ou Warner ? Les deux. Mais plutôt Disney.
20. Des remords ? Ni remords ni regrets... Non, en fait, des tas.
21. Un problème ? Des tas.
22. Couleur préférée : Bleu pour les chemises, vert pour les tee-shirt, noir pour "la classe".
23. Comment te vois-tu dans le futur ? Vieux, usé, fatigué.
24. De qui as-tu reçu ce mail ? de Fred R., un fondu de Star Wars et
de BMW (ça, c'est du résumé !).
25. Lequel de tes amis vit le plus loin ? Ils sont tous trop loin.
26. Qui sera le plus rapide à répondre à ton avis : aucun (pas que ça à faire).
27. Ami(s) spéciaux(x) : Y a bien un, Mister Thé !
28. Que changerais-tu dans ta vie ? Passer le brevet de pilote pour
aller en Corse tous les week-ends.
29. Tu as un ordinateur à la maison ? oui (merci Fred R. !), mais pas internet.
30. CD favori ? définitivement : Les dialogues en V.O. des Aventuriers de l'Arche perdue mais c'est mon ami Thé qui l'a...
31a. La première chose à laquelle tu penses quand tu te lèves ?
J'aurais pas du me coucher si tard !
31b. La dernière chose à laquelle tu penses avant de dormir ? A
n'importe quoi qui va m'empêcher de m'endormir.
32 Si tu pouvais être qqun d'autre qui serais tu ? Harrison Ford,
Steven Spielberg, George Lucas, mon père.
33. Quelque chose que tu as tjs avec toi et que tu n'as jamais quitté ? ma croix de confirmation et la petite médaille de la Corse qu'on m'a offert quand je l'ai quittée l'an dernier.
34. Qu'y a t'il sur ton mur ? posters de Madness et de Chaplin (Les
Temps Modernes), photos d'amis, cartes de la Corse, du Cap, de l'Allier, de l'Europe, du monde.
35. Qu' y a t'il sous ton lit ? le plancher.
36. Ecrit qque chose à la personne qui t'as écrit ce mail : C'est trop long, ton questionnaire !
37. Nomme la personne qui ne te répondra pas : quasiment tout le
monde... j'ai plus d'illusions sur mes contemporains.
38. Et la personne dont tu es sûr qu'elle te répondra ? Aucune (Fred
R., il était sûr que je répondrais et je mets un mois à répondre...)
39. Qui aimerais-tu voir répondre ? tout le monde, of course...
40. Que dirais-tu à qqun en particulier mais que tu n'oses pas dire ? je vous aime, bande de nazes !
41. Sport favori ? rugby.
42. Timide ou extraverti ? Suis timide et pas seulement en amour et
tout le monde me croit extraverti : l'horreur !
43. Ton surnom : Jeff mais je préfère J.F.
44. Langues parlées ? français, anglais (mal), allemand (sous la
torture).
46. Une expression que tu aimes dire ? "bon sang de bois".
47. Si tu étais un animal tu serais ? un chat, ils dorment tout le
temps.
48. Ton plat préféré ? nouilles chinoises sautées au boeuf mais je les prépare moi-même. Je suis aussi fana d'une bonne salade de gésiers avec des pignons avec de l'huile de noix et un filet de vinaigre de framboise... Un truc diabolique !!
49. Ton jeu favori ? J'aime pas jouer.
50. Si tu étais un fruit tu serais ? des pommes vertes bien acides.
51. Et là quelle heure il est ? 15 h 05 mn. T'es de la police ?
A vous de jouer...
1. Quelle heure est il ? 14h55.
2. Prénom : Jean-François
3.date de naissance : 22 mars 1970.
4. Signe zodiacal : bélier (et chien pour les Chinois).
5. Piercing : non.
6. Tatouages : non.
7. As-tu déjà été amoureux ? : oui (que trop !).
8. As-tu déjà aimé jusqu'au point de pleurer ? : oui (j'aurais pas
du...).
9. As-tu déjà eu un accident de voiture ? oui.
10. As-tu déjà eu une fracture? non.
11. Pepsi ou coca cola ? Coca.
12. Bière ? brunes, blondes ou rousses... je l'ignore (salutations à Verlaine)...
13. Le verre est à moitié plein ou à moitié vide ? Chez moi, y a que
des verres vides.
14. Couleur de sous-vêtements préférée ? rouge avec des points verts.
15. Numéro préféré : 7 (le chiffre de la perfection, le nombre de
membre de Madness, les jours de la semaine, les péchés capitaux, le
7ème Ciel, les sept nains, le film Sept ans de réflexion, etc...).
16. Type de musique préférée : j'écoute plus de musique sinon un peu de musique de films (Williams, Rota, Morricone) et des chanteurs corses. Et beaucoup Supertramp depuis peu.
17. Fleur : j'y comprens rien !
18. Sujet de conversation détesté : quand on se mêle de ma vie privée, genre "t'es encore célibataire !?"
19. Disney ou Warner ? Les deux. Mais plutôt Disney.
20. Des remords ? Ni remords ni regrets... Non, en fait, des tas.
21. Un problème ? Des tas.
22. Couleur préférée : Bleu pour les chemises, vert pour les tee-shirt, noir pour "la classe".
23. Comment te vois-tu dans le futur ? Vieux, usé, fatigué.
24. De qui as-tu reçu ce mail ? de Fred R., un fondu de Star Wars et
de BMW (ça, c'est du résumé !).
25. Lequel de tes amis vit le plus loin ? Ils sont tous trop loin.
26. Qui sera le plus rapide à répondre à ton avis : aucun (pas que ça à faire).
27. Ami(s) spéciaux(x) : Y a bien un, Mister Thé !
28. Que changerais-tu dans ta vie ? Passer le brevet de pilote pour
aller en Corse tous les week-ends.
29. Tu as un ordinateur à la maison ? oui (merci Fred R. !), mais pas internet.
30. CD favori ? définitivement : Les dialogues en V.O. des Aventuriers de l'Arche perdue mais c'est mon ami Thé qui l'a...
31a. La première chose à laquelle tu penses quand tu te lèves ?
J'aurais pas du me coucher si tard !
31b. La dernière chose à laquelle tu penses avant de dormir ? A
n'importe quoi qui va m'empêcher de m'endormir.
32 Si tu pouvais être qqun d'autre qui serais tu ? Harrison Ford,
Steven Spielberg, George Lucas, mon père.
33. Quelque chose que tu as tjs avec toi et que tu n'as jamais quitté ? ma croix de confirmation et la petite médaille de la Corse qu'on m'a offert quand je l'ai quittée l'an dernier.
34. Qu'y a t'il sur ton mur ? posters de Madness et de Chaplin (Les
Temps Modernes), photos d'amis, cartes de la Corse, du Cap, de l'Allier, de l'Europe, du monde.
35. Qu' y a t'il sous ton lit ? le plancher.
36. Ecrit qque chose à la personne qui t'as écrit ce mail : C'est trop long, ton questionnaire !
37. Nomme la personne qui ne te répondra pas : quasiment tout le
monde... j'ai plus d'illusions sur mes contemporains.
38. Et la personne dont tu es sûr qu'elle te répondra ? Aucune (Fred
R., il était sûr que je répondrais et je mets un mois à répondre...)
39. Qui aimerais-tu voir répondre ? tout le monde, of course...
40. Que dirais-tu à qqun en particulier mais que tu n'oses pas dire ? je vous aime, bande de nazes !
41. Sport favori ? rugby.
42. Timide ou extraverti ? Suis timide et pas seulement en amour et
tout le monde me croit extraverti : l'horreur !
43. Ton surnom : Jeff mais je préfère J.F.
44. Langues parlées ? français, anglais (mal), allemand (sous la
torture).
46. Une expression que tu aimes dire ? "bon sang de bois".
47. Si tu étais un animal tu serais ? un chat, ils dorment tout le
temps.
48. Ton plat préféré ? nouilles chinoises sautées au boeuf mais je les prépare moi-même. Je suis aussi fana d'une bonne salade de gésiers avec des pignons avec de l'huile de noix et un filet de vinaigre de framboise... Un truc diabolique !!
49. Ton jeu favori ? J'aime pas jouer.
50. Si tu étais un fruit tu serais ? des pommes vertes bien acides.
51. Et là quelle heure il est ? 15 h 05 mn. T'es de la police ?
A vous de jouer...
La guerre des Etoiles : la vraie traduction
La traduction du prologue de Star Wars était erronée : voici la version française traduite correctement... (cette traduction authentique date du 30 mai 2005, le lendemain d'un fameux référendum...)
"C'est une époque d'avant-guerre civile. Partout à travers l'Union, les Républiques font sécession. En France, le Seigneur Sith Dark Villepin prend officiellement le pouvoir avec le Comte Sarko. En Poitou, terre de Raffarin le Hutt, la Princesse Ségolène Royal détient les clés du retour de la paix dans l'Union... Le mercenaire Emmanuelli et le fermier Besancenot sauront-ils éviter la bascule du Côté Obscur ?..."
"C'est une époque d'avant-guerre civile. Partout à travers l'Union, les Républiques font sécession. En France, le Seigneur Sith Dark Villepin prend officiellement le pouvoir avec le Comte Sarko. En Poitou, terre de Raffarin le Hutt, la Princesse Ségolène Royal détient les clés du retour de la paix dans l'Union... Le mercenaire Emmanuelli et le fermier Besancenot sauront-ils éviter la bascule du Côté Obscur ?..."
La honte du web ?!...
Salute !
Vous voulez voir le blog le plus mauvais de la galaxie, ou plutôt la
plus mauvaise ébauche même pas digne d'un brouillon ?... Allez, j'ose :
http://superdocforever.blogspot.com/
Je vous demande même pas d'être indulgents, c'est d'une telle
évidence...
Enfin, bon, c'est appelé à se développer, relancer la Néo-Décadence
entre autres, développer la Star Wars Attitude, la Galactico-dépendance autrement appelée la Lucasite aigue, sans oublier le syndrome Teddy Bear...
Je compte sur vos (terribles) commentaires !! Et nous finaliserons le concept à défaut de conceptualiser la finalisation...
Superdoc alias Madjeff a.k.a Léon-Joseph Kronstadt ou même André Ford (et vive la schizophrénie)
P.S. : J'ai démarré ce blog en dix minutes... Je suis (presque)
excusable...
Vous voulez voir le blog le plus mauvais de la galaxie, ou plutôt la
plus mauvaise ébauche même pas digne d'un brouillon ?... Allez, j'ose :
http://superdocforever.blogspot.com/
Je vous demande même pas d'être indulgents, c'est d'une telle
évidence...
Enfin, bon, c'est appelé à se développer, relancer la Néo-Décadence
entre autres, développer la Star Wars Attitude, la Galactico-dépendance autrement appelée la Lucasite aigue, sans oublier le syndrome Teddy Bear...
Je compte sur vos (terribles) commentaires !! Et nous finaliserons le concept à défaut de conceptualiser la finalisation...
Superdoc alias Madjeff a.k.a Léon-Joseph Kronstadt ou même André Ford (et vive la schizophrénie)
P.S. : J'ai démarré ce blog en dix minutes... Je suis (presque)
excusable...
Libellés :
Néo-Décadence,
Réflexions autour d'un blog...
Episode II
Bon, voilà, j'ai essayé de commencer à personnaliser cette page blog... C'est pas encore génial, loin de là, mais c'est le début du début... On y croit, on est motivés !!!
Premier Contact
Premier contact ! c'est le titre français du pilote de la série "Amicalement Vôtre"... Petit clin d'oeil pour un blog qui sera, j'espère, amicalement vôtre... Je débarque, je n'y connais rien, c'est une grande aventure... A suivre !!!
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