jeudi 26 janvier 2006

House Decadence (Samedi soir ordinaire)

Rythme qui se déchaîne
Et alcool qui nous enchaîne…
Quelques verres plus tard,
Quelques vers plus tard :
Où sommes-nous en ce moment ?
Où sommes-nous en ce moment ?
Garçon qui sort de la boîte
Pour une drogue quelconque absorber,
Fille qui rentre dans la boîte
Pour vulgairement se faire baiser.
Sur la piste ils se trémoussent
Et violemment se repoussent.
La musique est au maximum
Tandis que j’avale vite mon rhum.
A côté de moi, un copain mort
Mais je crois encore qu’il dort :
Il a bu vodka, gin et whisky
Croyant pouvoir mieux vivre ainsi.
Je roule un autre joint
Et j’y prends beaucoup de soin :
« Passe m’en un peu ! » me demande-t-on
Et j’accepte, altruiste, la proposition.
Nous avons fait la tournée des bars
Et y sommes restés fort tard.
Concours : celui qui boira le plus…
Concours : celle qui baisera le plus…
Et je danse comme un fou,
Et je me jette partout,
Et je me sens bien :
Je peux dormir enfin…



(Texte écrit en décembre 1988… En le relisant je suis étonné de mes propres mots qui décrivent tellement certaines soirées d’aujourd’hui… A l’époque, j’avais joué sur l’exagération et mes propres fantasmes – les personnes qui me connaissent savent mon aversion pour le cannabis et une certaine gêne face à tout ce qui concerne le sexe -… Quelques années plus tard, au regard de mes souvenirs persos et des conversations que je peux avoir, ce texte n’est qu’un vague reflet des samedis soirs ordinaires… Bizarre.)

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