jeudi 19 janvier 2006

Pourquoi que j'écris un blog ?

Bon, enfin, je me la pose, cette question, après cinq mois d'intenses (au moins !) activités. D'abord, pas pour faire comme tout le monde mais comme je suis un conformiste dans l'âme j'ai... fait comme tout le monde. Ensuite, et surtout, et plus sérieusement, pour écrire... Pour m'entraîner. Plusieurs personnes m'ont déjà dit que j'avais une petite plume... Alors, j'essaie de la maintenir... En écrivant des petits billets d'humeur, des poèmes, des chroniques... C'est inégal. C'est pas toujours transcendant, loin de là. Je ne prétends pas avoir du talent ni même être intéressant, simplement j'essaie d'exprimer ce qui me passe dans la tête à tel ou tel moment. J'aime bien écrire dans l'urgence sans me relire, sinon pour corriger les fautes de frappe. J'aime écrire quand il y a du bruit autour de moi. Ecrire un truc qui semble vachement intime et le travestir sans prévenir, tout ça tandis qu'il y a des gens qui sont peut-être en train de me parler de toute autre chose... Cet exercice demande un peu de concentration mais est très amusant... Enfin, j'écris parce que ça me permet de m'évader. Vous n'êtes pas sans savoir que l'état de santé de la personne qui m'a donné le jour se dégrade de plus en plus et, là, pour le coup, j'ai pas vraiment envie d'en causer. Alors, je me crois (petit) poète à la (très) petite semaine. Pour l'inspiration, je délire sur des bluettes avec des étudiantes (remarquez, on ne parle bien que de ce qu'on connait... étant célibataire depuis l'âge de 23 ans... je ne saurais pas vraiment parler des amours des trentenaires). Et je ressors quelques textes écrits du temps de la Néo-Décadence... Voilà. C'est pas glorieux. C'est pas non plus honteux.

Pour conclure ce petit texte, un grand merci à Gérard qui m'a incité en octobre à continuer ce blog, à écrire sur moi alors que je m'en sentais pas capable et que je craignais que ce soit inintéressant voire impudique. Un grand merci à Aline qui m'encourage depuis des années à écrire (ah ! nos courriers syndicaux pendant le conflit des retraites en 2003 !). Un grand merci à Fred Thé, probablement un de mes premiers lecteurs puisque je lui avais fait lire mon récit de vacances à Saint-Bonnet quand j'avais quinze ans. Un grand merci au Doctor Freyd qui s'est aussi lancé dans l'aventure blog. Un grand merci à Michèle, et mes encouragements pour la création de son blog ; elle rédige régulièrement des chroniques avec un style bien à elle, enlevé et vivant. Un grand merci à celles et ceux qui m'envoient régulièrement des mails pour me dire que tel ou tel texte leur a plu (ou déplu). Un immense merci à ma Surella qui ne cesse de me dire que je dois continuer à écrire. Enfin, dernier merci (avec tous ces mercis, j'ai l'impression d'être à la cérémonie des Césars !) à ma marraine de blog, Poitrenette !

C'est peut-être une évidence, mais faut jamais oublier de dire merci aux gens. C'est un petit mot qui veut tant dire...

Allez, à bientôt pour de nouvelles aventures, sur mon blog, sur le votre, sur le net, par téléphone, et surtout en direct live car le virtuel c'est bien gentil mais ça va un moment !!

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