lundi 16 janvier 2006

Les Copains

Comme je l'avais fait il y a quelques semaines avec le poème sur Moulins, je me permets de remettre en ligne un texte déjà publié sur ce blog au moment de sa création (en septembre 2005). Ce texte, hymne officiel de la Néo-Décadence, fut rédigé en mars 1988 alors que j'écoutais intensivement les chansons de Madness. Je ne suis pas toujours très fier de mes textes, loin de là ! Celui-ci fait exception. Non seulement j'en suis fier mais c'est mon texte préféré et le seul que je connaisse par coeur. Il n'a pas de titre. Comme il en fallait un pour publier l'article, j'ai mis "Les Copains" mais c'est très imparfait voire incorrect... Mais assez causé.

Une bande de copains
Qui s'entendait bien.
Accident de voiture à cause d'un verre de trop,
Le deuxième n'a jamais eu de pot,
Le troisième est mort à la guerre,
Le quatrième est aujourd'hui milliardaire,
Le cinquième ? Il s'est suicidé :
Plaqué par sa " bien-aimée ".
Le sixième est aujourd'hui docteur
Et le septième ? Il recherche le bonheur :
Dîtes lui qu'il ne le trouvera pas !
Tralalala ! Tralalalala !
Chacun de son côté est parti,
Chacun à sa façon a trahi.
Hop ! La vie continue :
Il y a toujours du monde dans la rue.
Sept jeunes, lunettes noires,
Chantent, pleins d'espoir.
Prévenez-les, mais prévenez-les donc !
Prévenez-les, mais prévenez-les donc !
Sept copains qui déliraient tout le temps…
Sept copains qui voulaient rester enfants…




J.-François Peres, mars 1988

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